Mes meilleures voeux de félicitations à ces hommes et ces femmes qui se sont engagés de vivre la fraternité dans le mouvement "d'Ekolo ya Bondeko" et surtout en faisant une attention spéciale à ceux qui souffrent, les démunis, les laisser pour compte. Leur apporter un peu d'écoute, de l'amitié, de réconfort...leur donner un signe qu'ils ne sont pas seuls sur la route de la vie, les aidera à survivre et à leur tour ils porteront la bonne nouvelle de la fraternité. Puis-je suggérer à ces nouveaux membres d'avoir de temps en temps une pensée de fraternité universelle. Penser à ceux qui vivent dans d'autres régions, d'autres pays et qui sont très souvent entourés de violence, de mépris. Ceux qui sont victimes de la traite des êtres humains...ceux qui cette hiver n'auront pas de toit, qui dormiront sous les ponts entourés de boîtes de cartons et de journaux pour se tenir un peu au chaud,.et qui le lendemain seront en quête d'un peu de boisson chaude, de nourriture, ou d'une petite pièce de monnaie et même d'un petit coin où ils peuvent un peu se laver. Il y a ceux qui arrivent dans nos pays espérant trouver un monde meilleur, mais qui finissent dans la clandestinité car sans papiers. Il y a ces enfants qui arrivent seul et qui finissent dans des camps pour enfants et n'ont plus d'instruction; à l'âge adulte ils sont lancé dans la vie sans rien et se trouvent très souvent désemparé devant la vie... Cet un appel que je lance à ces hommes et ces femmes qui s'engagent à vivre la fraternité! Une pensée pour tous ceux qui souffrent dans notre monde et aussi une prière pour qu'ici chez nous des mouvements comme "Ekolo ya Bondeko" voient le jour pour apporter à tous un peu de chaleur humaine. A Mgr Philippe je souhaite que ce mouvement prenne de plus en plus d'ampleur, car tous nous avons besoin de fraternité. C'est par un coeur fraternel que l'on atteint l'autre et nous en avons tous besoin. Merci d'être mon interprête près de ces hommes et ces femmes engagés. Je suis près de vous en pensées là à Inongo depuis que le "blog" existe et à travers Inongo , j'englobe dans ma pensée chaque région.; soyez vous prés de nous ici par des pensées fraternelles. Merci Voyageuse |
jeudi 30 octobre 2008
Félicitations
mercredi 29 octobre 2008
NOTRE FRATERNITE : UN DON DE DIEU
Ce Mardi, 28 octobre, à la Cathédrale St Albert, il y a eu engagement des membres d'Ekolo ya Bondeko (peuple de la fraternité) dont 15 femmes et 9 hommes.
Le groupe Ekolo ya Bondeko est un mouvement missionnaire qui a été initié à Kinshasa en 1985 par le Père Philippe NKIERE (actuellement évêque d'Inongo) et la sœur M. Isabel Correig. Il est né d'une expérience de fraternité et du défi provenant du nombre toujours croissant de personnes abandonnées à elles- mêmes et rejetées par la société. Il est reconnu et approuvé officiellement par l'Eglise comme « Association de fidèles ». Depuis 1991, il est reconnu aussi par l'Etat comme une A.S.B.L. Ce groupe a commencé avec 12 jeunes filles et 12 jeunes garçons.
Lors de son homélie, Mgr l'évêque, célébrant du jour a rappelé que "Jésus est venu amener aux hommes le salut et un message qu'ils n'ont jamais entendu avant. Et certains, parmi les quels Simon et Jude que nous fêtons aujourd'hui ont écouté ce message. Jésus rend grace au Père pour eux et Lui demande de les affermir. Cet appel, Jésus le réitère chaque jour pour nous.
