samedi 31 janvier 2009

Honneur aux anciens...

 
Oui, les anciens savent nous inviter avec enthousiasme, énergie , optimisme et joie......
Bravo " Ya Philippe" pour le courage et l'exemple de la joie de vivre....
Un petit clin d'oeil à l'Abbé Tati.... et bien sûr bravo à tous qui ont suivi cet exemple...Certains muscles étaient probablement raide le lendemain, mais quel bonheur  d'avoir travailler ensemble.....
 
Voyageuse

Notre évêque prêche par l’exemple : le plus grand parmi vous sera votre serviteur!( Luc 22,26).

 

Un travail public (en lingala Salongo) a été organisé à Inongo au centre oecuménique des jeunes. C'était ce 24 Janvier, l'avant dernier jour de la prière pour l'unité des chrétiens. C'était prévu que les chefs spirituels de toutes les confessions soient présents à la fin du travail pour organiser la rencontre.

Grande surprise: tôt le matin Mgr l'évêque sort de sa maison en tenue de travail avec une machette à la main. Il prend la direction du centre œcuménique où avec sa machette ( coupe coupe) à la main, il a commencé à tailler les hautes herbes…

Son exemple a poussé tous au travail …..

Félicitation ya Philippe.

 

  1. Mgr l'évêque a été le premier avec sa machette à travailler au centre en présence de tous.
  2. Quand ils l'ont vu travailler, les jeunes présents au centre ont commencé à l'applaudir.
  3. Même les religieuses présentes au centre s'étonnent que Mgr soit le premier à travailler.
  4. L'abbé José Monsengwo, économe du diocèse, a lui aussi pris part au travail public organisé.
  5. A coté de Mgr au travail, le pasteur protestant.


       
                
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                ! M
               

vendredi 30 janvier 2009

Bonne chance

Félicitations Mr l''Abbé Didier Epambale, bonne chance pour les études et bon séjour à Rome, la ville éternelle.
 
Voyageuse

L 'abbé Didier Epambale aux études à Rome


Mgr l'évêque informe que l'abbé Didier Epambale a obtenu le visa pour entrer en Italie et continuer les études à  Rome. Il va faire le latin, la langue officielle de l'Eglise…très utile non seulement pour certains documents de la curie diocésaine mais aussi pour l'enseignement au petit séminaire par exemple où l'on fait la section littéraire.  Il fréquentera l'université pontificale salésienne, facultés  des lettres classiques et chrétiennes. Depuis qu'il a été ordonné pretre ( 2006), il était professeur de latin au Petit séminaire de Bokoro.

Normalement, l'abbé Didier  devait déjà  être à Rome depuis Septembre 2008 mais il s'est posé un problème de passeport qui manquait dans tout le pays. Il partira de Kinshasa la semaine prochaine pour Rome.

Pendant ses études à Rome, l'abbé habitera le sanctuaire marial « della Madonna del divino Amore ».  Il  sera donc ensemble avec les abbés Joseph Nduita et Félicien Boduka. Pour rappel, l'abbé Jean-Willy Bomoi est resté pendant tout le temps de ses études à Rome dans ce sanctuaire marial.

       
                
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                ! M
               

Bon Anniversaire....

Bon Anniversaire sacerdotal à tous les Abbés , avec un petit clin d'oeil spécial à mon ami J.Paul Lokutu. J'espère qu'il va bien dans sa paroisse de Makaw et que Le Seigneur soit votre guide à tous.
 
 
Voyageuse

jeudi 29 janvier 2009

Joyeux anniversaire d’ordination aux abbés J. Paul Lokutu, Godé Ngabelo et Blaise Ilinke

Joyeux anniversaire d'ordination sacerdotale aux abbés:

 

  1. Jean-paul Lokutu, curé de la paroisse Ste Thérèse de l'Enfant Jésus - Makaw
  2. Godefroid Ngabelo, curé de la paroisse Ste Croix – Bokoro
    3.   Blaise Ilinke, Rome
 
Photos:
 
  1. L'abbé Lokutu , curé de Makaw ( le 1er à droite) avec l'abbé Isapo Jean-Pierre et la sr Wivine Mbo Nsele à la piste d'aviation de Semendwa
  2. Une vue de l'Eglise Ste Thérse del'Enfant Jésus/ Makaw
  3. La cure de la paroisse Ste Croix- Bokoro
  4. L'abbé Godé Ngabelo, curé de Ste Croix/ Bokoro
  5. L'abbé Ilinke Blaise avec Mgr Laurent Monsengwo à Rome


       
                
                           

mercredi 28 janvier 2009

VIVRE D'ESPOIR.....

