mercredi 31 août 2011

L'Eglise, témoin de la souffrance de notre peuple!

L'Eglise parle de l'expérience qu'elle vit au quotidien car elle est au milieu du peuple. Chaque jour, elle palpe de ses doigts la realité sur terrain. Nous parlions dernièrement des moyens de transport pour évacuer les produits agricoles par voie fluviale.
Ces photo vous montrent comment notre peuple dans certains coins du diocèse souffre pour transporter les produits à vendre pour s'acheter les produits de première nécessité. Il faut parcourir des kilomètres à pied en poussant la bicyclette pour rejoindre un hors bord stationné dans un beach en préparation de voyage pour Kinshasa.
Pour ces gens, un voyage pour Kinshasa peut vous prendre trois mois car le responsable du moyen de transport ne peut faire le voyage tant qu'il n'a pas fait le plein. Vous venez avec vos produits après une semaine de marche et vous ne savez même pas quand aura lieu le voyage pour Kinshasa.
De ce peuple, qui en parle? L'Eglise est et sera toujours leur porte parole.

mardi 30 août 2011

Expérience d'un voyage

Pendant que nous envoyons ces lignes en rédaction, l'abbé Béni Mayo est en plein vol entre Bruxelles et Kinshasa où l’arrivée à Ndjili est prévue à 19h30.




Notre abbé "astronaute" - appelé à la Place St Pierre, Mosignore, par un pèlerin tellement il était chic avec son joli col romain et la veste noire - rentre au Congo après avoir fait expérience d'une autre église et d'un autre monde. Dans sa tête, il pense à plus d'une chose. Il rentre au Congo satisfait mais aussi avec un cœur plein d'amertume. Difficile pour lui oublier les conditions d'apostolat dans notre cher diocèse et plus particulièrement son expérience pastorale à Nkaw, première paroisse où il a été nommé curé. Il rentre au Congo déterminé de faire quelque chose mais là, la seule bonne volonté ne suffit pas. Plusieurs éléments entrent en jeu pour sortir du tunnel.
De notre coté comme Eglise locale, nous ferons de notre mieux pour accompagner notre peuple dans sa marche de foi et vers un mieux être.
Toutes les structures qui avilissent l'homme sont un contre témoignage au message de Jésus. La misère reste et restera un défis à la résurrection du Christ qui nous a libérés et dans notre âme et dans notre corps. Nous sommes là pour proclamer tout haut et avec orgueil que Jésus est victorieux de la mort et des structures du péché.

lundi 29 août 2011

Tous le savent...mais....!On est loin de sortir du tunnel...

Il faut lutter pour la survie. Notre peuple fait parfois des kilomètres et kilomètres par voie fluviale et ce, à pirogue pour vendre les produits récoltés dans leurs champs. Acculé, il le fait avec des moyens de bord. Ceux de la ligne Lukenie ( Oshwe, Taketa, Bamaba, Tolo...) descendent à Nioki tandis que ceux de la ligne Kasai ( Dungu, Makaw, Mokila..) vont à Bandundu. Il faut pour cela, au moins quatre ou cinq jours de voyage à grand risque. L'on est exposé au soleil et la pluie. Combien n'ont pas vu leurs produits abimés à cause de la pluie ou de l'eau qui entre dans les pirogues?
Outre cette souffrance, il faut payer des taxes après avoir vendu les produits..... !

dimanche 28 août 2011

XXII ème dima. TO. Lomingo la ntuku ibale na mibale o omobu

Nabeleme na lotale la yo Tata Nzambe, Yo nsai yo bomoyi bwa ngai.
1. Salisa ngai Mokonzi e mpe obikisa ngai, o maboko ma banguna ba molimo mwa ngai.
2. Zambi yo okobikisa nakolikya na yo, na lisalisi lya yo nde naboyi masumu.
Yezu alobi: soki moto alingi koya nsima na ngai atika koluka makambo ma ye moko, amema kuruze ya ye pe alanda ngai .