C'est cet appel aussi que deux missionnaires, le Père Philippe et la sœur Isabelle ont entendu. Etre missionnaire, c'est quoi ? Et ce seulement annoncer la Bonne Nouvelle ? C'est aussi et surtout, devenir frères des autres, des plus pauves, leur apporter la fraternité . Montrer que Jésus est venu rassembler tous les hommes et toutes les femmes sans distinction de races, de tribus, de sexe… (cf. 1ère Lect : Eph, 2, 19-22
L'affirmer, c'est bien. Mais le vivre, c'est beaucoup plus difficile (car beaucoup parlent sans agir). C'est un martyr, un témoignage, que d'entrer dans cette fraternité comme le veut le Seigneur Jésus. Entrer dans cette fraternité, c'est éviter les préjugés, donner de la valeur à la personne humaine. "Entrer dans la fraternité, c'est s'attacher au Christ, qui est la Pierre d'angle" a-t-il dit à ceux qui allaient s'engager.
Le fusil, l'épée ne sauveront pas ce monde. Seule la fraternité, la vraie fraternité nous sauvera. Et à la fin, c'est sur la fraternité que le Seigneur nous interrogera (Mt 25).
Après la messe, les engagés ont remercié Mgr (Ya' Philippe) et ya' Isa, les initiateurs du groupe pour leur encadrement. Ils ont promis, avec l'aide de Dieu, d'être de bons missionnaires que Ekolo ya Bondeko soit aussi présents dans plusieurs paroisses du Diocèse d'Inongo.
samedi 25 octobre 2008
Pensée du jour
jeudi 23 octobre 2008
REPRISE DE COURS DANS LES ECOLES CATHOLIQUES
Mardi, le 14 octobre Mgr l'évêque a rencontré les parents des élèves et la société civile. Le but de la rencontre était de montrer aux parents de ne pas rester inactifs devant la situation des enfants qui ne vont pas à l'école. Tout en reconnaissant le droit des enseignants d'aller en grève, Mgr a affirmé qu'on ne pouvait pas rester indifférent au sort des enfants et qu'il fallait faire quelque chose pour les enfants.
Après cette rencontre, les parents et la société civile ont pris conscience de leur responsabilité et ont rencontré samedi le 17 octobre le syndicat des enseignants (SYNECAT, Syndicat des enseignants des écoles conventionnées catholiques ; et SYECO, Syndicat des enseignants du Congo). Le même jour, les enseignants des écoles conventionnées catholiques ont rencontré l'Abbé Coordinateur, Alidor NZEKE. Les mêmes rencontres ont eu lieu dans toutes les paroisses du Diocèse. Et les enseignants ont accepté de reprendre le travail, sans renoncer à leur revendication. Les cours ont donc commencé ce lundi 20 octobre dans toutes les écoles conventionnées catholiques du diocèse.
Et la coordination a rappelé qu'il n'y a pas de prime (motivation des enseignants), car l'Épiscopat du Congo l'a déjà abolie depuis 2001 pour mettre l'Etat devant ses responsabilités.
lundi 20 octobre 2008
Pensée du jour
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samedi 18 octobre 2008
LA CONTRIBUTION DES SEMINARISTES...
La délimitation des Provinces en R.D.C. est aussi celle de régions ecclésiastiques.
Le Bandundu qui est une Province, est même temps une région ecclésiastique réunissant cinq Diocèses dont Kenge, Kikwit, Idiofa, Inongo et PopoKabaka.
A cet effet il y est organisé de maisons de formation de jeunes en vue de devenir Prêtres.
Ce sont les deux grands séminaires, le Théologat et le Philosophat se situant l’un à Kikwit Ville et l’autre à Kalonda (45 Kilomètres de Kenge et de Masimanimba), ayant chacun un Recteur, premier responsable.
En effet, dans le processus de cette formation un fait marquant l’histoire reste à relever. C’est celui de la gratuité dans la formation de ces jeunes.
Conscients de l’insuffisance des subsides qu’ils reçoivent de Rome, Les deux recteurs ont demandé aux Évêques de la Province la contribution de chaque séminariste à la formation.
Après réunion et débat, leur accord leur a été donné, mais il faudra attendre encore l’arrivée du Monseigneur Edouard MUNUNU, Évêque de Kikwit et chargé de la formation de jeunes dans cette région ecclésiastique afin de mettre les séminaristes au parfum de la nouvelle.
Monseigneur Edouard leur a signifié que cette somme sera donnée par deux groupes et dont le montant est 100 dollars.