 
 
dans un avenir meilleur, j'en suis certaine vit au fond du coeur de chacun et chacune à Inongo et dans le Congo en général.
   Nous qui vivons dans ce monde de  technologie où tout doit aller de plus en plus vite, car il faut le rendement,..... pouvons effectivement interprêter les derniers récits de différentes façons...mais celui ou celle qui connaît ne fût ce qu'un peu  le Congo sait que c'est un peuple courageux.
   On sait aussi que dans toutes circonstances  de la vie le chant et la danse sont présentent. Pour ceux qui ont suivi régulièrement le  "blog" depuis plus d'un an et demi à eu l'occassion de prendre conscience  du travail qui se réalise à Inongo., des efforts qui sont faits...mais aussi la joie de vivre de ce peuple....
  Sans avoir été à Inongo, mais grâce  au "blog" je me rends compte que c'est un écrin de verdure, avec un lac qui envoûte....( merci pour la belle belle fleur du "bougainvillé" si je ne me trompe.)
 A un jeune ami, qui un jour pleurait sur son "Maindombe" j'ai essayé de donner un peu d'espoir et lui ai montré quel avenir pouvait avoir le Maindombe. J'en donne ici quelques extraits: - " Sait tu qu'à Inongo on restaure Totaka, qui permettra déjà aux gens de mieux exporter leurs denrées...Puis le Maindombe deviendra Province et Inongo le centre. Nous pouvons espérer que petit à petit l'avenir sera meilleur.Il faudra du temps, mais je suis certaine qu'avec courage les gens y parviendrons.
 
    - " Croyez-moi le Maindombe deviendra une province que l'on visitera , le tourisme s'y installera, mais alors on devra faire très attention de ne pas abîmer cette beauté naturelle de la région,cela aussi serait dommage. Le développement et l'exploitation des richesses ; sont nécessaire, il faut que le peuple en profite, mais il y aura le risque que l'on abîme la beauté naturelle des régions.Ce sera une grande bataille à livrer, mais je suis certaine que la jeunesse future réalisera ce projet. Aie confiance dans l'avenir, le Maindombe deviendra grand. C'est la vision que j'avais et que j'ai toujours !
 
Depuis lors je sais aussi qu' Inongo est grand; qu'il y a des grandes écoles, donc beaucoup de jeunes?  Qu'il y a des ateliers, que dans le courant de l'année 2008 des initiatives ont été prises par les gens comme entr'autre fin octobre  2008 l'inauguration d'une jeune institution pour handicapées. Il y a eu la réunioin des jeunes des différentes  religions, qui sont partis pleins d'enthousiasme et je suis certaine des projets pleins la tête.....
   Peut être qu'un jour vous pourriez aussi nous faire particper  aux projets des jeunes, nous expliquer comment ils s'y prennent.... nous décrire un peu leur vie.
  Que devient la jeune institution pour handicapés-  arrivent ils par avoir de l'aide?_ Quel est leur combat pour être accepté ?
Vous voyez que ceux qui suivent votre "blog" peuvent comprendre votre vie dans le vrai sens du terme. Je termine avec une petite phrase de mon jeune ami quand il a réalisé que des petits pas en avant se faisaient ; " C'EST VRAI ,IL  FAUT TOUJOURS ESPERER "
 
 
Voyageuse
 
  
 
 
 
 
            
 
 
 
 

Nous croyons en un avenir meilleur!


Nos articles de ces jours vont ont laissé peut être un peu perplexe sur le Maindombe…sur le diocèse d'Inongo. Certains ont cru que c'est une terre de souffrance, d'autres ont loué les efforts qui se font. Derrière tout cela, nous voulons aussi faire comprendre qu'un grand travail est entrain de se faire…nous avons une belle nature, nos jeunes sont capables de beaucoup de choses, il y a dans notre peuple une forte volonté de vivre et de changer la misère en vraie joie. Nous prêchons l'espérance, nous voulons retrousser les manches, mettre la main dans la pâte et changer notre monde. Nous ne nous décourageons pas.  Nous croyons en un avenir meilleur

Même si le monde est ce qu'il est, nous savons que le Seigneur nos aime. Son amour est éternel.  Raison pour la quelle , malgré nos souffrances, il y a encore en nous ce sourire qui provient du cœur. Tous, en commençant par l'évêque, nous sentons en nous la responsabilité de faire quelque chose pour notre peuple, de le traîner vers les idéaux nobles. Même si la seule bonne volonté ne suffit pas,  la dernière chose qui mourra en nous sera l'espérance.

 

Photos :

 

  1. Mgr est le premier à faire comprendre au peuple que rien ne nous abattra. Ici il danse avec un groupe des danseurs à Inongo durant une manifestation publique.
  2. Nos jeunes sont notre espoir, ils croient en un avenir meilleur.
  3. Ces jeunes filles de l'école maternelle ont droit à une vie digne, leur vivacité nous interpelle.
  4. Voyez leur sourire…malgré la souffrance, ils ne le perdent jamais.
  5. Un bourgeon germera…malgré la durée de la nuit, le soleil surgit toujours ( proverbe africain).
 
