dimanche 28 février 2021

La présentation de la lettre de la Cenco sur les personnes âgées: le diocèse d'Inongo présent!

Le samedi 27 février 2021, les évêques de la CENCO ont lancé officiellement une lettre pastorale sur les personnes âgées intitulée « Vieillissant, il fructifie encore » (Ps 92 (91), 15). 

La présentation de la dite lettre a eu lieu dans la salle de conférence du Centre Interdiocésain. Elle a été faite par Son Excellence Mgr Marcel UTEMBI, Archevêque de Kisangani et Président de la CENCO qu’accompagnaient son Vice-président Mgr José MOKO, Mgr Timothé BODIKA, président de la Commission épiscopale pour l’apostolat des laïc et l’Abbé Donat NSHOLE, Secrétaire de la CENCO.

Ont pris part à cette conférence: l’abbé Pierrot EZOKA, responsable de notre maison diocésaine à Kinshasa et les sœurs Jacqueline BOLINGA, Adolphine UMBA, Charlotte UMBA et Blandine NKOSO.

Le document culmine sur une série de recommandations aux jeunes, aux personnes âgées elles-mêmes, aux agents de l’Evangélisation, spécialement les prêtres et ceux qui les assistent, et aux membres de la communauté chrétienne.

Après la conférence, nos représentants qui ont été rejoints par l’abbé François MAMVE, le vice-économe,  ont partagé un moment d’échange et de fraternité avec l’Abbé Donat.


mercredi 17 février 2021

L’homélie du Pape François de ce Mercredi des Cendres : 17 Février 2021

Nous publions, ci-dessous, l'homélie que le Pape François a prononcée aujourd’hui le 17 Février, après la proclamation du Saint Evangile. Le texte orignal est en italien.

Nous commençons le cheminement du Carême. Il s'ouvre par les paroles du prophète Joël, qui indiquent la direction à suivre. C'est une invitation qui nait du cœur de Dieu qui,  avec les bras ouverts et les yeux pleins de nostalgie, nous supplie: «Revenez à moi de tout votre cœur» (Jn 2,12). Revenez à moi. Le Carême est un voyage de retour à  Dieu. Combien de fois, affairés ou indifférent, lui avons-nous dit: "Seigneur, je viendrai à Toi plus tard, attends ... ".  Aujourd’hui, je ne peux pas  mais demain je commencerai à prier et à faire quelques choses pour les autres. Et ainsi un jour après l'autre. Maintenant, Dieu fait appel à notre cœur. Dans la vie, nous aurons toujours des choses à faire et nous aurons des excuses à présenter, mais, frères et sœurs, aujourd'hui c'est le moment de revenir à Dieu.

Revenez à moi, dit-il, de tout votre cœur. Le Carême est un voyage qui implique toute notre vie, tout notre être. C'est le temps pour vérifier les chemins que nous sommes entrain de parcourir pour retrouver la voie qui nous ramène à la maison, pour redécouvrir le lien fondamental avec Dieu de qui dépend toute chose. Le Carême n'est pas une collection de bonnes actions, c'est discerner où est orienté notre cœur. C'est cela le centre du Carême: vers où est orienté mon cœur? Essayons de nous demander: où me conduit le navigateur de ma vie, vers Dieu ou vers mon moi? Est-ce que je vis pour plaire au Seigneur ou pour être remarqué, loué, préféré, à la première place et ainsi de suite? Ai-je un cœur "qui danse", qui fait un pas en avant et un pas en arrière, qui aime un peu le Seigneur un peu le monde ou un cœur ferme en Dieu? Je me complais dans mon hypocrisie, ou est-ce que je lutte pour libérer mon cœur des duplicités et des mensonges ou faussetés qui l'enchainent?

Le voyage du Carême est un exode, c'est un exode de l'esclavage vers la liberté. Ce sont quarante jours qui rappellent  les quarante années pendant lesquelles le peuple de Dieu a voyagé dans le désert pour retourner dans sa patrie. Mais comme il a été difficile de quitter l'Égypte! Il a été plus difficile de quitter l'Égypte de cœur du peuple de Dieu, cette Égypte qu'ils portaient toujours en eux, que de quitter la terre d'Égypte ... Il est très difficile de laisser l'Égypte. Durant la marche, il y avait toujours la tentation de regretter les oignons, de revenir en arrière, de se lier aux souvenirs du passé, à quelque idole. Il en est ainsi pour nous aussi: le voyage de retour à Dieu est entravé par nos attachements malsains, il est retenu par les liens séduisants des vices, par les fausses sécurités de l'argent et des apparences, par la lamentation  de se croire toujours victime, qui paralyse. Pour se mettre en marche, ces illusions doivent être démasquées.

