mercredi 31 mars 2010

Mercredi Saint

Evangile: Mt 26, 14-25

L'un des Douze, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui proposèrent trente pièces d'argent. Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : 'Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples. Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il leur déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l'un après l'autre : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ! »

mardi 30 mars 2010

Mardi Saint

Évangile: Jean 13

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, au cours du repas qu'il prenait avec ses disciples, il fut bouleversé au plus profond de lui-même, et il attesta : « Amen, amen, je vous le dis : l'un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres, sans parvenir à comprendre de qui Jésus parlait. Comme il y avait à table, tout contre Jésus, l'un de ses disciples, celui que Jésus aimait, Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » Jésus lui répond : « C'est celui à qui j'offrirai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l'Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui.
Jésus lui dit alors :« Ce que tu fais, fais-le vite. » Mais aucun des convives ne comprit le sens de cette parole. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d'acheter ce qu'il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Quand Judas eut pris la bouchée, il sortit aussitôt ; il faisait nuit.
Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt. Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps, et vous me chercherez. J'ai dit aux Juifs : Là où je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller. Je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je m'en vais, tu ne peux pas me suivre pour l'instant ; tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi ! » Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu ne m'aies renié trois fois.

Nos futurs diacres en retraite depuis hier soir à Inongo

Nos trois futurs diacres qui seront ordonnés à Inongo le 6 Avril ont commencé leur retraite hier au centre d'accueil à Inongo


Cette retraite est prêchée par l'abbé Joseph Belepe, recteur de l'école biblique et catéchétique du diocèse.

Voici les noms des 3 ordinands:

1. Alain José Mbula, de la paroisse Ste Famille de SangaSanga

2. Hervé Nsele, de la paroisse St Jean-Marie Vianney de Kiri

3. Jean-Marie Iyembula, de la paroisse Ste Croix / Bokoro ( kebee)

lundi 29 mars 2010

Lundi Saint

Évangile

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, celui qu'il avait ressuscité d'entre les morts. On donna un repas en l'honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était avec Jésus parmi les convives.
Or, Marie avait pris une livre d'un parfum très pur et de très grande valeur; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu'elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie par l'odeur du parfum.
Judas Iscariote, l'un des disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d'argent, que l'on aurait données à des pauvres? » Il parla ainsi, non parce qu'il se préoccupait des pauvres, mais parce que c'était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait pour lui ce que l'on y mettait.
Jésus lui dit : « Laisse-la ! Il fallait qu'elle garde ce parfum pour le jour de mon ensevelissement. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. »
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu'il avait ressuscité d'entre les morts. Les chefs des prêtres décidèrent alors de faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s'en allaient, et croyaient en Jésus.

dimanche 28 mars 2010

Dimanche des rameaux. Eyenga ya mabila. Mgr l'évêque, arrivé hier à Inongo, célèbre la messe à la cathédrale

Ozana e, ozana e, ozana na mwana wa David.



Ozana e, ozana e, ozana na mwana wa David.

Mandalala boningisa, ozana!




Ozana e, ozana e, ozana na mwana wa David.

Tuta Nzembo na mindule, pelisa bendele bipayi binso, toyembela mosikoli. Ozana, ozana, ozana,





On chante la passion:

Malozi ma mokonzi wa biso Yezu Kristu lokola ekomami na santu Yowani. O Mikolo mina, yezu na bayekoli, bakatisi mayi ma Cedron esika ezalaka elanga, ayingeli ye, na bayekoli ba ye e. Yudasi moto atekaki, ayebaki esika yango, zambi Yezu ameseneki kokende wana, na bayekoli ba ye...


1ère lecture : Is 50, 4-7

Psaume : Ps 21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a

2ème lecture : Ph 2, 6-11

Evangile : Lc 22, 14-71 ; 23, 1-56

sango elamo lokola santu luka akomi.
Lokumu na yo, Kristu.