"Antenne" de Rome,
 
Jean-Willy BOMOI
Abbé.
       
                
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                ! M
               

mardi 27 janvier 2009

Oui Félicitations.......

Tout au long de l'année 2008 j'ai eu la joie grâce aux  reportages de l'Abbé Henri Godé de suivre une grande partie de la vie du diocèse d'Inongo..Il nous a permit de participer  aux joies, car des joies vous en avez beaucoup malgré les difficultés de la vie et cela aussi est admirable et une grande richesse. Il nous a aussi fait participer au dur labeur des prêtres, et à travers ses récits on sent en lui ce désir, cette poussée de vouloir nous faire connaître le travail des prêtres.et ce petit message est aussi un "MERCI" pour son dévouement d'être là a chaque instant pour nous guider à travers le travail des prêtres et d'y contribuer de sa personne, alors qu'il a déjà une fonction qui prend tout son temps.
   Qu'ont ils cet es hommes qui se donnent corps,  coeur et âme à leur labeur....qui sillonnent les routes dans des conditions effroyables.....qui ne se contentent pas d'annoncer la bonne nouvelle, mais qui se retroussent aussi les manches en s'intégrant parmi le peuple cultivant champs, en créant des espaces où ils apprennent à mieux gérer leur culture. En écrivant ceci je fais un petit "clin d'oeil " à l'Abbé Egide et à travers lui à tous les autres qui travaillent dans des conditions difficiles.
 Oui malgré la vie dure, la lutte de chaque jour pour être à l'écoute de l'autre, tous gardent le sourire. Jésus reviendrait sur terre, c'est ainsi qu'il vivrait, parmi son peuple... pauvre parmi les pauvres, .... le soir venu il  regarderait ce peuple  avec le sourire, il regarderait comment chaque famille serait réunit autour du feu pour manger le seul repas du jour, il regarderait les enfants gambader avant d'aller dormir, il écouterait le tam tam qui annonce une nouvelle ou invite à la danse et il aura le sourire.
  Vous le rencontrerez sur la route et Il vous sourira et on dira; malgré cette vie Il garde le sourire. C'est la vie de Jésus que ces prêtres traduisent dans la leur, leur sourire je pense est une joie profonde d'union avec Celui qui les a appelés.
  Mais ne nous trompons pas, ne pensons pas qu'ils vivent allègrement cette lutte de chaque jour. Eux aussi savent qu'un monde moderne existe, un monde qui gaspille les bienfaits de la terre, un monde qui pourrait aider le peuple à vivre mieux.  Derrière leur sourire peut cacher une grande souffrance que seuls eux  connaissent. et que le soir venu à l'abris des regards , quand ils se recueillent devant Le Seigneur, lui confiant leurs espoirs, leurs difficultés, une larme coule "
 Faire connaître leur travail, leur courage à ce monde moderne au delà des océans, à ce monde où règne un certain égoïsme, ce monde qui developpe une violence extrème et cela depuis le plus jeune âge. A ce monde là "Portons le témoignage de ces hommes qui luttent chaque jour pour apporter un peu de douceur à leur peuple" et disons
  "Regarder ils gardent le sourire, ce sourire qui veut dire; " Quelque chose de plus profond nous habite"
 
Mes pensées priantes de ce jour vont vers ces prêtres qui sont  inconnu, mais tellement connu du Seigneur.
 
 
 
Voyageuse

Nous vous admirons chers amis pretres, courage et félicitation!

Hier nous avions parlé de la religieuse qui, avec la moto de sa communauté, résout pas mal des problèmes de transport. Je remercie de tout cœur mr Norbert Mbu Mputu et notre chère voyageuse pour leur réaction à cette lettre.

Aujourd'hui nous voulons fixer l'attention sur le zèle apostolique de nos confrères prêtres qui font l'apostolat dans des conditions parfois très pénibles. Nous ne prenons que deux exemples parmi tant d'autres.

Nous sommes à Nkaw, paroisse St Camille. Notre confrère Béni qui fut curé ( il est pour le moment nommé économe du grand Séminaire interdiocésain St Augustin à Kalonda) a fait un travail qui mérite d'être loué.  Il a usé tous les moyens possibles pour visiter tous les chrétiens de sa paroisse (moto, vélo, pirogue).  A Nkaw, une jeep ne peut pas arriver à cause du mauvais état de la route.

