L’abbé Béni Mayo, professeur et directeur
spirituel au Petit séminaire de Bokoro, a dit la messe du XIIIème dimanche du temps ordinaire à Kemba secteur, village situé à une
soixantaine de kilomètre du chef-lieu de la paroisse de Bokoro.
Parti de Bokoro tôt le matin avec sa moto,
il y est arrivé après une heure et demie de route. Là, les chrétiens l’attendaient avec joie. L’arrivée du prêtre au village est toujours un motif d’allégresse car ils ont l’occasion de participer à l’Eucharistie.
Dans
son homélie, l’abbé Béni a exhorté les fidèles à avoir confiance au Seigneur
qui n’abandonne jamais son peuple. L’Evangile, en effet, abordait deux réalités douloureuses dans la vie des hommes: la souffrance
et la mort. On lisait la souffrance dégradante d’une pauvre
femme qui a tant souffert et la mort d’une
jeune fille à la fleur de l’âge. Qui de
nous, a poursuivi l’abbé Béni, n’a pas connu dans sa vie ou dans sa famille une
personne qui souffre durement dans son corps ou qui nous quitte alors qu’on se
y attendait le moins possible?
Les yeux dans les yeux et main de la main, a conclu l’abbé Béni, ayons confiance au Seigneur
Jésus, l’Emmanuel, qui continue à verser l’huile de consolation dans nos cœurs meurtris et qui nous libère de
tout mal.
L’assemblée a prié pour ceux qui portent la souffrance dans leur corps ou dans leur âme et a pris la décision de témoigner pour que les membres souffrants du corps mystique du Christ sentent toujours la présence du Seigneur qui continue à naviguer avec son Eglise dans la barque agitée de la vie.
Tard dans les après-midi, après le repas avec la communauté des fidèles de Kemba, l'abbé Béni a regagné le Petit Séminaire où il est formateur.
Nous demandons la grâce de regarder Jésus comme Sauveur du monde.
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