La première partie est donnée par les parents (50 dollars), et la seconde par la Paroisse d’origine de chaque séminariste.
Surpris par cette nouvelle, les séminaristes ont émis des objections :
- La paie personnelle ne constitue-t-elle pas un danger surtout pour les séminaristes philosophes dont les diplômes ne sont pas reconnus au niveau de la République ?
- La contribution des Paroissiens, n’est-il pas un danger pour la vie des séminaristes en formation, car tout le monde a un mot à dire sur lui. Et la main qui reçoit c’est celle qui subie, dit-on ;
- La formation du séminariste est hypothéquée, conditionnée par la main paroissienne qui donne ;
- Une fois que le séminariste n’a plus cette vocation, et en cas de renvoi, tout le monde s’acharnera sur lui et le culpabisera par ce qu’il a gaspillé les frais supportés.
- un autre problème qui va encore se poser, c’est celui de la Paroisse ayant plusieurs séminaristes.
Tels sont les quelques dangers les conséquences relevés par les séminaristes lors de leur rencontre avec Monseigneur MUNUNU et d’autres encore au sujet de cette contribution.
Voila en peu de mot la nouvelle façon admise par les autorités ecclésiastiques de la Province de Bandundu pour la formation de Prêtres.
vendredi 17 octobre 2008
DEBOUT ! JEUNES, CONSTRUISONS INONGO
“Debout ! Jeunes, Construisons Inongo !” (cf. Néhémie 2, 18)
Mgr l’évêque et les pasteurs ont rencontré, hier le 16 octobre à 16h00’ les jeunes à .
Après la prière entonnée par le Révérend Pasteur Ebengo de la CPK, les jeunes ont exécuté pendant une dizaine de minutes quelques chants de louange.
Avant d’écouter la Parole de Dieu, Mgr l’évêque a souhaité la bienvenue aux jeunes.
Le Pasteur Jean Christin EBENGO s’est appuyé sur la lecture de Néhémie (2, 11-20) pour exhorter les jeunes à se mettre debout et à construire Inongo. “Montrons-nous jeunes chrétiens en nous appuyant sur la Parole de Dieu pour changer notre vie, notre comportement. Ainsi, nous saurons construire cette cit锓Il faut qu’il y ait un groupe qui accepte de se mettre debout, et qui décide de construire, de changer la face de notre monde, de notre cité”, a poursuivi Mgr l’Évêque qui a expliqué aux jeunes que c’est par souci, un souci qui vient de l’amour qu’il les a convoqués.
Le compte rendu de la rencontre du 9 octobre a été lu par deux jeunes. Et les jeunes ont approuvé ce qui a été dit par leurs délégués (sur le positif et le négatif). Engagement des jeunes pour les activités pastorales, participation aux travaux pour la paroisse, goût de l’étude et de la scolarité, sens de la débrouillardise, désir de servir le Seigneur comme pretres ,religieuses et religieux, sont les points que les jeunes ont mis à leur actif. Mais, semer du désordre lors des deuils, fétiches pour obtenir du travail, avoir de l’argent, obtenir un mariage ; prostitution ; manque de respect pour les personnes âgées ; légèreté dans l’habillement ; prendre de bonnes résolutions sans agir ; mépris pour les travaux de champs ; drogue, ivresse ; manque de persévérance dans les études, être à la charge des parents même quand on est marié sont les points sombres que les jeunes ont relevé.
C’est, après cette lecture du compte rendu que Mgr l’évêque a annoncé le projet du centre œcuménique pour les jeunes comme réponse à la préoccupation des jeunes d’etre encadrés.
La prière finale, entonnée par le Pasteur J.B. MPIA de la CEBU et quelques chants de louange ont clôturé cette rencontre. Les jeunes sont rentrés heureux et conscients de la tache qui les attend.
mardi 14 octobre 2008
Pour vos jeunes....
JUBILE D’OR DU COLLEGE ST DOMINIQUE SAVIO
L'Institut Molende, ex Collège St Dominique Savio, fêtera à Kutu ses cinquante ans d'existence du vendredi 24 octobre au Dimanche 26 octobre.