Nous voulons aussi citer l'exemple de l'abbé Henri Godé MbawMbaw, secrétaire de l'évêque et chancelier. Il lui arrive aussi, d'aller visiter les chrétiens dans les villages. Les photos vous montrent les conditions du voyage. Par faute des moyens adéquats, le catéchiste est venu le prendre dans une toute petite pirogue à pagaie. Après 3 heures de voyage sous un soleil de plomb, il fallait laisser la pirogue et traverser un tout petit ruisseau à pied avant de rejoindre le village où les chrétiens l'attendaient pour la sainte messe. Malgré tout cela, ce qui est curieux, est que nos confrères continuent à garder le sourire. Signe que quand on connaît ce que Jésus apporte dans la vie des autres, les ruisseaux, les mauvaises routes, la foret…sont de petites importances...longonya!

  Photos:
  
  1. L'abbé Béni traverse un pont avec la moto, en route pour l'apostolat.
  2. Quand le ruisseau n'est pas profond, il passe avec sa moto dans l'eau pour éviter des risques.
  3. Il arrive qu'il utilise aussi la pirogue, seul avec une pagaie.
  4. Parfois pour aller plus vite, il faut utiliser la bicyclette, en pleine zone de foret
  5. L'abbé H.Godé, secrétaire chancelier dans une toute petite pirogue, en route pour l'apostolat.
  6. Pour arriver au village, il faut traverser ce petit ruisseau, malgré les pieds dans l'eau, il garde son sourire..
 

Chers amis, nos prières vous accompagnent et le Seigneur qui scrute "les coeurs et les reins" pourvoira.

 
De Rome,
 
Jean-Willy, abbé!
   
                
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                ! M
               

lundi 26 janvier 2009

Félécitations à la Soeur Adjeta

 
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt, d' admiration  et le sourire aux lèvres les exploits de Soeur Mwasi-mobale ! Je voudrais la féliciter de son courage et en regardant bien la photo je vois une moto soignée, qui brille et une femme forte qui affronte les  situations avec courage. Non, il ne faut pas en pleurer, mais se demander si à partir de ce fait on  ne peut pas trouver d'autres solutions.
   J'ai aussi lu la lettre de Mr Mputu Albert et oui il m'a fait revivre d'autres souvenirs en mémoire.  Merci Mr Mputu Albert.
   Nous vivons dans un monde moderne dit-on. Pourquoi des Soeurs et des Abbés ne pourraient-ils pas suivre des cours de technicien, d'éléctricien, mécanicien et autres professions . Avoir des gens qui peuvent dépanner les autres, qui vont former par leurs exemples des hoimmes et des femmes capables de continuer leur travail.
  Des hommes et des femmes qui pourront améliorer le sort de tout un peuple. Des professionnels qui pourraient avec un peu d'imagination trouver une solution pour réparer une conduite d'eau... qui avec ce que l'on trouve sur place pourraient peut être créer un puits .... Je dirai : "allons mes Soeurs n'ayez crainte d'entreprendre des études et des actions que l'on attribue souvent aux hommes, nous vivons dans un siècle où la femme est souvent un exemple pour les hommes"  Et vous Messieurs les Abbés  faites de même, entreprenez des cours qui avec des moyens modernes peuvent servir votre communauté, votre peuple.
  L'imagination humaine est riche et peut produire des miracles., et reprenez le flambeau de ceux qui sont partis.; de ceux que Mr Mputu Albert semble avoir bien connu.
 
Il me reste une chose à dire "bravo Soeur Adjeta, la femme forte. Puisse d'autres suivre votre exemple et vous verrez des miracles se produiront.
C'est à vous que je pense spécialement ce soir et vous dit toute mon amitié et vous souhaite  :"Bon courage"
 
 
Voyageuse
 
 

