De ce peuple, qui en parle? L'Eglise est et sera toujours leur porte parole.
mercredi 31 août 2011
L'Eglise, témoin de la souffrance de notre peuple!
De ce peuple, qui en parle? L'Eglise est et sera toujours leur porte parole.
mardi 30 août 2011
Expérience d'un voyage
De notre coté comme Eglise locale, nous ferons de notre mieux pour accompagner notre peuple dans sa marche de foi et vers un mieux être.
Toutes les structures qui avilissent l'homme sont un contre témoignage au message de Jésus. La misère reste et restera un défis à la résurrection du Christ qui nous a libérés et dans notre âme et dans notre corps. Nous sommes là pour proclamer tout haut et avec orgueil que Jésus est victorieux de la mort et des structures du péché.
lundi 29 août 2011
Tous le savent...mais....!On est loin de sortir du tunnel...
Outre cette souffrance, il faut payer des taxes après avoir vendu les produits..... !
dimanche 28 août 2011
XXII ème dima. TO. Lomingo la ntuku ibale na mibale o omobu
1. Salisa ngai Mokonzi e mpe obikisa ngai, o maboko ma banguna ba molimo mwa ngai.
Yezu alobi: soki moto alingi koya nsima na ngai atika koluka makambo ma ye moko, amema kuruze ya ye pe alanda ngai .
1ère lecture : Jr 20, 7-9; Psaume : Ps 62 (63), 2, 3-4; 2ème lecture : Rm 12, 1-2 ; Evangile : Mt 16, 21-27
L'abbé Béni est toujours à Rome. Il voyage demain. Il a concélébré ce matin. Il reste toujours ému et continue à réfléchir. Tout ce qu'il voit, il le compare à sa première paroisse où il fut curé. Il pense à ses acolytes qui dans la sacristie devaient se partager l'unique tenue complète des habits des acolytes: l'un se contentait de la jupe rouge, un autre du blouson et enfin un autre du palais rouge.
L'abbé Béni à Rome, c'est vraiment un astronaute sorti de son espace, il se sent perdu mais garde confiance. Il croit en un avenir meilleur! Pour cela, il a comme arme sa foi. Ses études d’économie et développement qu'il fait à l'université catholique de Kinshasa l'aideront aussi. Il compte sur la collaboration de tous.
Il rêve toujours sur sa paroisse de Nkaw: un jour, dit-il, les choses
changeront.
samedi 27 août 2011
Les Soeurs de la Charité de Namur à Kutu ?
Le jubilé d'argent.
L'abbé Béni à Rome et le souvenir de Nkaw
L'abbé Béni a eu cependant l’occasion de visiter la place St Pierre, le forum impérial, le Colisée et les basiliques pontificales de St Jean de Latran et Ste Marie Majeure.
Pour qui a fait la section littéraire comme lui, visiter Rome et voir la maison de Néron, Trajan, le champs de Mars ou le lieu de rencontre des comices tributes sont des moments très forts. Il a visité aussi le fleuve Tibre où ont été retrouvés Remus et Romulus, nourris par une louve selon la légende sur la fondation de Rome.
Une chose a marqué l'abbé Béni: le nombre impressionnant d'églises qu'il y a à Rome. En effet, à chaque coin de rue à Rome, il y a une église. De St Jean de Latran jusqu'à Ste Marie Majeure par exemple, il a pu compter plus de 10 églises sur une distance de plus ou moins trois kilomètres. Ce qui l' a poussé à dire: comme il est facile de faire l'apostolat ici. Il avait, en effet, en tête les longues distances qu'il parcourait quand il était dans sa paroisse de Nkaw où il mettait plus ou moins une semaine de voyage en moto ou en bicyclette avant d'arriver au dernier village de sa paroisse.
La paroisse de Nkaw en effet est à 180 km de la paroisse St Léon de Lokolama, 82 km de la paroisse Notre Dame de Fatima d’Oshwe, 150 km de la paroisse Assomption de Taketa et 200 km de la paroisse de Beronge.
Demain, une dernière visite avant de regagner Paris pour l'avion vers le Congo.
vendredi 26 août 2011
Notre abbé "astronaute" est sorti de son espace....!