Mais demandons-nous: comment alors procéder dans le cheminement vers Dieu? Les voyages de retour écoutés dans  la Parole de Dieu, nous viennent en aide.

Tournons-nous vers le fils prodigue et  nous comprenons qu'il est temps aussi pour nous de revenir ver le Père. Comme ce fils, nous  avons nous aussi  oublié le parfum de la maison, nous avons  dilapidé des biens précieux pour de choses de moindre valeur et nous nous retrouvons mains vides et le cœur mécontent. Nous sommes tombés: nous sommes des enfants qui tombent continuellement, nous sommes comme de petits enfants qui essayent de marcher mais qui vont au sol, et ils ont besoin d'être relevés à chaque fois par papa. C'est le pardon du Père qui nous remet toujours  debout: le pardon de Dieu, la confession, est le premier pas de notre voyage  retour. J'ai dit la confession, et je le recommande aux confesseurs : soyez comme le père, pas avec le fouet, mais avec l'accolade.

Ensuite, nous devons revenir à Jésus, faire comme ce lépreux guéri qui est revenu pour le remercier. Dix d'entre eux avaient été guéris, mais lui seul était aussi sauvé, parce qu'il était revenu vers Jésus (cf. Lc 17, 12-19). Nous tous, nous avons des maladies spirituelles, nous ne pouvons pas les guérir  tout seuls; nous avons tous des vices profondément enracinés, seuls nous ne pouvons pas les éradiquer; nous avons tous des peurs qui nous paralysent, nous ne pouvons pas les vaincre tout seuls. Nous devons imiter ce lépreux qui est revenu vers Jésus et s'est jeté à ses pieds. Nous avons besoin de la guérison de Jésus, nous devons mettre nos blessures devant lui et lui dire: «Jésus, je suis ici devant Toi, avec mon péché, avec mes misères. Tu es  le médecin, tu  peux me libérer. Guéris ma lèpre.  "

Encore: la Parole de Dieu nous demande de revenir au Père, nous demande de revenir à Jésus, et nous sommes appelés à revenir à l'Esprit Saint.  La cendre sur la tête nous rappelle que nous sommes poussière et que nous retournerons en poussière. Mais sur notre poussière, Dieu a soufflé son Esprit de vie. Alors nous ne pouvons pas vivre en poursuivant la poussière, en suivant les choses qui existent aujourd'hui et disparaissent demain. Revenons à l'Esprit, Dispensateur de vie, revenons au Feu qui fait renaître nos cendres, à ce Feu qui nous enseigne à aimer. Nous serons toujours poussière mais,,comme le dit une hymne liturgique, poussière amoureuse. Retournons prier l'Esprit Saint, redécouvrons le feu de la louange, qui brûle les cendres de la lamentation et de la résignation.

Frères et sœurs, notre voyage de retour à Dieu n'est possible que parce qu'il y a eu son voyage vers nous. Sinon, cela n'aurait pas été possible. Avant que nous allions à  lui, il est descendu vers nous. Il nous a précédés, il est venu à notre rencontre. Pour nous, il est descendu plus bas que nous ne pouvions l'imaginer: Il s’est  fait péché, il s'est fait  mort. C'est ce que nous rappelle saint Paul: " Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." (2Co 5, 21). Pour ne pas nous laisser seuls et nous accompagner dans notre marche, il est descendu dans notre péché et dans notre mort. Notre voyage est donc de se laisser prendre par la main. Le Père qui nous appelle à revenir est Celui qui sort de la maison pour venir nous chercher; le Seigneur qui nous guérit est celui qui s'est laissé blesser en croix; l'Esprit qui nous fait changer de vie est Celui qui souffle avec force et douceur sur notre poussière.

Voici la supplication  de l'Apôtre: "Laissez-vous Réconcilier  avec Dieu" (v. 20). Laissez-vous réconcilier: cette marche ou cet itinéraire ne repose pas sur notre force; personne ne peut être réconcilié avec Dieu avec sa propre force, il ne le peut pas. La conversion du cœur, avec les gestes et les pratiques qui l'expriment, n'est possible que si elle part de la primauté de l'action de Dieu. Ce ne sont pas nos capacités et nos mérites à exhiber qui nous font revenir à Lui mais sa grâce à accueillir . La grâce nous sauve, le salut est pure grâce, pure gratuité. Jésus nous l'a dit clairement dans l'Évangile: ce qui nous rend justes, ce n'est pas la justice que nous pratiquons devant les hommes, mais la relation sincère avec le Père. Le début du retour à Dieu est de reconnaître que nous avons besoin de LUI, que nous avons besoin  de sa miséricorde et de sa grâce. Voici la voie juste, la voie de l'humilité. Est-ce que je sens que j'ai besoin  d ou est-ce que je me sens autosuffisant?