Quand l'heure du repas pascal fut venue, Jésus se mit à table, et les Apôtres avec lui.
Il leur dit : « J'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu'à ce qu'elle soit pleinement réalisée dans le royaume de Dieu. »
Il prit alors une coupe, il rendit grâce et dit : « Prenez, partagez entre vous. Car je vous le déclare : jamais plus désormais je ne boirai du fruit de la vigne jusqu'à ce que vienne le règne de Dieu. »
Puis il prit du pain ; après avoir rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
Et pour la coupe, il fit de même à la fin du repas, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. Cependant la main de celui qui me livre est là, à côté de moi sur la table. En effet, le Fils de l'homme s'en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux l'homme qui le livre ! »
Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres lequel d'entre eux allait faire cela. Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d'entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
Mais il leur dit : « Les rois des nations païennes leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d'entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi. Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël. Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne sombre pas. Toi donc, quand tu sera revenu, affermis tes frères. »
Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd'hui avant que, par trois fois, tu aies affirmé que tu ne me connais pas. »
Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans argent, ni sac, ni sandales, avez-vous manqué de quelque chose ? »
Ils lui répondirent : « Mais non. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a de l'argent, qu'il en prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n'a pas d'épée, qu'il vende son manteau pour en acheter une. Car, je vous le déclare : il faut que s'accomplisse en moi ce texte de l'Écriture : Il a été compté avec les pécheurs. De fait, ce qui me concerne va se réaliser. »
Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »
Jésus sortit pour se rendre, comme d'habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.
Arrivé là, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. » Puis il s'écarta à la distance d'un jet de pierre environ. Se mettant à genoux, il priait : « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne. »
Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Dans l'angoisse, Jésus priait avec plus d'insistance ; et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu'à terre.
Après cette prière, Jésus se leva et rejoignit ses disciples qu'il trouva endormis à force de tristesse. Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
Il parlait encore quand parut une foule de gens. Le nommé Judas, l'un des Douze, marchait à leur tête. Il s'approcha de Jésus pour l'embrasser.
Jésus lui dit : « Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme ? »
Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, faut-il frapper avec l'épée ? » L'un d'eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille droite.
Jésus répondit : « Laissez donc faire ! » Et, touchant l'oreille de l'homme, il le guérit.
Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l'arrêter, chefs des prêtres, officiers de la garde du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais avec vous dans le Temple, et vous ne m'avez pas arrêté. Mais c'est maintenant votre heure, c'est la domination des ténèbres. »
Ils se saisirent de Jésus pour l'emmener et ils le firent entrer dans la maison du grand prêtre. Pierre suivait de loin. Ils avaient allumé un feu au milieu de la cour et ils s'étaient tous assis là. Pierre était parmi eux. Une servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. » Mais il nia : « Femme, je ne le connais pas. »
Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu en fais partie. » Pierre répondit : « Non, je n'en suis pas. »
Environ une heure plus tard, un autre insistait : « C'est sûr : celui-là était avec lui, et d'ailleurs il est Galiléen. » Pierre répondit : « Je ne vois pas ce que tu veux dire. » Et à l'instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.
Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre ; et Pierre se rappela la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois. » Il sortit et pleura amèrement.
Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le maltraitaient. Ils lui avaient voilé le visage, et ils l'interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t'a frappé ? » Et ils lançaient contre lui beaucoup d'autres insultes.
Lorsqu'il fit jour, les anciens du peuple, chefs des prêtres et scribes, se réunirent, et ils l'emmenèrent devant leur grand conseil. Ils lui dirent : « Si tu es le Messie, dis-le nous. »
Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j'interroge, vous ne répondrez pas. Mais désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite du Dieu Puissant. »
Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? »
Il leur répondit : « C'est vous qui dites que je le suis. »
Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes nous l'avons entendu de sa bouche. »
Ils se levèrent tous ensemble et l'emmenèrent chez Pilate. Ils se mirent alors à l'accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le désordre dans notre nation : il empêche de payer l'impôt à l'empereur, et se dit le Roi Messie. »
Pilate l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C'est toi qui le dis. »
Pilate s'adressa aux chefs des prêtres et à la foule : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » Mais ils insistaient : « Il soulève le peuple en enseignant dans tout le pays des Juifs, à partir de la Galilée jusqu'ici. » A ces mots, Pilate demanda si l'homme était Galiléen. Apprenant qu'il relevait de l'autorité d'Hérode, il le renvoya à ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.
A la vue de Jésus, Hérode éprouva une grande joie : depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu'il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les chefs des prêtres et les scribes étaient là, et l'accusaient avec violence. Hérode, ainsi que ses gardes, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d'un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu'auparavant ils étaient ennemis.
Alors Pilate convoqua les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple. Il leur dit : « Vous m'avez amené cet homme en l'accusant de mettre le désordre dans le peuple. Or, j'ai moi-même instruit l'affaire devant vous, et, parmi les faits dont vous l'accusez, je n'ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D'ailleurs, Hérode non plus, puisqu'il nous l'a renvoyé. En somme, cet homme n'a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le faire châtier et le relâcher. »
Ils se mirent à crier tous ensemble : « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. » Ce dernier avait été emprisonné pour un meurtre et pour une émeute survenue dans la ville.
Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils criaient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n'ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le faire châtier, puis le relâcher. » Mais eux insistaient à grands cris, réclamant qu'il soit crucifié ; et leurs cris s'amplifiaient.
Alors Pilate décida de satisfaire leur demande. Il relâcha le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, celui qu'ils réclamaient, et il livra Jésus à leur bon plaisir.
Pendant qu'ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
Il se retourna et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l'on dira : 'Heureuses les femmes stériles, celles qui n'ont pas enfanté, celles qui n'ont pas allaité !' Alors on dira aux montagnes : 'Tombez sur nous', et aux collines : 'Cachez-nous'. Car si l'on traite ainsi l'arbre vert, que deviendra l'arbre sec ? »
On emmenait encore avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu'on fut arrivé au lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche.
Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font. » Ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
Le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui. S'approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : « N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! »
Mais l'autre lui fit de vifs reproches : « Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. »
Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Il était déjà presque midi ; l'obscurité se fit dans tout le pays jusqu'à trois heures, car le soleil s'était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu.
Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.
A la vue de ce qui s'était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme, c'était un juste. »
Et tous les gens qui s'étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s'en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, et qui regardaient.
Alors arriva un membre du conseil, nommé Joseph ; c'était un homme bon et juste. Il n'avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d'Arimathie, ville de Judée, et il attendait le royaume de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l'enveloppa dans un linceul et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne encore n'avait été déposé. C'était le vendredi, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s'en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.