Voici, en résumé, le programme :
Vendredi 24 octobre : arrivée des invités
Samedi 25 octobre :
- Messe d'ouverture
- Repas
- Match de football : vétérans (des anciens du collège de cité de Kutu contre ceux d'ailleurs)
- Activités musicales
Dimanche 26 octobre :
- Messe de clôture
- Loisirs et course navale (port du collège)
- Match de football
Pour le contact :
089 800 11 81
081 949 32 58
099 85 91 778
081 6500 238
099 92 08 03
089 91 22 274
lundi 13 octobre 2008
NOS JEUNES
Mgr l'Evêque a rencontré samedi, le 11 octobre 4 pasteurs protestants, les Révérends Pasteur MPIA de la Communauté des Églises Baptistes Unies (CEBU), Donatien ETAWALE de la Communauté Baptiste du Fleuve Congo(CBFC), Paul EBENGO de la Communauté Presbytérienne de Kinshasa(CPK), Jean Christin EBENGO ( Communauté des Disciples du Christ Au Congo(CDCC) pour réfléchir ensemble sur ce qu'il convient de faire pour nos jeunes qui semblent abandonnés à eux-mêmes.
Mgr l'Evêque qui a rencontré un noyau des jeunes Mardi le 9 octobre leur en a fait un compte rendu. Lors de cette rencontre, les jeunes ont répondu à deux questions essentielles :
- Comment vous voyez-vous comme jeunes d'Inongo ?
- Positivement
- Négativement
- Que faire ?
Les jeunes ont fait une analyse sans complaisance et se sont regardés en face avec sincérité. Et ils ont demandé et souhaité un encadrement des adultes.
Et c'est à cette demande que Mgrl' Evêque voudrait répondre en leur offrant un cadre idéal. Et le terrain de Nkosenzale (ancien centre des lépreux, situé une dizaine de km d'Inongo) serait choisi pour un centre qui aiderait les jeunes à trouver un lieu de contemplation, de prière, de travail (apprentissage des métiers), d'engagement à travers les gestes de solidarité pour les malheureux. Un centre où les jeunes apprendront à être différents. Ce sera un centre œcuménique où jeunes catholiques et protestants pourraient apprendre à travailler ensemble (comme à Taizé ?)
C'est cette idée qui a été soumise à l'appréciation des pasteurs qui l'ont encouragée. Ils vont à leur tour en parler à leurs jeunes. Ainsi, le jeudi, ensemble avec Mgr l'Evêque, ils rencontreront tous les jeunes pour les écouter et leur présenter ce projet.
« Force-les de bâtir ensemble une tour, tu les changeras en frères. Mais si tu veux qu'ils se haïssent, jette leur du grain » (Antoine de St Exupery, Citadelle IX)
samedi 11 octobre 2008
MESSAGE POUR TOUTES LES PAROISSES
Pour clôturer les festivités du 1er centenaire de notre évangélisation sera célébrée dans chaque Paroisse une messe solennelle le dimanche, 19 octobre (textes indiqués de dimanche de mission).
Salutations fraternelles et union de prière.
+Philippe NKIERE KENA
Evêque d'INONGO
vendredi 10 octobre 2008
Pensée du jour
jeudi 9 octobre 2008
L'ELEVAGE DE BOVINS AU DIOCESE D'INONGO, UN CHANTIER AUX MULTIPLES DEFIS
« …Qui ne travaille pas, qu’il ne mange pas non plus », nous exhortait Saint Paul dans sa deuxième lettre aux Thessaloniciens (2Th3, 10b-13). Et un sage ajoutera : l’oisiveté est l’oreiller du diable. Tout ceci, c’est pour que l’homme ne croise pas ses bras ; qu’il se mette au travail afin de rendre son milieu ou son monde beaucoup plus commode qu’avant, pour ne pas dire autrement un monde viable. Car le Muntu (en Afrique) autant que toute personne humaine voudrait savourer les délices de la vie. Alors, il ne faudrait pas que cette vie redevienne médiocre.
