Jubilé d’argent pour les 25 ans de sacerdoce du Père Maurice Nsambo

                       Proximité envers Dieu et proximité envers son Peuple

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Le père Maurice Nsambo (Cicm) a célébré ses vingt-cinq ans de sacerdoce samedi 26 juin à l’église Notre Dame de Fatima à Kinshasa. La cérémonie a été présidée par Son Excellence Mgr Toussaint Iluku Bolumbu, évêque de Bokungu Ikela, accompagné par Mgr Philippe Nkiere, évêque émérite d’Inongo, et plusieurs autres prêtres religieux et diocésains. Une importante délégation  représentait  notre diocèse où le père Maurice n’ a laissé que de très bons souvenirs. 

Natif de Bokoro où il a passé son enfance, le Père Maurice est membre de la congrégation du Cœur Immaculé de Marie, communément connue sous le nom des missionaires de scheut. Apres des loyaux services rendus ici et là à l'Eglise, il a été nommé  provincial de la province des scheutistes de Kinshasa (2006-2012).

 Durant cette messe solennelle pour ses 25 ans de sacerdoce, le Père Maurice a rendu  un vif hommage à sa famille religieuse qui l’a accueilli et lui a appris à marcher sur les chemins de la mission; il a remercié  tous ses formateurs, ses confrères et tous ceux qui ont contribué - chacun à sa juste mesure - pour faire de lui ce qu’ il est aujourd’hui. 

Il  y a une clé, peut-être deux dans la vie du père Maurice. La première, c’est sa relation au Christ dans la prière, silencieuse, amoureuse, intime. Souvent et longtemps. Le père Maurice aime prier et ses diverses recollections et retraites prêchées ici et là démontrent à suffisance son amour à faire aimer le Seigneur aux fidèles. La deuxième clé, c’est son amour envers l’Église et comme il aime le répéter: «j’ai reçu de l’Eglise ce qui est nécessaire pour pouvoir avancer comme homme et comme prêtre». Voilà  pourquoi il a toujours manifesté une forte proximité envers le saint peuple fidèle de Dieu. Partout où il est passé, le père Maurice a aimé et s’est fait aimer par ses fidèles. 

A la fin de cette messe, le père Maurice ému, a dit entre autre: «En vous voyant très nombreux ce matin, en observant dans vos visages un sourire luisant et une tendresse profondément approuvée, abonde la joie dans mon cœur, et surabonde ma gratitude envers vous tous. Merci d’être là présents, merci de votre amour pour moi, merci pour vos prières, merci encore pour votre patience et compréhension ». 

A Bokoro où il a grandi, il est attendu pour ses 25 ans de sacerdoce ce 3 juillet 2021. Ce sera une bien belle journée qui restera dans sa mémoire et qui le fera sans doute encore plus s’attacher à notre population, qui elle l’ "adore" et l’appelle affectueusement : "Mumpe ou Nana Maurice". 

A la Vièrge Marie qu’il vénère avec une tendre dévotion filiale, nous disons: "Ô Marie Immaculée, aurore d’espérance à l’horizon de l’humanité, nous te demandons d’obtenir au père Maurice la douce joie de continuer à évangéliser ses frères et sœurs comme il l’a si bien fait jusqu’à présent et de continuer à être  un prêtre  proche des gens et miséricordieux. 

L'abbé Béni Mayo a célébré la messe à Kemba secteur

L’abbé Béni Mayo, professeur et directeur spirituel au Petit séminaire de Bokoro, a dit la messe du XIIIème dimanche du temps ordinaire à Kemba secteur, village situé à une soixantaine de kilomètre du chef-lieu de la paroisse de Bokoro.

Parti de Bokoro tôt le matin avec sa moto, il y est arrivé après une heure et demie de route. Là, les chrétiens l’attendaient avec joie. L’arrivée du prêtre au village est toujours un motif d’allégresse car ils ont l’occasion de participer à l’Eucharistie.

Dans son homélie, l’abbé Béni a exhorté les fidèles à avoir confiance au Seigneur qui n’abandonne jamais son peuple. L’Evangile, en effet, abordait deux réalités douloureuses dans la vie des hommes: la souffrance et la mort.  On  lisait la souffrance dégradante d’une pauvre femme qui a tant souffert et la mort d’une jeune fille à la fleur de l’âge. Qui de nous, a poursuivi l’abbé Béni, n’a pas connu dans sa vie ou dans sa famille une personne qui souffre durement dans son corps ou qui nous quitte alors qu’on se y attendait  le moins possible?

