lundi 30 janvier 2012
Funérailles au monastére d'Orval
dimanche 29 janvier 2012
samedi 28 janvier 2012
Yaya Yowani, opema na boboto
jeudi 26 janvier 2012
le diocèse pleure ya Yowani ( abbé Jean Monsembula) ! RIP
L'abbé Jean Monsembula est né Nioki, y a fait ses études primaires puis est allé faire ses humanités au Petit séminaire de Bokoro. Philosophie et théologie ( à Rome) , ordonné pretre le 1Octobre 1972 à Nioki des mains de son Exc. Mgr Léon Lesambo. Directeur spirituel et professeur au petit séminaire de Bokoro; curé de Makaw , Coordinateur régional des écoles conventionnées catholiques à Bandundu.
Après un temps de réflexion, il choisit de devenir moine dans l'ordre des trappistes à Orval / Belgique. Il suit la formation et y prononce des vœux perpétuels. Il vit sa vie monastique avec dévouement et beaucoup de zèle.
Terrassé par la maladie, il est soigné. Hier, il est rentré à la maison du Père.
Les funérailles prévues ce samedi 29 janvier à 14h30 à Orval, connaitront une grande affluence des originaires du Maindombe, connaissances et amis. Mgr l’évêque a modifié son programme de voyage pour participer aux obsèques et à la messe des funérailles qu'il présidera certainement en compagnie du Père abbé.
Ya Yowani, opema na boboto.
Nzambe oyo osalelaki ayamba yo o Paradizo. Banzelu bakende na yo, ozala na nsai lokola santo Lazaro !
mercredi 25 janvier 2012
Suite: Nouvelle nécrologique
En attendant, le corps est à la morgue de l'hôpital avant que les pompes funèbres ne l'emmènent à Theux. Demain, pour ceux qui le peuvent, un recueillement est prévu à Orval au monastère.
A la messe des funérailles à Orval, notre évêque Mgr Nkiere Philippe, y sera!
Que de souvenirs , notre cher ya Yowani!
RIP
dimanche 22 janvier 2012
3ème dimanche du Temps Ordinaire. Lomingo la Isato o Mobu
Bobongola mitema mpe bondima nsango Elamo.
1ère lecture : Jon 3, 1-5.10
La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. » Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser. Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! » Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et (...).
Psaume : Ps 24 (25)
Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour, ne m'oublie pas. Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin (...).
2ème lecture : 1 Co 7, 29-31
Frères, je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'avaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme s'ils ne pleuraient pas, ceux qui sont heureux, comme s'ils n'étaient pas heureux, ceux qui font des achats, comme s'ils ne possédaient rien, ceux qui tirent profit de ce monde, comme s'ils n'en profitaient pas. Car ce monde tel que nous le voyons est en train de passer. (...)
Evangile : Mc 1, 14-20
Après l'arrestation de Jean-Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c'étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : «Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent.
Lokumu na yo: Kristu!
samedi 21 janvier 2012
21 Janvier. sainte Agnès
1. Fête patronale des sœurs:
* Agnès Boduka,ancienne mère générale des nos sœurs diocésaines d'Inongo pendant 13 ans
* Agnès Kilingi, des sœurs servantes des pauvres
2. Anniversaire de naissance: abbé Jean-Paul Lokutu / Curé de Mushie
3. Anniversaire de décès de la novice Francisca Ibuni, soeur de la religieuse Marie Emile Ibuni.
mercredi 18 janvier 2012
La joie et le bonheur
Oui dans ces moment troubles, incertains il y a de l'espoir. L'espoir qui vient du peuple. Le peuple qui prend sa vie en main, soutenu et aidé par le curé de la paroisse.
Je m'imagine la joie des veuves en voyant arrivé ces machines, en frolant cette terre qu'elle pourront cultiver. cette terre qui leur permettra de vivre une vie digne.
Cette joie nous la partageons de tout coeur, car ceux qui sont originaires du Congo, ou qui y ont vécu savent comment la vie d'une femme veuve peut être pénible.