1ère lecture : Jr 20, 7-9; Psaume : Ps 62 (63), 2, 3-4; 2ème lecture : Rm 12, 1-2 ; Evangile : Mt 16, 21-27

L'abbé Béni est toujours à Rome. Il voyage demain. Il a concélébré ce matin. Il reste toujours ému et continue à réfléchir. Tout ce qu'il voit, il le compare à sa première paroisse où il fut curé. Il pense à ses acolytes qui dans la sacristie devaient se partager l'unique tenue complète des habits des acolytes: l'un se contentait de la jupe rouge, un autre du blouson et enfin un autre du palais rouge.

L'abbé Béni à Rome, c'est vraiment un astronaute sorti de son espace, il se sent perdu mais garde confiance. Il croit en un avenir meilleur! Pour cela, il a comme arme sa foi. Ses études d’économie et développement qu'il fait à l'université catholique de Kinshasa l'aideront aussi. Il compte sur la collaboration de tous.

Il rêve toujours sur sa paroisse de Nkaw: un jour, dit-il, les choses

changeront.

samedi 27 août 2011

Les soeurs de la charité en prospection à kutu....






































Sr Micheline Lydie Mbiapa, Sr Rosette Mbukila, Sr Clémentine Longwango.

Les Soeurs de la Charité de Namur à Kutu ?



Le 24 Août, la soeur Micheline-Lydie Mbiapa, assitante Régionale des soeurs de la Charité de Namur, accompagnée des soeurs Rosette Mbukila, conseillère régionale et Clémentine Longwango, supérieure de la communauté Ste Martine à Bandundu, ont foulé le sol de Kutu.
Elles sont venues en prospection. arrivées de Bandundu par Isaka, les soeurs ont dû rejoindre Mgr Philippe NKIERE à Nioki avec qui elles ont fait le trajet de Nioki-Kutu par baleinière.
Elles ont été accueillie à leur arrivée par le curé de la paroisse, Abbé André Mputu Ngombe et une délégation du conseil paroissiale et quelques chrétiens.
Le 25 Août, elles sont allées visiter l'hôpital Bondo et la cité de Kutu dans la matinée. Et l'après midi, elles ont fait une petiteexcursion pour aller voir le lac vers le village Mposo.Un dîner a été offert le soir.
Et le 26, les soeurs dessnedaient à Isaka pour Bandundu.
Nous espérons que le rapport qu'elles vont adresser à leur conseil ous aidera à les revoir bientôt.

Le jubilé d'argent.





Le Père Maurice Nsambo, missionnaire de Scheut et provincial de la Province de Kinshasa a rendu grâce au Seigneur pour ses 25 ans de vie religieuse, 15 de vie sacerdotale et 49 ans d'âge.
Cette fête a eu lieu, comme il est de coutume dans la congrégation, en Juin à Kinshasa. Mais les membres de la famille n'ont pas voulu laisser passer cette occasion. Ils ont donc associer les chrétiens de Bokoro à cette action de grâce du 21^août.
Le Père Ernest Ngboko, le nouveau vicaire général, élu en juin est venu aussi.
Le Révérend Père Maurice a rendu grâce au Seigneur pour tous les bienfaits.