Sans conteste, le Diocèse d’Inongo pense dans cette même optique, rendre meilleures les conditions de vie de ses chrétiens et chrétiennes et aussi se prendre en charge .Cela,par l’élevage de bovins,qui est l’une de ses diverses activités. Au fait, cet élevage permettra au Diocèse de rehausser son économie tout en visant le bien- être commun et le développement du peuple de Dieu qui s’y trouve : ce qui n’entre pas non plus en contradiction avec les options pastorales du Diocèse (Inongo). Mais comment en arriverons-nous là ?
· Les différents Sites
L’élevage de bovins au Diocèse d’Inongo se concentre dans trois sites dont celui de Makaw, Mpombo(une dizaine de betes) et celui de Nkolé(plus de betes). Néanmoins, vu l’importance et l’intérêt que présentent ces sites, l’élevage de bovins situé à Makaw (Paroisse Ste Thérèse de Lisieux) retient notre attention. En effet, ce site de Makaw comprend deux kraals nommés Lepale et Mafuni .Chacun de ces deux renferme respectivement 81 et plus ou moins 200 vaches.
Par ailleurs, il sied de signaler qu’en 2001, l’abbé lucien Ilibi a lancé l’idée d’insémination artificielle dans notre élevage. Le troisième kraal Nkumungu (qui réunit les vaches du diocèse et celles de nos sœurs diocésaines) a été choisi pour cette initiative afin relancer et essayer d’améliorer la race, et à long terme produire du lait et du fromage.
· Objectif principal
Personne ne se met au travail sans viser quelque chose d’édifiant tant soit peu .Certes, dans chaque activité de l’homme se poursuit un but, un objectif ou un intérêt. Ainsi, l’élevage de bovins du Diocèse d’Inongo situé à Makaw a un objectif double : l’un consiste à l’Autofinancement ou Autonomie financière du Diocèse et sa prise en charge ; tandis que l’autre, s’engager au développement du Peuple de Dieu qui est à Inongo.
.Car cet élevage de bovins permettra au Diocèse de rehausser son économie et d’être à mesure de résoudre certains problèmes et difficultés sans attendre une main seconde.
Quant au développement du peuple de Dieu, le Diocèse d’Inongo projette améliorer par l’élevage de bovins, la qualité de vie des hommes en luttant contre la malnutrition et la faim. Et cela en augmentant la production de lait et de viande.
En outre, puisque par l’insémination artificielle, nous avons pu obtenir une bonne race de vaches, nous produirons localement du beurre, du fromage, du yaourt et des dérivées laitières. .Enfin, nous mettrons en place les travaux de boucheries qui eux, influenceront les créations d’emplois pour les autochtones. Voilà, ce sont là les défis pour sortir l’homme de sa misère et le mettre dans le bain du développement.
· Conclusion :
Ce travail ne va pas sans difficulté, l’on signale un vol à outrance du coté certains paysans ; même les habitants des villages environnants. Ces pickpockets sont tellement bien équipés que la présence présente des sentinelles ne leurs dit rien du tout .L’usage des armes données par les autorités militaires ou policières à ces brigands pour faciliter le cambriolage, a été bien acté.
D’une manière laconique, disons que ce travail d’élevage n’est pas une bière à prendre facilement. C’est donc un travail à long terme qui demande trop de patience.
José Monemo, Séminariste d’Inongo en philosophie (3è)
mercredi 8 octobre 2008
lundi 6 octobre 2008
SYNODE SUR LA PAROLE DE DIEU
ROME, Dimanche 5 octobre 2008 (www.zenit.org) - Nous publions ci-dessous la liste des participants du synode sur la Parole de Dieu qui s'est ouvert ce dimanche 5 octobre par une célébration eucharistique présidée par le pape Benoît XVI en la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. Le synode sera clôturé le dimanche 26 octobre par le pape, en la basilique Saint-Pierre, au Vatican. Cette XII assemblée synodale accueille 253 pères synodaux dont 51 d'Afrique, 62 d'Amérique, 41 d'Asie, 90 d'Europe et 9 d'Océanie.