Aujourd'hui, nous baissons la tête pour recevoir les cendres. A la fin du Carême, nous nous abaisserons encore plus pour laver les pieds des frères. Le Carême est une descente  humble au dedans de nous-mêmes et vers les autres. C'est comprendre que le salut n'est pas une ascension vers la gloire, mais un abaissement par amour. C'est nous faire petits. Sur ce chemin, pour ne pas nous perdre, mettons-nous devant la croix de Jésus: c'est la cathèdre silencieuse de Dieu. Regardons chaque jour ses plaies, les plaies qu'il a portées au ciel  et qu'il fait voir au Père, tous les jours dans sa prière d'intercession. Dans ces ouvertures, reconnaissons notre vide, nos défauts, les blessures du péché, les coups qui nous ont blessés. Pourtant, là, nous voyons que Dieu ne nous pointe pas du doigt, mais nous ouvre les mains. Ses plaies sont ouvertes  pour nous et nous avons été guéris par ces blessures (cf. 1 Pt 2,25; Is 53,5) 

Embrassons-les et nous comprendrons que là, dans les vides de la vie les plus douloureux, Dieu nous attend avec son infinie miséricorde. Parce que là où nous sommes les plus vulnérables, où nous avons le plus honte, Il est venu à notre rencontre. Et maintenant qu'il est venu à notre rencontre, il nous invite à revenir à  lui, pour retrouver la joie d'être aimé.

 ( Le texte original est en italien)!

Visite canonique de Mgr l’évêque au grand séminaire st Cyprien de Kikwit

Dans l’Exhort. apost. post-synodale Pastores dabo vobis  du Pape  JEAN-PAUL II, on lit entre autres: «Comme manifestation de sa responsabilité première dans la formation des candidats au sacerdoce, l’Évêque visitera souvent le séminaire, ou les étudiants de son diocèse qui résident dans le séminaire interdiocésain ou dans un autre séminaire, s’entretenant cordialement avec eux de sorte qu’ils puissent prendre du temps avec lui. L’Évêque considérera une telle visite comme un des moments importants de sa mission épiscopale, puisque sa présence au séminaire aide à insérer cette communauté spécifique dans l’Église particulière, la pousse à réaliser la finalité pastorale de la formation et à donner le sens de l’Église aux jeunes candidats au sacerdoce ».

Notre évêque, Son Excellence Mgr Donatien Bafuidinsoni, a visité nos grands séminaristes au grand séminaire régional St Cyprien de Kikwit où  notre diocèse a 11 grands séminaristes dont 4 en première année, deux en deuxième année  et 5 en troisième année .

Les Evêques de la province du Grand Bandundu, en effet,  forment leurs séminaristes en philosophie au grand séminaire interdiocésain saint Augustin de Kalonda et pour la théologie, au grand séminaire  régional saint Cyprien de Kikwit.  

La présence de l'évêque, poursuit  le même  texte, a une valeur particulière, non seulement parce qu'elle aide la communauté du séminaire à vivre son insertion dans l'Église particulière et sa communion avec le Pasteur qui la guide, mais aussi parce qu'elle authentifie et sert la finalité pastorale qui caractérise toute la formation des candidats au sacerdoce. Surtout, en étant présent au milieu des candidats au sacerdoce, et en leur faisant part de tout ce qui regarde la marche pastorale de l'Église particulière, l'évêque apporte un élément fondamental à leur formation au « sens de l'Église », qui est une valeur spirituelle et pastorale centrale dans l'exercice du ministère sacerdotal.

lundi 15 février 2021

Récit d’un voyage d’apostolat par l’abbé Laurent Maa Ngende

Notre visite pastorale à Bankaie a commencé le samedi 13 février 2021 à 11h00. Le lac était agité mais le Seigneur a fait grâce. Nous avons récupéré l'Assistant Pastoral Edouard à Mpanza car nous devrions visiter Bankaie qui est dans sa Sous Paroisse. Notre délégation était composée de 52 personnes dont 45 choristes de la Chorale Mater Dei, le chauffeur et 6 servants de messe. 

Nous sommes arrivés à Bankai à 17h10. L'accueil était très chaleureux. Le soir, nous avons eu un entretien avec les catéchumènes qui allaient recevoir les sacrements dimanches. Et le matin, c'était la confession suivie  de la messe  qui était animée par la chorale Mater Dei et  s'est déroulée dans un climat de prière et de recueillement. La communauté était dans la joie d'avoir reçu 22 nouveaux chrétiens qui ont aussi reçu les autres sacrements d'initiation chrétienne selon les normes de l'Église.