L'abbé Béni à Rome et le souvenir de Nkaw



Comme cela était prévu, l'abbé Beni Mayo- qui fête aujourd’hui son anniversaire de naissance- a fait sa première visite aujourd’hui à Rome. Destination: Vatican. Malheureusement, il ne nous a pas été possible de visiter la tombe du pape Jean-Paul II à cause du nombre très élevé des pèlerins qui faisaient la queue. Il fallait mettre au moins deux heures d'attente avant d'y arriver. Nous renvoyons cette visite à demain.
L'abbé Béni a eu cependant l’occasion de visiter la place St Pierre, le forum impérial, le Colisée et les basiliques pontificales de St Jean de Latran et Ste Marie Majeure.
Pour qui a fait la section littéraire comme lui, visiter Rome et voir la maison de Néron, Trajan, le champs de Mars ou le lieu de rencontre des comices tributes sont des moments très forts. Il a visité aussi le fleuve Tibre où ont été retrouvés Remus et Romulus, nourris par une louve selon la légende sur la fondation de Rome.
Une chose a marqué l'abbé Béni: le nombre impressionnant d'églises qu'il y a à Rome. En effet, à chaque coin de rue à Rome, il y a une église. De St Jean de Latran jusqu'à Ste Marie Majeure par exemple, il a pu compter plus de 10 églises sur une distance de plus ou moins trois kilomètres. Ce qui l' a poussé à dire: comme il est facile de faire l'apostolat ici. Il avait, en effet, en tête les longues distances qu'il parcourait quand il était dans sa paroisse de Nkaw où il mettait plus ou moins une semaine de voyage en moto ou en bicyclette avant d'arriver au dernier village de sa paroisse.
La paroisse de Nkaw en effet est à 180 km de la paroisse St Léon de Lokolama, 82 km de la paroisse Notre Dame de Fatima d’Oshwe, 150 km de la paroisse Assomption de Taketa et 200 km de la paroisse de Beronge.
Demain, une dernière visite avant de regagner Paris pour l'avion vers le Congo.

vendredi 26 août 2011

Notre abbé "astronaute" est sorti de son espace....!


Nos lecteurs le connaissent assez bien, celui que nous avons baptisé l'abbé "astronaute", notre cher abbé Béni Mayo.



Quand il était dans sa paroisse de Nkaw, il voyageait souvent pour visiter ses villages en moto, en pirogue ou à pied avec sa casque. Il devait bien se "blinder". Prêtre très zélé pour la cause Dieu, il utilisait tous les moyens disponibles pour rejoindre ses chrétiens.
Aujourdh'ui, il est arrivé à Rome pour trois jours avant de regagner le Congo et poursuivre ses études à l''université catholique du Congo.
Il a déjà établi son programme: demain il va au Vatican pour s'incliner devant la tombe de Jean-Paul II. Puis ce sera la visite des basiliques pontificales et enfin les catacombes et autres lieux touristiques.

Bon séjour à Rome cher abbé!

jeudi 25 août 2011

Il y a un an, le crash de l'avion Filair à Bandundu. Souvenir et témoignage d'un "rescapé" !




Il a y un an, jour pour jour, un avion petit porteur de la compagnie aérienne Filair s'était écrasé à Bandundu ville dans un quartier populaire. Un seul passager avait alors survécu à l'accident; tous les passagers , les deux pilotes et l' hôtesse de l'air avaient péri.
J'ai encore tout le souvenir à l'esprit. Normalement, ce vol était prévu pour samedi le 23 Aout. Nous nous rendons à l’aérodrome de Ndolo et après une heure de retard, un des agents de la compagnie nous annonce que le vol était annulé. Il demande de repasser le jour après, c'est-à-dire dimanche le 24 Aout. Dimanche matin, nous nous présentons pour le voyage mais c'est la même histoire: vol annulé et l'on nous confirme le vol pour lundi le 25 Aout 2010. Fatigué, je décide de passer par route jusqu'à Bandundu et je paye le ticket de bus mais le responsable des passagers de Filair m’appelle au téléphone pour me dire: "mr l'abbé, le vol est confirmé, passe à l’aéroport". Je retire alors le billet de bus et j'annule ce voyage par route. Ce lundi là, nous nous présentons à Ndolo. Vol confirmé. Après avoir fini les procédures d'usages, nous nous embarquons. L'avion était plein, alors plein au point que l’hôtesse était assise sur un escabeau à coté de la porte d’entrée. Vol normal, le pilote nous souhaite un bon voyage. Après une heure, nous atterrissons à Bandundu. Tout s'est passé en trois minutes... le pilote n'avait même pas éteint tous les deux moteurs; juste le temps de faire descendre les deux passagers et l'on est reparti pour Bokoro. Là, je descends avec les passagers de Bokoro, d'autres prennent place et l'avion repart.
Après quelques temps, un ami m’appelle au téléphone. Je décroche et il crie: gloire à Dieu. Il poursuit: "mr l'abbé, je suis à Bandundu ville et l'avion Filair que tu as pris ce matin vient de faire le crash, tous sont décédés sauf un passager qui est dans un état très grave. On a déjà recensé plus de quinze morts. Il semble que d’autres victimes sont dans la carlingue. Les corps sont en train d’être acheminés à la morgue de l’hôpital général de référence de Bandundu à bord des véhicules de la Monusco. Au moment où je vous parle, les autorités provinciales sont sur le lieu du crash : le vice-gouverneur, le maire de la ville, les autorités militaires et civiles. Tout le monde est là ".
Et dire que selon mon programme, je devais poursuivre mon voyage jusqu'à Bandundu où m'attendait toute la famille car nous avions déjà loué un hors bord qui devait nous accompagner jusqu'à Makaw pour le retrait de deuil de papa et maman, prévu le 28 Aout!