Aujourdh'ui, il est arrivé à Rome pour trois jours avant de regagner le Congo et poursuivre ses études à l''université catholique du Congo.
Il a déjà établi son programme: demain il va au Vatican pour s'incliner devant la tombe de Jean-Paul II. Puis ce sera la visite des basiliques pontificales et enfin les catacombes et autres lieux touristiques.
Bon séjour à Rome cher abbé!
jeudi 25 août 2011
Il y a un an, le crash de l'avion Filair à Bandundu. Souvenir et témoignage d'un "rescapé" !
J'ai encore tout le souvenir à l'esprit. Normalement, ce vol était prévu pour samedi le 23 Aout. Nous nous rendons à l’aérodrome de Ndolo et après une heure de retard, un des agents de la compagnie nous annonce que le vol était annulé. Il demande de repasser le jour après, c'est-à-dire dimanche le 24 Aout. Dimanche matin, nous nous présentons pour le voyage mais c'est la même histoire: vol annulé et l'on nous confirme le vol pour lundi le 25 Aout 2010. Fatigué, je décide de passer par route jusqu'à Bandundu et je paye le ticket de bus mais le responsable des passagers de Filair m’appelle au téléphone pour me dire: "mr l'abbé, le vol est confirmé, passe à l’aéroport". Je retire alors le billet de bus et j'annule ce voyage par route. Ce lundi là, nous nous présentons à Ndolo. Vol confirmé. Après avoir fini les procédures d'usages, nous nous embarquons. L'avion était plein, alors plein au point que l’hôtesse était assise sur un escabeau à coté de la porte d’entrée. Vol normal, le pilote nous souhaite un bon voyage. Après une heure, nous atterrissons à Bandundu. Tout s'est passé en trois minutes... le pilote n'avait même pas éteint tous les deux moteurs; juste le temps de faire descendre les deux passagers et l'on est reparti pour Bokoro. Là, je descends avec les passagers de Bokoro, d'autres prennent place et l'avion repart.
Après quelques temps, un ami m’appelle au téléphone. Je décroche et il crie: gloire à Dieu. Il poursuit: "mr l'abbé, je suis à Bandundu ville et l'avion Filair que tu as pris ce matin vient de faire le crash, tous sont décédés sauf un passager qui est dans un état très grave. On a déjà recensé plus de quinze morts. Il semble que d’autres victimes sont dans la carlingue. Les corps sont en train d’être acheminés à la morgue de l’hôpital général de référence de Bandundu à bord des véhicules de la Monusco. Au moment où je vous parle, les autorités provinciales sont sur le lieu du crash : le vice-gouverneur, le maire de la ville, les autorités militaires et civiles. Tout le monde est là ".
Et dire que selon mon programme, je devais poursuivre mon voyage jusqu'à Bandundu où m'attendait toute la famille car nous avions déjà loué un hors bord qui devait nous accompagner jusqu'à Makaw pour le retrait de deuil de papa et maman, prévu le 28 Aout!
Comme tes plans et tes voies sont insondables Seigneur!
Jean-Willy BOMOI, abbé!
mercredi 24 août 2011
Mon bébé sur le dos
là, collé (e) à mon corps, il (elle) a grandi;
mon sang l'a chauffé (e).
J'allais chercher de l'eau à la fontaine du village, je l'avais sur mon dos;
J'allais aux champs, je l'avais avec moi;
Je labourais la terre, il (elle) était collé (e) à mon dos,
en pétrissant la chikwangue, il (elle) était toujours là.
Sur mon dos, il (elle) souriait,
Sur mon dos, je lui chantais le chant de ma culture!
Mon bébé, trésor de ma vie.
Mon bébé Miriam Twamuja swe ninke kian,
Mon bébé Michel Omwi Mumaji Keyila.
Entre ton corps et mon dos, une longue histoire!
mardi 23 août 2011
Bientôt ce sera le tour de l’hôpital de Kutu...la pastorale sanitaire de l’évêque en marche
L'économe diocésain compte organiser un autre voyage pour Kinshasa le plus vite possible. En effet, le container parti de Bergame/ Italie contenant les appareils médicaux, les instruments de laboratoire, les panneaux solaires et autres appareils d'adduction d'eau potable pour l’hôpital de Kutu arrivera bientôt à Matadi. Les techniciens et volontaires de Medicus Mundi feront alors le voyage pour Kutu quand le container y sera pour l’installation de ces appareils. La date précise n'est pas encore fixée car tout dépend de l’arrivée du container à destination.