Merci de nous partager cette réalisation, et espérons que ce partage ne restera pas à cela. Partager nous aussi l'évolution de ce travail. Les premières cultures, les premières ventes et la fête qui sera faite, car fête y aura j'en suis certaine quand les premièrs résultats seront là. Partager nous cela aussi, vous ne savez pas comme cela nous fait de bien à nous, qui sommes loin
de voir que ce " Congo" que nous aimons tous, lutte et garde espoir d'une vie meilleure.
J'en profite également de faire un appel à toutes les autres paroisses et villages de nous parler de leur vie. Des initiatives ont été prises dans le temps. Savoir comment ils évoluent cela nous ferait plaisir. Que ce soit la décortiqueuse de riz, que ce soit les mamans qui s'organisent pour enseigner aux jeunes filles comment bien cuisiner et entretenir leur petit ménage , que ce soit l'évoluition de nos enfants pygmées qui sont à l'internat et tant d'autres .....Ne vous limiter pas à nous annoncer une initiative donnez nous aussi la joie de la voir évoluer. Merci, merci mille fois.
A tous bon courage et que "Le Seigneur" soit votre soutien et garde en vous l'espoir d'une vie meilleure.
Voyageuse
mardi 17 janvier 2012
A Semendwa, la paroisse et les femmes veuves en action...
L'abbé Augustin Wawa, curé de la paroisse avait lui-même fait le voyage à Kinshasa pour s'occuper des achats et suivre le transport .
Un terrain arable a été acheté pour ces femmes veuves et un tracteur y travaille. Avec les produits de la récolte, la paroisse cherchera d'assurer à chacune d'elle un repas équilibré et constituer une caisse de solidarité qui financera leurs soins médicaux. La plupart d'entre elles, en effet, éprouvent beaucoup de difficultés pour aller se faire soigner, faute d'argent. La caritas paroissiale, quant à elle, se charge de leur procurer le strict nécessaire pour une vie assez digne.
Au diocèse d'Inongo (100.00 km carré), l'agriculture est encore traditionnelle. Les pauvres agriculteurs travaillent la terre avec la houe ou la bêche bien souvent sous un soleil de plomb. On y va le matin pour rentrer à la maison le soir fatigué.
jeudi 12 janvier 2012
Enfin, le message de nos évêques !
Le peuple congolais a faim et soif de Justice et de Paix
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Le courage de la vérité (cf. 2Cor7, 14)
Message de l’Assemblée plénière extraordinaire de la CENCO aux fidèles catholiques et à l’ensemble du peuple congolais
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Introduction
1. En ce début de l’année 2012, que Dieu bénisse le peuple congolais et qu’il le garde ! Qu’il lui montre un visage bienveillant et plein de grâce ! Que Dieu lui manifeste sa bonté et qu’il lui accorde la paix ! (cf. Nb 6, 24-26).
2. Réunis en Assemblée plénière extraordinaire à Kinshasa du 09 au 11 janvier 2012, Nous, Cardinal, Archevêques et Evêques, membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), avons, dans un travail concerté, analysé le rapport d’observation électorale menée par notre Eglise. Dans la prière et dans la foi en l’avenir heureux de notre pays, nous adressons ce message à nos fidèles et à l’ensemble du peuple congolais pour tirer des leçons du processus électoral en cours.
Acquis du processus électoral
3. Nous saluons la détermination de notre peuple qui, le 28 novembre 2011, a fait preuve de maturité et de civisme en se rendant nombreux aux urnes et parfois dans des conditions pénibles pour désigner souverainement ses gouvernants. Nous félicitons notre Gouvernement qui a réussi à financer en grande partie ces élections. Cela montre que nous pouvons réussir la construction de notre pays si nous y mettons les moyens et la bonne volonté. Nous ne saurions taire les efforts déployés par la CENI pour réussir, d’un point de vue logistique, le déploiement des matériels électoraux en bravant bien des défis dans notre vaste pays aux infrastructures de communications défectueuses. Nous félicitons également tous les observateurs et témoins électoraux qui ont consenti de multiples sacrifices pour remplir leur tâche.