SOLUTIONS LOCALES : FELICITATIONS/ Réaction de Mbu Mputu Norbert


Monsieur l'abbé Jean-Willy,
Au lieu de croire à une fatalité, je suis plein d'admiration pour cette soeur. Lorsque je travaillais à Radio Elikya, la Radio Catholique de Kinshasa, j'animais une émission qui avait comme titre : "Solutions Locales". Voilà une bonne solution locale, très pragmatique. Mais, au fait, au-delà de la solution, nous devons pousser la réflexion plus loin.
Dans mon petit ouvrage prémonitoire "Cent d'Evangélisation du Mai-Ndombe par les Pères de Scheut", j'écrivais, d'une façon toute aussi prémonitoire, me plaçant dans l'optique de la célébration du centenaire, je me posais donc la question si nous ne vivions pas ce que je qualifiais alors de le "rupture du temps missionnaire". L'ouvrage ayant été publié en 1998, je me demandais si à la célébration du centenaire il n'y aurait plus aucune Soeur de l'Enfance de Jésus au Lac et que les Pères de Scheut ne garderaient peut-être plus que quelques missions. Je crois que la célébration en 2007 nous a donné raison. Mais, bien plus, je constatais aussi que les vieux missionnaires partaient, par l'effet de l'âge ou de la mort, et que les évangélisés les remplacions, mais ils y partient aussi avec quelque chose que nous n'avions pas copié, malgré notre foi ancrée sur Jésus-Christ. Il nous manquait une petite initiation à la promotion humaine, au développement... Voilà pourquoi feu Cardinal Etsou avait baptisé Radio Elikya, la radio pour la promotion humaine...
Quelques petits exemples : Père Etienne est parti de Bokoro et le vide se fait sentir, Père Viskens est parti aussi, le vide n'a pas été comblé, Elanga ya café ya Taketa, etc... Tout simplement parce que nous n'avions pas été entraîné et traîné de ce côté-là. Ce n'est pas notre faute. L'impression que l'évangélisation s'est arrêté quelque part. Combien des maisons en briques cuites sont encore construites ?... Combien des frères et abbés maçons avons-nous encore ?... Sommes-nous encore capables de générer des groupes électrogènes ?... (Je me souviens de Père Paul Vanderedt à Oshwe qui avait commencé déjà en 1987 - Ordination de l'Abbé Ngongo je crois - à metre en place l'energie solaire... Autant d'exemples.
Comme dit au début, ce que la soeur fait mérite d'être vulgarisé et surtout inscrit dans "la mondialisation" : comment user les motos et autres matériels disponibles pour avoir des solutions pratiques aux problèmes pratiques ?... Avec leur pragmatisme, au Royaume-Uni, cela s'appelle le "social entrepreneur" : j'ai par exemple eu un diplôme européen en montage et réparation des vélos...
Il faudra aujourd'hui aider la soeur à avoir du matériel, à aller se faire former, et surtout, chose importante, elle doit chercher à encadrer une autre soeur, un autre jeune prêtre ou séminariste; elle doit aussi chercher à continuer la curiosité dans des domaines nouveaux d'énergie solaire par exemple.... Pour revenir aux motos, dans mon ancien job aux Nations Unies, il y a avait un projet intéressant d'utiliser les motos comme des ambulances en y ajoutant une civière; on pouvait aussi utiliser les mêmes motos pour avoir de l'électricité. Je vais vite recontacter mes anciens collègues et voir ce qu'il en est de ce projet; je vais aussi prendre contact avec une petite ville du Pays de Galles qui vulgarise l'énergie solaire. C'est en communiquant, en organisant de network, que nous pouvions vaincre de nouveaux défis. Quant à la soeur, félicitations....
Votre ami et frère,
Norbert MBU-MPUTU,
Newport, Pays de Galles, Royaume-Uni


       
                
          

La vie au diocèse: Rions un peu….une religieuse “taximan”, les temps ont changé


Les temps ont changé. Il faut savoir s'adapter aux réalités de temps et de lieu. Les moyens de transport public n'existent plus. Si à Nioki, les bicyclettes ont pris la place des « taxi » avec le système Toleka, à Bokoro mutatis mutandis, une religieuse fait le « taxi » avec la moto da sa communauté non dans un  but lucratif mais pour le service des ses consoeurs et des abbés. Il s'agit de la soeur Boletoti Henriette, pour le familiers la sœur Adjeta. Les réalités du temps ont font que ses supérieures l'ont envoyée à Kinshasa faire la section mécanique. Nos soeurs diocésaines en effet, ont des groupes électrogènes, des motos, moteurs hors bords et autres engins mécaniques. Pour une petite réparation, elles recouraient aux mécaniciens de la cité qui n'étaient toujours pas disponibles ou exigeaient des prix qui ne correspondent pas au travail fait. Il fallait mettre fin à cette situation….une d'elles devait être à la disposition des engins pour les réparer…

 Finie ces études à Kinshasa, la sœur est affectée à Bokoro, au service de sa congrégation :  elle conduit la moto, charge les batteries le soir, répare les tubes et ampoules brûlées…..disons elle  a un atelier à Bokoro

Aucune des 3 communautés des soeurs à Bokoro n'a une jeep ou une voiture. L'unique moyen de déplacement ou de voyage par route est l'unique moto de la communauté. Comme Bokoro est à mi chemin ou à la croisée des chemins entre les diverses communautés du diocèse, cette sœur fait « le taxi » avec la moto: elle va laisser ces consoeurs où les exigences de la communauté les envoie (Ilombe/ pour Kutu, Inongo…, Taketa, Makaw). Si une sœur arrive d'Oshwe par exemple et qu'elle doit se rendre à Kutu, la soeur va la laisser à Ilombe pour qu'elle prenne la pirogue-  s'il n'y a pas un moyen de transport fluvial. Si une sœur doit aller à Makaw ( 120Km), c'est la soeur qui va la laisser avec cette moto. Il arrive qu'elle fasse, par jour, entre Ilombe et Bokoro quatre tours, transportant soit les abbés ou ses consoeurs.