Les yeux dans les yeux et main de la main, a conclu l’abbé Béni, ayons confiance au Seigneur Jésus, l’Emmanuel, qui continue à verser l’huile de consolation  dans nos cœurs meurtris et qui nous libère de tout mal.

L’assemblée a prié pour ceux qui portent la souffrance dans leur corps ou dans leur âme et a pris la décision de témoigner pour que les membres souffrants du corps mystique du Christ sentent toujours la présence du  Seigneur qui continue à naviguer avec son Eglise dans la barque agitée de la vie. 

Tard dans les après-midi, après le repas avec la communauté des fidèles de Kemba, l'abbé Béni a  regagné  le Petit Séminaire où il est  formateur.

Nous demandons la grâce de regarder Jésus comme Sauveur du monde.

Une soirée culturelle au Petit Séminaire de Bokoro

Initialement prévue pour le 21 Jun, fête de patronale du Petit Séminaire de Bokoro, la pièce théâtrale intitulée "Les aléas de la jeunesse", a été jouée ce samedi 26 Juin par la troupe théâtrale composée essentiellement des petits séminaristes.

Apres plusieurs mois de répétitions, nos petits séminaristes ont offert un spectacle de qualité à tous les invités. L'esthétique et l'acoustique  de l’amphithéâtre du séminaire, adaptées aux aspects techniques des scènes ont  permis au public d’apprécier la qualité de cette production intellectuelle qui démontre, encore une fois de plus, combien le séminaire reste un  haut lieu de formation à la culture générale.

Il est 18h00 quand les invités arrivent et le protocole du séminaire s’emploie à les installer. Les filles du lycée Salongo et les élèves des instituts de Bokoro sont aussi là. La salle est pleine à craquer. Après quelques instants en écoutant de la musique, les lumières s'éteignent, le rideau s’ouvre et le spectacle commence. Nos séminaristes sont en scène et c’est parti pour plus ou moins deux heures de spectacle.

Installé au premier rang, le corps professoral suit avec émerveillement et beaucoup de consolations au cœur l’habileté des séminaristes à présenter un tel spectacle. Le public suit avec attention et rit de plus en plus. Les élèves présents dans la salle se sentent transportés vers un monde merveilleux. Ils comprennent la valeur de la jeunesse. Il n’y a pas un seul bruit dans la salle; il faut dire que les séminaristes jouent tellement bien et ont une façon spéciale d‘assumer des rôles qui vous envoûte; tout le monde est absorbé.  

Le spectacle de l’aléas de la jeunesse, en effet, est une suite des scènes qui illustrent la sensation, comme jeunes, de grandir et de vivre enracinés comme des arbres en cultivant les mœurs. La jeunesse est bien souvent présentée comme une période d’insouciance, de la délinquance, de dégout ou de stress... Rien de tel. Les acteurs, par leur humour et échanges, décrivent cette belle étape de la vie comme une période qui jette des bases pour un avenir meilleur. Come jeunes, ont-ils martelé, il faut se battre, étudier, savoir écouter etc…

La pièce se termine avec une douce musique et la présentation des acteurs; tout le monde applaudit, encore et encore, cela n’en finissait plus. C’était beau.

A la fin du spectacle, l’abbé Michel Mbaka, recteur du séminaire, a pris la parole. Il a remercié la troupe théâtrale et a invité le public, surtout les élèves, à retenir la leçon de cette pièce théâtrale.  On a ri, on s’est détendu mais au-delà du rire et du divertissement, a-t-il conclu, vous les jeunes devez faire comprendre à tous que la jeunesse n’est pas une étape libérale en matière de mœurs, permissive par rapport aux règles sociales mais vous êtes "les sentinelles des bonnes mœurs" pour un avenir radieux.  

 

Pièce théatrale intitulée " Les Aléas de la jeunesse "

Fête de St Louis de Gonzague au Petit séminaire : Extrait vidéo

Le Petit séminaire de Bokoro a fêté comme d’habitude , ce 21 Juin, la fête de  Louis de Gonzague,  Patron du séminaire.