Défaillances
4. Cependant, le traitement du fruit de ce travail a déçu plus d’un congolais. Dans notre message du 25 février 2011, intitulé « Année électorale : Que devons-nous faire ? (Ac 2, 37) », nous souhaitions vivement que ces élections se déroulent dans la transparence, la vérité et la paix afin d’inscrire notre pays dans le registre des nations respectables et dignes[1]. Dans l’Appel du 3 décembre 2011, la CENCO, tout en rappelant qu’elle n’avait pas pour objectif de publier des résultats que, par ailleurs, sa mission d’observation électorale n’a pas, invitait le peuple congolais, les acteurs politiques et la CENI à s’en tenir impérativement à la vérité des urnes. Dans la Mise au point de son Secrétariat général, le 8 décembre 2011, la CENCO a relevé des éléments positifs du processus électoral mais aussi elle a épinglé des irrégularités et des faiblesses inquiétantes. C’est dans cette même logique que, le 12 décembre 2011, s’inscrivait la Déclaration du Cardinal Archevêque de Kinshasa qui, au vu de ces irrégularités et faiblesses, a dénoncé la non conformité à la vérité et à la justice des résultats provisoires publiés par la CENI.
5. Aujourd’hui, il ressort du rapport final de la mission d’observation électorale de la CENCO et des témoignages recueillis de divers diocèses et d’autres sources que le processus électoral s’est déroulé, à beaucoup d’endroits, dans un climat chaotique. L’on a noté plusieurs défaillances, des cas de tricheries avérées et vraisemblablement planifiées, de nombreux incidents malheureux entraînant mort d’homme, des cafouillages, et, à certains endroits, un climat de terreur entretenu et exploité à dessein pour bourrer les urnes. Ce n’est pas tout. Ce qui se passe présentement au niveau de la compilation des résultats des élections législatives est inacceptable. C’est une honte pour notre pays.
6. Eu égard à ce qui précède, nous estimons que le processus électoral a été entaché de graves irrégularités qui remettent en question la crédibilité des résultats publiés. Nous demandons aux organisateurs d’avoir le courage et l’honnêteté de tirer les conséquences qui s’imposent. Car, reconnaître ses erreurs est une preuve de grandeur. Mais si l’on prend le risque de continuer à gouverner le pays par défi, les tensions intérieures plus ou moins maîtrisées à court terme culmineraient, tôt ou tard, dans une crise grave et difficile à dénouer. Il est donc indiqué que dans une démarche inclusive, l’on privilégie la voie du dialogue pour l’intérêt supérieur de la nation congolaise. C’est l’heure du courage de la vérité.
Notre mission prophétique
7. Fidèles à notre mission de guetteurs pour le peuple de Dieu (cf. Ez 3, 17), nous dégageons de ce processus plusieurs défis à relever pour l’avenir en vue de l’avènement d’un Etat de droit en RD Congo et pour le bien-être de sa population. Ce faisant, nous n’entendons pas prendre en main la bataille politique pour édifier une société la plus juste possible. Nous ne plaidons pas non plus pour un parti politique. Comme le recommande le Pape Benoît XVI, « l’Eglise ne peut ni ne doit se mettre à la place de l’Etat, mais elle ne peut et ne doit non plus rester à l’écart dans la lutte pour la justice»[2]. C’est pourquoi, « dans son rôle prophétique, chaque fois que le peuple crie vers elle : «Veilleurs où en est la nuit » ? (Is 21, 11), l’Eglise désire être prête à rendre raison de l’espérance qu’elle porte en elle (cf. 1P 3, 15) car une aube nouvelle pointe à l’horizon (Ap 22, 5) »[3]. Et nous faisons nôtre cet appel du Pape Benoît XVI, « A cause du Christ et par fidélité à sa leçon de vie, notre Eglise se sent poussée à être présente là où l’humanité connaît la souffrance et à se faire l’écho du cri silencieux des innocents persécutés, ou des peuples dont des gouvernements hypothèquent le présent et l’avenir au nom d’intérêts personnels »[4].