LISTE DES PARTICIPANTS des participants de la XII Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques (http://www.zenit.org/)
A. LISTE DES PÈRE SYNODAUX SELON LE TITRE DE PARTICIPATION
I. PRÉSIDENT Benoît XVI, Souverain PontifeII.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL- S. Exc. Mgr. Nikola Eterović, Archevêque titulaire de Sisak, Secrétaire général du Synode des Evêques
III. PRÉSIDENTS DÉLÉGUÉS- S.Ém. le Card. William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi- S.Ém. le Card. George Pell, Archevêque de Sydney-
S.Ém. le Card. Odilo Pedro Scherer, Archevêque de São Paulo
IV. RAPPORTEUR GÉNÉRAL- S.Ém. le Card. Marc Ouellet, P.S.S., Archevêque de Québec
V. SECRÉTAIRE SPÉCIAL- S. Exc. Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa, Président de la Conférence Épiscopale (RDC)
Membres des conférences episcopales
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO- S. Exc. Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa, Président de la Conférence Épiscopale (RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO)-
S. Exc. Mgr Jean Gaspard Mudiso Mund'la, S.V.D., Évêque de Kenge (RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO)-
S. Exc. Mgr Fulgence Muteba Mugalu, Évêque de Kilwa-Kasenga (RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO)
La suite sur http://www.zenit.org/
samedi 4 octobre 2008
LA PAROISSE BIENHEUREUX BAKANJA ISIDORE. CARTE POSTALE
A l'issue de l'assemblée diocésaine tenue en avril 2006, il a été décidé la création et la réouverture des six nouvelles paroisses dont Kangara. La paroisse de Kangara a été créée n 1958 par les Pères Missionnaires de Scheut(CICM). Elle n'a pas fait long feu, elle a été fermée quelques années après, suite à la rébellion de 1964.Et cette dernière a détruit le peu d'infrastructures construites avant l'indépendance du pays : bâtiments scolaires, maisons des missionnaires catholiques, Église, bâtiments du secteur.
Il est à noter que la contrée avait déjà connu deux premières rébellions avant celle de 1964 : celle de Bekoma en 1944 et de Lokori en 1946.
Toutes les rebellions ont plongé la contrée dans une profonde misère ; et cela à tout point de vue : social, économique, moral, religieux. Tous les secteurs de la vie ont été paralysés. Le dernier groupe qui s'est réfugié dans la foret pour fuir les atrocités est sorti de sa cachette vers les années septante-neuf et quatre vingt.
Les habitants de la contrée ont été abandonnés à eux-mêmes, ni l'Église, ni l'état congolais ou zaïrois à l'époque ou même une quelconque ONG n'a volé au secours de cette population.
La seule issue de secours qui pouvait élever le social des habitants était la société P.L.Z., l'ancêtre de l'actuelle PRB (Plantations Réunies de Bandundu, qui n'est plus à mesure de prendre en charge son personnel. La population est butée aux multiples problèmes et abandonnée à elle-meme.
La paroisse Bienheureux Isidore Bakanja est l'unique mission catholique du secteur de Kangara. Elle dessert 46 villages. Elle partage les mêmes frontières à l'est avec le territoire de Dekese dans la province de Kasai occidental ; à l'ouest avec les cités de Dibaya et Mangai ; au nord avec le secteur de Lokolama et au sud avec Mapangu dans le diocèse d'Idiofa.
La population est estimée à 69750 habitants. Elle vit de la chasse, de la cueillette et de l'agriculture. Bien qu'elle soit dotée d'une gamme variée de champs d'essence forestière, la population demeure dans la pauvreté.
La coordination diocésaine a implanté dans la paroisse 6 écoles conventionnées catholiques dont quatre primaires (E.P. Mbila, Bongolia, Longa et Mandjoli) et deux humanités (Institut Lukenie avec deux options : biologie-chimie et commerciale et administrative, et Institut Kangara : agriculture). Mais l'implantation de ces six écoles, avec l'étendue de la paroisse, n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan.
Et de ces six écoles, trois sont mécanisés, c'est-à-dire les enseignants sont payés par l'Etat congolais, et les trois autres par les parents qui versent une petite somme pour motiver les enseignants.
Il y a encore un grand travail à faire pour sortir ce peuple du sous développement.
Abbé Jean Claude NSHOLE, curé