 A la fin de la messe, l'Assistant Pastoral a remercié le Curé pour sa visite dans un contexte difficile car la paroisse saint Albert n’a pas un moyen de transport de masse pour des telles cirsconstances et le moteur hors bond qu’elle utilise pour ces voyages, elle le loue auprès d’un  particulier. La lettre du curé adressée à tous les chrétiens de la paroisse a aussi été lue.  Dans ce document, le Curé à insisté sur la nécessité pour tous nos chrétiens de devenir des missionnaires pour faire incarner l'Évangile dans nos milieux de vie, il à insisté sur la réalité de l'expérience des CEVB . Il est revenu aussi sur un profond aggiornamento de nos structures ainsi que sur la nécessité pour tous de participer à l'apostolat en s'acquittant du dernier de Saint Pierre. Dans notre prise de parole, nous avons demandé à nos chrétiens de prendre au sérieux le sens d'appartenance à l'Église, Corps du Christ . Nous les avons exhorté  à bannir la mentalité qui accorde trop d'importance aux sacramentaux tout en négligeant les sacrements. Nous avons aussi attiré l'attention des uns et des autres sur les conséquences du divorce pour l'avenir des enfants.  C'était une grande ferveur à la sortie de la messe. 


A 15h00 nous avons tenu une réunion avec le comité de la Sous Paroisse et avons affermi cette communauté. Vers 17h00. nous avons organisé une prière pour les malades et à 19h00, une soirée récréative a été organisée.

Le lundi matin, après l'Eucharistie du matin, nous avons rendu visite aux malades qui désiraient la communion. Parmi eux, une vielle femme de plus de 95 ans venue de Ngelo. Elle a jubilé de joie comme Anne. A 11h30, nous avons quitté Bankaie. Après l’escale à Mpanza pour permettre à l’assistant pastoral  de rejoindre sa famille, nous avons continué notre voyage sur Inongo. Nous étions arrivés à 18h10.

 Nous louons le Seigneur pour ses merveilles. Nous en profitons pour dire notre reconnaissance à la communauté de Bankai et un grand merci  à la Chorale Mater Dei d'Inongo et à tous ceux qui ont fait cette expérience pastorale  avec nous.

Abbé Laurent Maa Ngende

Curé de la paroisse St Albert/ Inongo

lundi 8 février 2021

Annonce décès de Gustavie Issay

C’est avec une grande douleur que l’abbé Jean-Paul Issay annonce le décès de sa jeune sœur Gustavie Issay. Elle a quitté paisiblement la terre des hommes cette nuit à l’hôpital de Bokoro après une lutte acharnée contre la maladie. 

Arrachée prématurément à la vie, elle laisse à son mari, ses enfants, ses parents, ses frères et sœurs un vide incommensurable, qu’elle remplissait chaque jour avec son amour et sa gentillesse. Travailleuse et courageuse, elle était appréciée de tous.

A Inongo, pour ne faire qu’un exemple, elle a contribué activement au rayonnement du groupe apostolique Foyer chrétien; elle y a animé des sessions de formation et a imprégné un esprit chrétien aux couples afin que les familles soient des petites églises domestiques. Sa personnalité si attachante et joyeuse nous manque déjà. 

La maladie a été plus forte malgré son jeune âge, mais elle ne volera pas les souvenirs que nous gardons au fond de nos cœurs. C’est à nôtre tour de joindre nos mains pour invoquer le Père du ciel afin que notre sœur Gustavie reçoive la récompense promise aux élus.


RIP

samedi 6 février 2021

Levée de corps et inhumation de Mr Jean-Claude Welo

La cérémonie de levée du corps de Mr Jean Claude Welo, frère de l’abbé Pierre Welo et de la sœur Sylvie Welo, aussi  neveu de l’abbé Theo Bola, a eu lieu ce matin à l’hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa. 

Une forte délégation du diocèse, conduite par Mgr l’évêque, a participé à ce dernier hommage . 


Mr Jean Claude  a regagné sa dernière demeure, au cimetière Nécropole, sous la prière des proches, parents et amis.  Paix à son âme!


 

Père de lumière, Tu es le Dieu d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Tu vois notre peine et notre douleur. Au lieu de la joie, il y a du chagrin. Prends en main notre tourment, nos questions et nos cris. Seigneur, accorde-nous ton appui car ta bienveillance dure toute la vie. Amen. (Ps 10,14 ; Ps 30,7 et 11)



 


 Nous croyons que le Christ est ressuscité des morts;

il est le premier-né d’entre les morts.   

C’est pourquoi nous remettons  notre

frère Jean-Claude entre les mains du Dieu vivant;   

nous attendons la résurrection.

Seigneur, donne ton repos à tes fidèles

et que ta lumière resplendisse pour eux.

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj
31.03. 2018-

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm
(06.01.1954-12.06. 1967) + 18.08.16

Mgr Léon LESAMBO

Mgr Léon LESAMBO
(12.06. 1967-22.07. 2005) + 19.11.17

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm
27.07.2005-31.03. 2018

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE
BOKORO