Comme tes plans et tes voies sont insondables Seigneur!

Jean-Willy BOMOI, abbé!

mercredi 24 août 2011

Mon bébé sur le dos



Depuis son jeune age, je l'ai porté (e) sur mon dos;
là, collé (e) à mon corps, il (elle) a grandi;
mon sang l'a chauffé (e).
J'allais chercher de l'eau à la fontaine du village, je l'avais sur mon dos;
J'allais aux champs, je l'avais avec moi;
Je labourais la terre, il (elle) était collé (e) à mon dos,
en pétrissant la chikwangue, il (elle) était toujours là.


Sur mon dos, il (elle) souriait,
Sur mon dos, je lui chantais le chant de ma culture!
Mon bébé, trésor de ma vie.
Mon bébé Miriam Twamuja swe ninke kian,
Mon bébé Michel Omwi Mumaji Keyila.

Entre ton corps et mon dos, une longue histoire!

mardi 23 août 2011

Bientôt ce sera le tour de l’hôpital de Kutu...la pastorale sanitaire de l’évêque en marche






Le bateau Totaka parti de Kinshasa le 12 Aout dernier, est arrivé à Kutu hier; soit 10 jours de voyage entre Kinshasa et Kutu. Ce matin, après le déchargement des produits des passagers, il va à Bokoro laisser les passagers de la ligne Lukenie. Puis ce sera le retour à Kutu pour Inongo.
L'économe diocésain compte organiser un autre voyage pour Kinshasa le plus vite possible. En effet, le container parti de Bergame/ Italie contenant les appareils médicaux, les instruments de laboratoire, les panneaux solaires et autres appareils d'adduction d'eau potable pour l’hôpital de Kutu arrivera bientôt à Matadi. Les techniciens et volontaires de Medicus Mundi feront alors le voyage pour Kutu quand le container y sera pour l’installation de ces appareils. La date précise n'est pas encore fixée car tout dépend de l’arrivée du container à destination.
Ce projet, financé par la conférence épiscopale italienne, est réalisé en partenariat avec la Medicus Mundi di Brescia/ Italie. Ce sera le troisième hôpital du diocèse qui sera restauré après ceux de Makaw et Bokoro.
Photo:
1-2: le container pour l’hôpital de Makaw ( 2009) sur la rivière Kasai avant l’arrivée à Makaw
3-4: les 2 containers pour l'hop. de Bokoro ( 2010) sur la rivière Lukenie avant l’arrivée à Bokoro

lundi 22 août 2011

Oui je connais....