Ce projet, financé par la conférence épiscopale italienne, est réalisé en partenariat avec la Medicus Mundi di Brescia/ Italie. Ce sera le troisième hôpital du diocèse qui sera restauré après ceux de Makaw et Bokoro.
Photo:
1-2: le container pour l’hôpital de Makaw ( 2009) sur la rivière Kasai avant l’arrivée à Makaw
3-4: les 2 containers pour l'hop. de Bokoro ( 2010) sur la rivière Lukenie avant l’arrivée à Bokoro
lundi 22 août 2011
Oui je connais....
Oui je connais ce visage, lectrice assidue du blog les évènements marquants me restent toujours en mémoire. Le cas de Nancy est toujours resté très présent. Très souvent je me dis " que devient ce petit garçon" Perdre si jeune sa maman reste marqué toute une vie. Même si l'entourage prend soin de lui et l'entoure d'amour, l'absence d'une maman se ressent toujours.
Aujourd'hui ce petit bonhomme va sûrement à l'école et on ne peut lui souhaiter qu'une vie de bonheur, de réussite.
Maintenant que l'hopital de Bokoro est reconstruit avec des moyens plus adaptrés, espèrons qu'il pourra se complèter par des services compétents pour les malades. Souhaitons qu'il n'y ait plus des cas Nancy et surtout qu'il n'y ait plus des petits garçons ou petites filles qui perdent leur maman.
On peut espèrer qu'un jour des médecins spécialistes, que ce soit en cardiologie, orthopédie, ophtalmologie ou autre donnent quelques années de leur vie professionnelle pour aller soigner ceux qui habitent éloigné des villes. Eux aussi ont droit a des soins appropriés comme ceux de la ville.
Pourquoi ne pas avoir un transport d'urgence par les airs pour transporter les malades en urgence. Ce n'est pas un rève, c'est une chose faisable, si seulement toutes les bonnes volontés voudraient s'y mettre.....et trouver la solution d'y arriver.
C'est aussi sur place que l'on peut réfléchir à des projets et y inclure la population, car cela les concerne tous.......
En terminant, ma pensée va une fois de plus vers ce petit garçon de Nancy, qu'en pensée je vois dans toute son innoncence faire tout doucement l'apprentissage de la vie.
Peut-être qu'un jour lointain encore, en souvenir de sa maman il se dirigera vers le but d'aider ceux qui souffrent de la même maladie de sa maman.
Amicalement
Voyageuse
Du pain sur la planche....
Mais la maladie ne pouvait pas attendre. Quelque jours après, de nouveau des malaises. Le médecin oblige d'aller vite à Kinshasa. Voyager par avion (200$), la famille ne peut se le permettre; emprunter la voie fluviale, il faut compter au moins une semaine de voyage et ce, dans des conditions extrêmement difficiles et inhumaines où vous êtes exposés à la pluie et au soleil, en compagnie des chèvres, porcs et autres bêtes sauvages. La route et le voies ferrées n'existent pas.
Enfin une autre attaque et... Nancy meure. Elle laisse ce tout petit garçon que vous voyez sur la photo ( num. 1) ....
dimanche 21 août 2011
XXI ème dimanche du T.O. Lomingo la ntuku ibale na moko o Mobu
Mpo ya bato, ngai nazali nani? Mpo na bino ngai nazali nani: Petro ayanoli, yo ozali Kristu, mwana wa Nzambe wa bomoi.
1ère lecture : Is 22, 19-23
Psaume : Ps 137 (138), 1-2a,
2ème lecture : Rm 11, 33-36
Evangile : Mt 16, 13-20
A Bokoro, fête pour le père Maurice Ndambo, Cicm ( scheutiste) pour ses:
- 15 ans de ministère sacerdotal ( 15 Juin 1996)
- 25 ans de vie religieuse ( 7 Octobre 1986)
- 49 ans d'age ( 18 Aout 1962).