8. A cet effet, nous ne nous lasserons pas de dénoncer tout ce qui met en péril l’édification d’un Etat démocratique. L’on ne construit pas un Etat de droit dans une culture de tricherie, de mensonge et de terreur, de militarisation et d’atteinte flagrante à la liberté d’expression. Si la démocratie est un pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, l’on doit respecter ce peuple. Dans le contexte actuel, le peuple meurtri et frustré, assiste impuissant à un processus qui ne reflète toujours pas sa volonté et qui s’apparente par endroits à un arrangement entre certains acteurs politiques.
La paix dans la vérité
9. « L’Eglise a une mission de vérité à remplir, une mission impérative, c’est un service rendu à la vérité qui libère »[5]. Le processus électoral devrait permettre la consolidation de la culture démocratique et la pacification du pays. Nous voulons la paix. Mais, celle-ci a des exigences auxquelles l’on ne saurait déroger, notamment la vérité, la justice et le respect du peuple. C’est au nom de la paix que l’Eglise ne cesse d’inviter les dirigeants congolais à la justice et à l’amour de la vérité. De quelles valeurs en effet sera pétrie notre jeunesse si, à longueur de journée, on ne lui offre que le spectacle d’antivaleurs ?
Atteinte à l’intégrité et à la dignité des personnes
10. Dans ce contexte, nous condamnons la campagne orchestrée publiquement contre le Cardinal. Ce déferlement d’injures a choqué aussi bien les fidèles catholiques que d’autres personnes. Il atteste l’émergence d’une pensée unique qui tend à museler toute opinion contraire. De même, nous condamnons les insultes et les menaces à l’endroit du Président de la CENCO. Nous rappelons que le débat d’idées en démocratie n’autorise pas des attaques personnelles.
11. Nous ne pouvons pas nous taire devant ces dérives et bien d’autres que nous désapprouvons: des menaces physiques, des atteintes aux droits humains, des enlèvements et des intimidations, la confiscation des moyens publics de communication par une famille politique. A cause de leurs opinions, des Evêques, des ecclésiastiques et des paisibles citoyens ont été et restent encore victimes de ces menaces.
12. Nous invitons nos fidèles catholiques et le peuple congolais dans son ensemble à la non-violence car la violence appelle la violence. Elle engendre la destruction et la misère. En ce sens, nous demandons à nos compatriotes vivant à l’étranger, avec qui nous partageons le souci pour un Congo nouveau, et dont nous reconnaissons les sacrifices qu’ils endurent pour venir en aide à ceux qui sont au pays, de ne pas recourir à la violence et de trouver les voies pacifiques pour apporter leur contribution à la construction d’un Congo réellement démocratique. A l’exemple de notre divin Maître, nous devons répondre à la violence par l’amour (cf. Mt 5, 43-44).