Voeux des sœurs à Bokoro: extraits video

Le dimanche 20 Juin, trois novices de la congrégation de nos sœurs diocésaines ont émis leurs premiers vœux devant l’abbé Jean Paul  Lokutu (curé de Ste Croix et délégué  de Mgr l’évêque) et la sœur Christine Mpia Kula, Mère générale.

Deuil de Mgr Jean Bolengo: extraits vidéo.

 Le 14 Juin le soir, nous apprenions le décès de Mgr  Jean Bolengo  à l’hôpital san Saturnino d’Inongo. Les communautés paroissiales d’Inongo , avant  la messe des funérailles célébrée par l’abbé Gode Ngabelo, ont  organisé le deuil dans la cathédrale st Albert où était exposé le corps du défunt. Nuit et jour, nos fidèles ont prié et dansé pour remercier le Seigneur du don de Mgr Jean Bolengo.

A Kinshasa, Messeigneurs Donatien et Philippe lui ont rendu un témoignage éloquent lors de la messe célébrée à la maison diocésaine d’Inongo à Ndolo

Son corps , dans l’attente de la résurrection, repose au cimetière du centre d’accueil d’Inongo

Corpus Domini à Bokoro: extrait Video

Les chrétiens de la paroisse santa Nkulusi (Ste Croix) de Bokoro ont renouvelé la tradition de la procession  pour honorer le très Saint Sacrement. Le dimanche 6 juin, solennité de Corpus Domini, ils ont accompagné  Jésus présent dans le Saint sacrement , avec dévotion, en exécutant  des  chants d’adoration  à travers  les rues de la cité de Bokoro. Devant l’hôpital,  les malades réunis en masse, on reçu la bénédiction du Saint sacrement.  Après trois heures de procession, ils se sont retrouvés dans l’église pour recevoir la bénédiction finale.

Yezu yo Nzambe solo mei, obombami na mampa yo,

obombami na bonzambe, zala bileei bya molimo.

Mgr l’évêque à la Conférence épiscopale nationale du Congo

Mgr l’évêque a participé à la 58ème Assemblée plénière ordinaire de la conférence Episcopale Nationale du Congo du lundi 14 au vendredi 18 juin 2021. Bien avant cela, il a pris part aux réunions préparatoires.

A l‘issue des travaux à la Cenco, il a participé, du 21 au 24 juin 2021, à un atelier préparé par la Commission Episcopale pour les Ressources Naturelles, autour du thème: «L’Eglise de la RD Congo face aux enjeux de l’environnement et des ressources naturelles pour la protection du Bassin du Congo et la sauvegarde de la Maison commun ».

Enfin, il participera à l’ordination épiscopale du nouvel évêque nommé de Boma, Mgr José-Claude Mbimbi Mbamba qui aura lieu à Boma  ce 27 Juin. 

Nos évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo ont rédigé un message, à la fin de cette assemble plénière, pour les fidèles catholiques et les hommes de bonne volonté. intitulé « Appel à la cohésion nationale, Soyons unis (cf. 1Co 1, 10)

La fête patronale du petit séminaire de Bokoro célébrée

Le berceau historique de tous les prêtres et anciens séminaristes du diocèse d’Inongo, le Petit Séminaire de Bokoro, a célébré ce 21 Juin, comme cela se fait chaque année, son saint patron: saint Louis de Gonzague.

Une expression de joies et de parfums à la sainteté pour la jeunesse reçue de la longue tradition de cette maison de formation . Au Petit Séminaire de Bokoro, le 21 Juin c’est la Saint Louis, une fête qui rime avec les préparatifs de fin d’année scolaire.

Cette année, la messe solennelle a été présidée par l’abbé Michel Mbaka, le responsable de cette institution, entouré du corps professoral, des abbés de sainte Croix Bokoro, de la Sainte Famille Sanga Sanga et des confrères venus à Bokoro pour la fête des vœux temporaires de nos sœurs diocésaines qui a eu lieu hier dimanche le 20 Juin.

Après la messe, tous se sont rendus en procession à la cour intérieure où est érigée la statue de Saint Louis de Gonzague. Là, l’abbé Michel a récité la traditionnelle prière à Saint Louis, patron de la jeunesse et de notre petit séminaire de Bokoro. Pour clore cet événement, les petits séminaristes ont chanté avec joie: Allons enfants de saint Aloisus le jour de fête est arrivé. 