Comme elle a fait la mécanique et qu'elle s'y prend très bien ( 120km/h), en affrontant parfois des ponts impraticables (une seule planche)…on l'a surnommée dans cette zone "Soeur mwasi mobali" c'est-à-dire  « femme forte ».

O tempora o mores…

Quel sentiment: faut-il rire ou pleurer! Vivra verra....

 

Photos:

 

1. La sœur se prépare pour faire « le taxi » : une consoeur doit voyager..

2. Elle contrôle l'huile, l'essence et la bougie…

3. Une vue du voyage

4. La photos de la sœur..

 

 

       
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                ! M
               

dimanche 25 janvier 2009

Dernier jour des prières pour l'unité des chrétiens


Aujourd'hui, l'Eglise Catholique célèbre  en la fête de la conversion de St Paul, le dernier jour des prières organisées pour l'unité des chrétiens.

 

Voici le programme de la journée à Inongo :

 

 de 15h00 a 17h20' : célébration de la parole

- 1ere lect. : ezech 37, 1-14 : pasteur  Mpia Mambe de la CEBU

- 2 ème  lect. Mat. 5,1-12 A : A. Jeff Belepe, recteur de l'école catéchétique d'Inongo

- rite pénitentiel et prière universelle

- invitation à la pénitence et demande de pardon (Mgr Philippe Nkiere)

- geste fraternel pour l'unité et baiser de pax

- prière pour l'unité

- collecte en faveur des prisonniers

Seront présents :

1.      La CEBU : Communauté des Eglises baptistes unies

2.      La  CBFC: Communauté baptistes du Fleuve Congo,

3.      La CDCC: Communauté des disciples du Christ au Congo

 

Photos:

 

  1. Deux filles protestantes présentent  deux bouquets des fleurs à Mgr lors de sa visite dans une communauté protestante  
  2. Les mamans protestantes avec leur uniforme «  Mokristu ajali mwinda » au cours d'une messe dans une chapelle catholique
  3. Généralement à la fin de la messe « œcuménique », tous les chrétiens dansent en forme de cercle, devant l'église pour manifester l'unité et la joie d'être chrétiens
  4. Le prêtre à la sortie de la messe  reste pendant longtemps devant l'église pour s'entretenir avec les fidèles.

       
                
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samedi 24 janvier 2009

Proposition/ Réaction de l'abbé Claude Bikula à l'article l'abbé Jean-Willy de ce matin

Cher Abbé Jean-Willy,

J'ai lu avec intérêt votre article sur les médecins ophtalmologues qui arrivent à Nioki pour soigner les malades. Je suis peiné de constater que nos gens « meurent » à cause des maladies qu'on peut soigner si on avait sur place les moyens pour leur venir en aide.

Venons en aux médecins : ces ophtalmologues viennent une fois par an soigner les malades qui accourent de tous les coins du diocèse pour soigner leurs yeux. Aujourd'hui ils sont là, demain il repartent ; si quelqu'un a de problème d'yeux , il doit attendre le mois de janvier 2010 pour se faire soigner. Entre-temps ? Ma question est celle-ci : n'y a-t-il moyen que ces médecins promeuvent une formation des infirmiers ou médecins locaux qui assureraient la permanence durant leur absence ? Et que fait le bureau diocésain des œuvres médicales (BDOM) ?

Un tel engouement de la population est une preuve tangible qu'il y a un besoin vital d'un service ophtalmologique moderne dans la région. Le BDOM pouvait en profiter pour élaborer un projet en bonne et due forme pour l'acquisition d'une ophtalmologie qui serait à Kutu par exemple.

Un peu partout nos cycles courts des Instituts techniques médicaux ont été transformés en cycle A2. Il y a lieu de recruter certains de ces jeunes et les former techniquement en vue de relayer ou d'assurer la permanence pendant que ces ophtalmologues rentrent en Belgique. Alors on pourra avoir des antennes dans chaque paroisse.

Merci.

Abbé Claude Bikula

Rome

 

 

 

            

Erratum : photos num 1.

       

Chers lecteurs de blog,

Sur l'article de ce matin, la première photos ne correspond pas à ce qui est raconté. Elle montre plutôt la maman de Nadège qui raconte au medecin le problème de sa fille.  Nous vous proposons la photos juste: Nadège avec son papa après l'opération à Vanga.

Il nous faut vaincre la misère.

    

Merci de la compréhension

 

Abbé Jean-Willy BOMOI

 

mumpebomwi@yahoo.fr

 

Rome         

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                ! M
               

A Nioki, un groupe de médecins européens pour les malades des maux d’yeux !