Recommandations
13. Nous recommandons :
- Au Peuple congolais tout entier, de ne céder ni au pessimisme, ni au désespoir, ni à la violence, ni au tribalisme, ni à la xénophobie mais, de s’unir autour des valeurs chrétiennes et démocratiques de justice et de vérité, de croître dans la conscience de son unité nationale et de son pouvoir de souverain primaire afin de l’exercer en toute vigilance et dans la légalité ;
- Aux Acteurs politiques, de faire preuve de maturité politique, d’avoir la capacité de s’organiser pour assumer pleinement leur responsabilité; d’élever le débat politique en mettant fin à des injures et des mensonges et en se souciant de l’éducation civique de la population et de son bien-être;
- A l’Equipe actuelle de la CENI, d’avoir le courage de se remettre en question, de corriger impérativement les graves erreurs fustigées qui ont entamé la confiance de la population en cette institution, sinon de démissionner ;
- Au Parlement, de revoir de toute urgence la composition de la CENI qui ne jouit plus de la confiance de la population et d’y intégrer la représentation de la Société civile pour plus d’indépendance; en outre, de se réaliser que le peuple n’admettra aucune tentative de modifier les articles verrouillés de la Constitution ;
- Au Gouvernement, de tirer des leçons de cette débâcle électorale, de prévoir les moyens pour les élections à venir et de les libérer à temps pour un meilleur déroulement ; d’arrêter de puiser dans le trésor public pour des intérêts personnels et de prendre conscience que le peuple veut le changement;
- A la Police nationale et aux Forces armées, de faire preuve de professionnalisme, de protéger la population et surtout de ne pas obéir aux ordres injustes;
- A la Cour Suprême de Justice, de dire le droit en conscience et en toute indépendance dans le traitement des contentieux électoraux. Car, il en va de la crédibilité du Pouvoir judiciaire dans notre pays ;
- A la Communauté internationale, de privilégier l’intérêt du peuple congolais, de ne pas être complaisante, d’appuyer le peuple congolais dans sa recherche de la justice et de la paix et de le respecter dans son auto-détermination.
Conclusion
14. Notre pays traverse à l’heure actuelle un temps d’incertitude et d’angoisse. Notre foi en Dieu et notre confiance en l’homme, créé à l’image de Dieu, nous convainquent que cette incertitude et cette angoisse peuvent être dépassées moyennant un changement de cœur, de mentalité et de pratiques. Il faut l’amour du pays, la volonté de renoncer à des intérêts égoïstes pour rechercher, dans le dialogue, les voies pour bâtir la paix en RD Congo. Mais la paix que nous voulons, est celle qui trouve sa source dans la justice et l’amour de la vérité. Car, la paix des hommes qui s’obtient sans la justice est illusoire et éphémère. La justice des hommes qui ne prend pas sa source dans la réconciliation par la vérité de l’amour demeure inachevée. C’est l’amour et le courage de la vérité qui tracent le chemin de la justice et de la paix véritables, celle que nous voulons pour la RD Congo.
15. Que la prière de la Très Sainte Vierge Marie, Reine de la paix et Notre-Dame du Congo, dont le cœur est toujours orienté vers la volonté de Dieu, soutienne toute volonté de conversion, qu’elle consolide toute initiative de réconciliation, de dialogue et affermisse tout effort en faveur d’un Congo qui a faim et soif de justice et de paix.
Fait à Kinshasa, le 11 janvier 2012
mercredi 11 janvier 2012
Dans l'attente des directives de nos pères évêques
"Les Évêques (...), établis par le Saint-Esprit, succèdent aux Apôtres comme pasteurs des âmes : ils ont été envoyés pour assurer, en union avec le Souverain Pontife et sous son autorité, la pérennité de l'œuvre du Christ, Pasteur éternel. Car le Christ donna aux Apôtres et à leurs successeurs l'ordre et le pouvoir d'enseigner toutes les nations, de sanctifier les hommes dans la vérité et de guider le troupeau. Aussi, par Esprit-Saint qui leur a été donné, les Évêques ont-ils été constitués de vrais et authentiques maîtres de la foi, Pontifes et Pasteurs." (Vatican II, Christus Dominus....") .
Demain Jeudi 12 Janv. à 18h00, dans la cathédrale Notre Dame de Lingwala, les évêques célébreront une messe au cours de laquelle ils rendront public leur message.( Source: www.cenco.cd).