Souvenir à jamais vibrant dans les cœurs de tous ceux qui sont passés par cette maison de formation appelée affectueusement: "Maison mère” ou  "Nsibongo natal": là, "tous sont nés "!

"Nous sommes à toi  o Saint Louis, à jamais à toi cher séminaire" !

 

Vœux temporaires de trois religieuses au diocèse d'Inongo

Les soeurs Judith Emiseka, Leonelle Mwanza et Germaine Kisiata

Ce dimanche 20 Juin, dans l’église paroissiale sainte Croix de Bokoro, trois novices de nos sœurs de l’Immaculée Conception d’Inongo ont émis les vœux temporaires de pauvreté, chasteté et obéissance selon la règle de leur congrégation. Il s’agit des sœurs Judith (de la paroisse st Albert d'Inongo), Leonelle (de la paroisse Ste Thérèse de l'Enfant Jésus de Makaw) et Germaine (de la paroisse Notre Dame de Fatima d'Oshwe).  La messe a été présidée par l’abbé Jean Paul Lokutu, curé de la paroisse, entouré de plusieurs autres prêtres venus des  quatre coins du diocèse. Au début de la messe, les futures professes ont tenu chacune une bougie allumée, signe de la consécration totale de leur être à Dieu et à la Vierge Marie. Chaque future professe s'est  dirigée à l’autel pour déposer sa bougie allumée au pied de la Vierge Marie.

Dans son homélie, l’abbé Jean-Paul a invité les religieuses à accueillir toujours plus en elles les manifestations du Seigneur. Profitant de l’évangile du jour, qui demande aux apôtres de passer sur l’autre rive, l’abbé Jean-Paul a expliqué aux futures professes et à toute l’assemblée que tout au long de notre vie, nous sommes obligés de quitter le connu pour l’inconnu. Nous déplacer vers l’ailleurs est en même temps attirant et inquiétant. « Passons sur l’autre rive », a-t-il martelé: rompons avec toutes nos sécurités. Et pour cela nous avons besoin de la foi de celui qui a passé la tempête de la passion. Nous avons besoin de la foi de celui qui, par sa résurrection, nous tend les bras depuis l’autre rive. Celui qui, en même temps, est avec nous dans la barque par sa parole, ses sacrements et son Esprit. Il semble dormir? Alors réveillons sa présence par la prière, l’intercession, le souvenir constant de sa présence. Et nous trouverons la paix.

S’adressant aux professes à la fin des cérémonies avant la bénédiction du prêtre, la sœur Christine Kula, Mère générale, a invité les jeunes sœurs à miser sur le Christ avec une confiance solide, totale et inébranlable. Allant dans le même sens de l’évangile du jour, elle a dit à ses consœurs que nous traversons chaque jour des petites mers dans lesquelles peuvent se déclencher à l’improviste, de grandes tempêtes.Voilà pourquoi il nous faut invoquer incessamment le Seigneur par nos prières et nos intercessions pour le monde. Ce jour-là, a-t-elle poursuivi, c’est parce que les apôtres avaient pris Jésus avec eux dans la barque avant de commencer la traversée, qu’ils ont été sauvés. Voilà la meilleure garantie contre les tempêtes de la vie. Il nous faut passer sur l’autre rive. C'est une invitation à un changement. Or, tout changement, quel qu’il soit, peut réserver des surprises: on quitte ce qui est connu pour aller vers l’inconnu. Faisons confiance au Seigneur qui ne déçoit jamais, allons à  la découverte des nouvelles réalités de vie en  rompant avec le passé.

Après le mot de la mère générale, l’une des nouvelles sœurs a remercié tous ceux qui ont accompagné et soutenu leur vocation de toutes les manières et qui continuent de le faire.
A l’issue de cette cérémonie emplie d’émotions, la communauté a convié l’assemblée à partager un repas de fête pour féliciter chacune des sœurs et pour profiter de ce moment de réjouissance.

La congrégation des sœurs de l’Immaculée Conception, unique famille religieuse de droit diocésain présente au diocèse, est active dans la vie de l’Eglise de Dieu qui est à Inongo. En plus de l’engagement pastoral, d’évangélisation dans le domaine sanitaire, éducatif et social, ces religieuses sont en première ligne, après les prêtres,  pour témoigner l’amour de Dieu dans toutes sortes d’urgence et parfois dans des conditions très difficiles.