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Ces jours, la cité de Nioki est pleine du monde; disons des malades qui souffrent des maux d'yeux.

La raison est la suivante. Il y a plus de 4 ans , un groupe de médecins européens a pris l'habitude de se rendre à Nioki pour soigner les malades qui souffrent des maux d'yeux . Il y vont une fois par an.

Avant qu'ils n'arrivent, un communiqué est annoncé dans toutes nos églises. Commence alors le long voyage de ces malades vers Nioki. Pour ceux qui ne le savent pas, le diocèse d'Inongo couvre une étendue de 100.000 km carré ( cent milles km carré), une superficie plus grande que la Belgique.   Dans cette contrée, il n'y a aucun médecin ophtalmologue. Autrefois, nos malades se rendaient soit à Bosobe soit à Bokoro ou certains médecins avaient des connaissances assez approfondies dans ce domaine ; aujourd'hui plus rien n'existe de tout cela. Nos malades sont abandonnés à eux-mêmes.  Quand ces médecins européens arrivent, ils opèrent de 5h00 du matin à 22h00 pendant plus d'une semaine. Un travail à louer.

Ces photos vous montrent deux cas de nos sœurs qui, à cause de manque de soins appropriés, ont perdu un œil et sont devenus borgnes. Le premier cas est celui de Gylaine, jeune maman d'Oshwe de 26 ans avec trois enfants. Elle souffrait de cataractes. Il aurait suffit une petite intervention de 30 minutes pour qu'elle récupère la vue. Où se faire opérer ? Abandonnée à elle-même, elle a perdue la vue…le deuxième cas est celui d'une jeune fille de 12 ans qui s'appelle Nadège. Comme toutes les jeunes filles de son age, elle jouait le soir à la pleine lune. Puis, une amie lui a mis les mains dans l'œil. Ce qui arrive souvent. Ce soir là, Nadège n'a pas  bien dormi. Le matin, sa maman lui passe une peu d'eau chaude dans l'oeil….puis les choses s'empirent. L'œil commançait à saigner . Le temps de chercher une bicyclette pour aller à Vanga ( à 205 km de son village)…et de faire le voyage. Arrivé à l'hôpital, le médecin n'a pu que constater le dégât ;i l n'y avait pus rien à faire, il fallait le plus vite possible opérer cet oeil, l'enlever pour qu'il ne contamine pas l'autre œil…ce qui fut fait. Aujourd'hui, Nadège a 12 ans et est borgne. Elle doit le supporter toute sa vie durant ..

Combien des malades cette fois –ci pendant mes vacances au diocèse ne sont pas venus me demander si j'avais avec moi des lunettes qui pouvaient les aider à récupérer la vue !

Notre peuple n'exige pas de privilège, il ne demande pas de vivre dans le luxe, mais veut avoir ce strict minimum qui le fait vivre comme être humain …..Il nous fait donc revoir nos priorités et laisser battre nos cœurs au rythme de la miséricorde, de justice et d'amour. Un peu d'humanité !

 

Photos:
 

1.Nadège  et son papa après l'opération à Vanga, elle  est devenue borgne…

2. Une vue de l'opération de Nadège, après trois jours de voyage par bicyclette..

3. Gylaine, mère de trois enfants, borgne ; il aurait suffit une opération de cataracte

4. Mgr visite l'hopital Bondo/ Kutu où il a rencontré les malades dans un état lamentable ; il a les yeux baissés, seul Dieu sait ce qu'il pense!
 
 
Jean-Willy BOMOI, abbé
Rome


                 
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                ! M
               

jeudi 22 janvier 2009

J'ai vu le misère de mon peuple: le problème d'eau potable au MaiNdombe!

      

La Regideso a fermé ses portes à Inongo. Un souci de plus pour la population. Le problème d'eau potable se pose avec grande acuité  dans la plupart des zones de notre diocèse. Dans le rapport du bureau diocésain pour les oeuvres médicales, il est clairement affirmé qu'au Maindombe,il y a une fréquence élevée des maladies liées à une faible desserte en eau potable et eau courante dans les structures.

Dans les petits villages, les habitants vont puiser l'eau à la fontaine. Il faut parfois se reveiller tot le matin pour ne pas perdre trop de temps. Hommes et femmes, jeunes et enfants.. tous avec des bidons à la tete ou dans les corbeilles….cette situation doit continuer jusque quand ? Pauvre population!

 

Photos  (abbé Jean-Willy / Kemba secteur)

                
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                ! M
               

mercredi 21 janvier 2009

La station de la Regideso ferme ses portes à Inongo


Voici ce qu'écrit le journal digitalcongo.net dans sa section économie :

 

"Cette station est confrontée depuis plusieurs années aux difficultés d'ordre fonctionnel liées principalement au manque de matériel de travaux, à la vétusté des machines d'épuration d'eau".