Oui je connais ce visage, lectrice assidue du blog les évènements marquants me restent toujours en mémoire. Le cas de Nancy est toujours resté très présent. Très souvent je me dis " que devient ce petit garçon" Perdre si jeune sa maman reste marqué toute une vie. Même si l'entourage prend soin de lui et l'entoure d'amour, l'absence d'une maman se ressent toujours.
Aujourd'hui ce petit bonhomme va sûrement à l'école et on ne peut lui souhaiter qu'une vie de bonheur, de réussite.
Maintenant que l'hopital de Bokoro est reconstruit avec des moyens plus adaptrés, espèrons qu'il pourra se complèter par des services compétents pour les malades. Souhaitons qu'il n'y ait plus des cas Nancy et surtout qu'il n'y ait plus des petits garçons ou petites filles qui perdent leur maman.
On peut espèrer qu'un jour des médecins spécialistes, que ce soit en cardiologie, orthopédie, ophtalmologie ou autre donnent quelques années de leur vie professionnelle pour aller soigner ceux qui habitent éloigné des villes. Eux aussi ont droit a des soins appropriés comme ceux de la ville.
Pourquoi ne pas avoir un transport d'urgence par les airs pour transporter les malades en urgence. Ce n'est pas un rève, c'est une chose faisable, si seulement toutes les bonnes volontés voudraient s'y mettre.....et trouver la solution d'y arriver.
C'est aussi sur place que l'on peut réfléchir à des projets et y inclure la population, car cela les concerne tous.......
En terminant, ma pensée va une fois de plus vers ce petit garçon de Nancy, qu'en pensée je vois dans toute son innoncence faire tout doucement l'apprentissage de la vie.
Peut-être qu'un jour lointain encore, en souvenir de sa maman il se dirigera vers le but d'aider ceux qui souffrent de la même maladie de sa maman.

Amicalement

Voyageuse

Du pain sur la planche....


Ce visage vous dit quelque chose. C'est Nancy, cette fille de 24 ans de Bokoro, décédée l’année passée des suites des complications cardiaques. Les médecins de Bokoro en effet avaient détecté en elle un problème au cœur; l’hôpital de Bokoro n'ayant pas un pavillon pour des problèmes liés au cœur, il a été décidé qu'elle soit transférée à Kinshasa.

Nancy ne pouvait pas s'y rendre directement, il fallait que sa famille s'y prépare pour trouver de quoi payer le voyage, ses soins médicaux et le séjour à Kinshasa. Pour cela, elle devait aller aux champs, rassembler le mais et le manioc dans des emballages appropriés pour les vendre.
Mais la maladie ne pouvait pas attendre. Quelque jours après, de nouveau des malaises. Le médecin oblige d'aller vite à Kinshasa. Voyager par avion (200$), la famille ne peut se le permettre; emprunter la voie fluviale, il faut compter au moins une semaine de voyage et ce, dans des conditions extrêmement difficiles et inhumaines où vous êtes exposés à la pluie et au soleil, en compagnie des chèvres, porcs et autres bêtes sauvages. La route et le voies ferrées n'existent pas.
Enfin une autre attaque et... Nancy meure. Elle laisse ce tout petit garçon que vous voyez sur la photo ( num. 1) ....

dimanche 21 août 2011

XXI ème dimanche du T.O. Lomingo la ntuku ibale na moko o Mobu

Bana ba Nzambe nsai o moitema boya tokende o mboka ye.

Mpo ya bato, ngai nazali nani? Mpo na bino ngai nazali nani: Petro ayanoli, yo ozali Kristu, mwana wa Nzambe wa bomoi.


1ère lecture : Is 22, 19-23

Psaume : Ps 137 (138), 1-2a,

2ème lecture : Rm 11, 33-36

Evangile : Mt 16, 13-20


A Bokoro, fête pour le père Maurice Ndambo, Cicm ( scheutiste) pour ses:

- 15 ans de ministère sacerdotal ( 15 Juin 1996)

- 25 ans de vie religieuse ( 7 Octobre 1986)

- 49 ans d'age ( 18 Aout 1962).

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj
31.03. 2018-

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm
(06.01.1954-12.06. 1967) + 18.08.16

Mgr Léon LESAMBO

Mgr Léon LESAMBO
(12.06. 1967-22.07. 2005) + 19.11.17

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm
27.07.2005-31.03. 2018

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE
BOKORO