Notre peuple voyage dans des conditions très difficiles et parfois inhumaines. Les moyens de transport public n'existent pas. Parfois, pour aller d'Oshwe à Kinshasa, pour ne citer que cet exemple, on met trois semaines de voyage. Comme les bateaux n'existent presque plus, les moyens de transports ordinaires sont les hors bords de bois surchargés d'une façon exagérée. Durant ces voyages, on est exposé à tous les risques possibles : pluie, naufrage, faim, manque d'eau potable... pas des programmes bien établis. L'on passe la nuit où il y a des clients.. à la belle étoile. Dans le passé, il y avait des bateaux appelés bateaux courriers ( Gombari, Gundji, Vangu, major Mudimbe, Gungu…) chargés du transport des personnes... ou bien des commerçants qui mettaient à la disposition des passagers leurs "bateaux" ( Botosa Ebale, Mombembe, Ndaze, Commagrilac, Mon Ami, Koba, mama sarah, Ebandeli mpasi, Taketa..) aujourd'hui, tout cela n'existe plus. Les pères de Lonkesa ont encore le M/B Kutu et Lonkesa et le diocèse, Totaka et Mokili. Le diocèse est entrain de construire un bateau entre autre pour parier à cette difficulté.
Photos:
PS. Les photos sont miennes, on peut donc les décharger, pour une fin utile pour le diocèse d'Inongo, sans risque d'être poursuivi ( Abbé Jean-Willy Bomoi- Rome). E-mail: mumpebomwi@yahoo.fr
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mercredi 3 décembre 2008
Les conditions de transport au MaiNdombe ( diocèse d’Inongo)
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