Dernière photo: le cardinal L. Monsengwo, Mgr L. lesambo et Mgr P. Nkiere concélèbrent la 1ère messe de Mgr Monsengwo comme cardinal à Rome.
mardi 10 janvier 2012
Nouvelle nécrologique
Assemblée plénière extraordinaire des évêques du Congo
"Il ne fait pas de doute que la construction d’un ordre social juste relève de la compétence de la sphère politique. Cependant, une des tâches de l’Église en Afrique consiste à former des consciences droites et réceptives aux exigences de la justice pour que grandissent des hommes et des femmes soucieux et capables de réaliser cet ordre social juste par leur conduite responsable. Le modèle par excellence à partir duquel l’Église pense et raisonne, et qu’elle propose à tous, c’est le Christ.Selon sa doctrine sociale, « l’Église n’a pas de solutions techniques à offrir et ne prétend “aucunement s’immiscer dans la politique des États”. Elle a toutefois une mission de vérité à remplir […] une mission impérative. Sa doctrine sociale est un aspect particulier de cette annonce : c’est un service rendu à la vérité qui libère "
Benoit XVI , Africae Munus, exhortation apostolique post synodale, 19 Nov. 2011".
lundi 9 janvier 2012
Nos évêques en assemblée extraordinaire
Nous sommes unis dans la prière avec eux, nos pasteurs et éclaireurs.
Viens, Esprit Créateur,
visite l'âme de tes fidèles,
emplis de la grâce d'En-Haut
les cœurs que tu as créés.
Yaka Elimo Mokeli
Tala mitema mya biso
Tondisa na ngrasya ya yo
Mitema misalaki yo.
dimanche 8 janvier 2012
Mgr l’évêque a voyagé pour Kinshasa
Tous les évêques du Congo, en effet, sont convoqués et invités à cette réunion extraordinaire dont l'ordre du jour comprendra principalement l'échange sur le processus électoral. Mgr Lesambo, évêque émérite d'Inongo, quant à lui, est déjà à Kinshasa depuis quelques jours. Il prendra lui aussi part à ces assises.
vendredi 6 janvier 2012
6 Janvier: anniversaire d'ordination épiscopale de notre évêque, ya Philippe
- Joyeux anniversaire d'ordination sacerdotale aux abbés:
* Laurent Maa Ngende: économe du diocèse
*Emmanuel Nduite: curé de la paroisse Ngondo Anuarite/ Ibamba
*Bernadone Mbomoyi: Vicaire à Marie Reine/ Kutu
* Eric Mbo : Vicaire à Ste Croix / Bokoro et préfet du collège de Bokoro
* Marcel Nduaya: Vicaire à Mushie et préfet d'école
- Anniversaire de décès: il y a six ans, il avait plu au Seigneur de rappeler à lui son serviteur l'abbé Ignace Ngazin, ancien recteur du petit séminaire de Bokoro et ex curé de Ste Croix Bokoro. L'abbé Ignace Ngazin a formé la majorité du clergé du dioèce d'Inongo.
mercredi 4 janvier 2012
4 janvier, journée consacrée aux martyrs de l’indépendance de la RDC.
L'Eglise au Congo prie pour ces martyres, pour la paix et pour que le sang ne soit plus répandu pour la conquête de la liberté.
" A chacun, je demanderai compte de la vie de son frère » (Gn 9, 5) : la vie humaine est sacrée et inviolable"
Dieu se proclame Seigneur absolu de la vie de l’homme, formé à son image et à sa ressemblance (cf. Gn 1, 26-28). Par conséquent, la vie humaine présente un caractère sacré et inviolable, dans lequel se reflète l’inviolabilité même du Créateur. C’est pourquoi, Dieu se fera le juge exigeant de toute violation du commandement « tu ne tueras pas », placé à la base de toute la convivialité de la société. Il est le « goël », c’est-à-dire le défenseur de l’innocent (cf. Gn 4, 9-15 ; Is 41, 14 ; Jr 50, 34 ; Ps 19 18, 15). De cette manière, Dieu montre aussi qu’« il ne prend pas plaisir à la perte des vivants » (Sg 1, 13).
Le précepte « tu ne tueras pas » indique l’extrême limite qui ne peut jamais être franchie.
La vie est confiée à l’homme comme un trésor à ne pas dilapider, comme un talent à faire fructifier. L’homme doit en rendre compte à son Seigneur (cf. Mt 25,14-30 ; Lc 19,12-27).
Tu ne tueras pas !