La station des la REGIDESO (Regie de distribution d'eau) à Inongo, chef lieu du district du Mai-Ndombe, au Bandundu, a fermé ses portes pour difficultés de fonctionnement, a constaté sur place lundi l'ACP.
En effet, sur ordre de sa hiérarchie à Kinshasa, la station de la REGIDESO à Inongo a fermé ses bureaux replongeant ainsi dans sa situation d'antan la population d'Inongo dont on observe déjà des cas d'amibiase et de gastro-entérite particulièrement chez les enfants pour avoir utilisé de l'eau impropre à la consommation.
La station de la REGIDESO à Inongo, indique-t-on, est confrontée depuis plusieurs années aux difficultés d'ordre fonctionnel liées principalement au manque de matériel de travaux, à la vétusté des machines d'épuration d'eau et aux finances ainsi qu'au délabrement de son circuit de distribution d'eau qui nécessite un renouvellement.
Privée de l'eau potable, la population d'Inongo et ses environs appelle les gouvernements provincial et central ainsi que les responsables de la REGIDESO à intervenir pour trouver une solution à cette déplorable situation.
Conscients des risques d'épidémies auxquelles est exposée la population condamnée à l'utilisation des eaux impropres, certains particuliers à Inongo s'attèlent à faire bouillir de l'eau, indique-t-on à Inongo.

Plongé dans l'inactivisme et resté plusieurs années impayé, le personnel de cette station est déversé à la station de la REGIDESO à Nioki, dans le même district.

 Mais cette situation ne date pas d'aujourd'hui. C'est depuis plusieurs année que la population d'Inongo en souffre. A l'évêché par exemple, on se sert du puit pour remplir d'eau le fut mis à disposition à cet effet. Pauvre population ! Et dire que Inongo sera le chef lieu d'e la province de mayindombe !

 

Photos

             1-3 : L'ouvrier de l'évêché, chacun matin, puise de l'eau pour remplir le fut…

              4. la population d'Inongo va au lac pour laver les habits

              5. Et pourtant, la cité d'Inongo est située le long du lac…

                
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                ! M
               

mardi 20 janvier 2009

Décret de la congrégation romaine pour le culte divin: ce dimanche 25 Janvier 2009....


On pourra célébrer la conversion de saint Paul dimanche 25 janvier

 

ROME, Lundi 19 janvier 2009

 

 - Un décret de la Congrégation romaine pour le culte divin et la discipline des sacrements permet de célébrer la solennité de la conversion de saint Paul, qui marque aussi chaque année la fin de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, dimanche prochain, 25 janvier, au lieu du IIIe dimanche ordinaire de l'année liturgique.  

C'est ce qu'indique le site Internet de l'Année de saint Paul . La congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a accordé par décret « la faculté spéciale de célébrer liturgiquement la conversion de saint Paul, apôtre, en cette année jubilaire, bimillénaire de sa naissance ».  

Par mandat spécial du pape Benoît XVI, la congrégation a décrété que, dans chaque église, une messe pourra être célébrée selon le formulaire conversion de saint Paul apôtre, du missel romain. Dans ce cas, la deuxième lecture de la messe est celle tiré du Lectionnaire romain au troisième dimanche per annum, et l'on doit réciter le credo. 

Cette concession n'est valable que pour l'année 2009, indique ce décret qui rappelle que « l'apôtre Paul a annoncé la vérité du Christ au monde entier », et « qu'après avoir été persécuteur, il s'est engagé par tous les moyens à annoncer aux peuples la bonne nouvelle, s'engageant avec zèle à l'unité et à la concorde de tous les chrétiens ».  

En outre, ajoute le décret, « Paul a toujours été, et il l'est encore maintenant, vénéré par les fidèles, spécialement en cette année particulière, bimillénaire de sa naissance, que le souverain Pontife a voulu déclarée année jubilaire spéciale ».

 

Photos :

Le bâtiment qui abrite la congrégation romaine pour le culte divin et la discipline des sacrements à Rome. Derrière Mgr L. Monsengwo, Mgr Kwambamba  qui est membre de cette congrégation (personnel travaillant). Il est prêtre du diocèse de Kenge/ Province de Bandundu, ancien vicaire générale de ce diocèse et ancien recteur du grand séminaire régional de Kikwit.

       
                
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                ! M
               

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj
31.03. 2018-

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm
(06.01.1954-12.06. 1967) + 18.08.16

Mgr Léon LESAMBO

Mgr Léon LESAMBO
(12.06. 1967-22.07. 2005) + 19.11.17

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm
27.07.2005-31.03. 2018

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE

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BOKORO