Lokumu na yo!
Kristu!

samedi 27 mars 2010

Mgr l'éveque est encore à Kutu, bloqué par le lac qui est toujours agité.



D'après son programme, Mgr l'évêque devait arriver à Inongo hier. Mail il est bloqué à Kutu: le lac ne lui permet pas de voyager. Aujourdh'ui encore, depuis le matin, le lac est toujours agité. Il attend.
Si dans les après midi, la situation change, il pourra alors voyager. Autrement, il fêtera le dimanche des rameaux à Kutu, contrairement à son programme.


vendredi 26 mars 2010

Vendredi de carême. Nzela ya kuruze!

Nteleme ya zomi na ibale: Yezu awei o kuruze.

Tokokumisa yo Kristu mpe tokokumbamela yo, Zambi obikisaki bato na kuruze ya yo.

Pene pene na Kuruze,

mama Maria atali mwana

Yezu wana abakemi


Pe likongo lya bolozi, limotoboli motema, awa Yezu alingi awei

Le séjour de Mgr l'évêque à Nioki . Il regagne Inongo aujourd'hui.


Mgr l'évêque arrivera à Inongo aujourd'hui dans les après midi. Il est arrivé à Kutu hier à 16h30 en provenance de Nioki où il a tenu, durant 3 jours, une session de formation aux abbés et laïcs du doyenné de Nioki.
Le 24 mars, dernier jour de la session à Nioki, Mgr a célébré la messe dans la chapelle des frères de la Charité. Après cette messe, un repas a été organisé au couvent des sœurs de la providence divine qui profitaient de l'occasion pour recevoir la première fois Mgr l'évêque depuis qu'elles se sont installées à Nioki.

Photo: les sœurs de providence divine accueillies à Nioki.

jeudi 25 mars 2010

Le 25 Mars : solennité de l'annonciation du Seigneur

Justifier
Anzelu alobi: Maria losako, otondi ngrasya, Mokonzi azali na yo.

Maria ayanoli: Mosali wa Nzambe ngai oyo, asala na ngai lokola olobi.

Evangile : Lc 22, 14-71 ; 23, 1-56

Au sixième mois d’Élisabeth, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ‘la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.

mercredi 24 mars 2010

Le matériel pour approvisionner l'hôpital d'Oshwe en eau courante déjà acheté et expédié à Oshwe

Le matériel pour la restructuration de la tuyauterie et l'installation de l'eau courante à l'hôpital général de référence d'Oshwe, acheté à Kinshasa, est en route depuis plus d'une semaine pour Oshwe.
Le travail à faire consistera à mettre des structures pour distribuer l'eau dans tous les pavillons de l'hôpital et au camp des infirmiers. Qui connait Oshwe sait combien cette population souffre de la carence d'eau potable.






Quand l'hôpital fut construit au temps des belges, ce système fonctionnait. A l'hôpital d'Oshwe en effet, on voit encore le reste du château d'eau, des lavabo et robinets.... puis, plus rien n'a été fait et les malades étaient contraints de s'approvisionner en eau à la rivière Lukenie qui coule non loin de cet hôpital.
Le médecin directeur de cet hôpital, dans un de ces rapports, affirmait que l'une des causes des maladies, surtout à la pédiatrie chez les enfants, était le manque d'eau potable. Les malades se contentent de boire l'eau de la rivière ou des ruisseaux .
Le travail qui sera fait à l'hôpital d'Oshwe consistera à refaire la tuyauterie (vieille de plus de 50 ans), à installer les nouveaux tuyaux en plastiques, à construire un château d'eau et installer le filtre automatique pour la purification de l'eau. De là, la distribuer dans les pavillons. Une moto pompe, alimentée par un groupe électrogène, alimentera le château en eau.

Ce projet introduit est financé par une province d'Italie en partenariat avec une association locale de l'Italie car, selon le statut de cette province, seul une association ou une personne morale résidant dans la province peut introduire, pour soi même ou un tiers, un projet et obtenir le financement. Nous nous sommes servis de cette clause pour demander à une association locale qui a siège dans cette province de nous aider à introduire ce projet. Elle a accepté et Dieu aidant, il a été financé.

Le travail à Oswhe se fait sous la supervision de la paroisse et plus précisément du curé, l'abbé Franco Nekotjeke, à qui il revient de faire un rapport financier, descriptif et photographique des travaux. Une des conditions exigées pour passer à la seconde étape des travaux de réfection de l'unique hôpital fiable de cette zone. Un peu de consolation pour notre peuple.

Photo:
1. L'Église catholique d'Oshwe, Notre Dame de Fatima. Le travail fait par l'Église fera voir e comprendre à notre peuple que l'Église partage ses joies et ses souffrances
2. Le reste des lavabo, sans eau, dans les pavillons
3. Avec l'abbé Franco, curé d'Oshwe et l'abbé Egide Mabwana, en séance de travail à Makaw pour voir ce que l'on peut faire
4. le système de redistribution d'eau est vétuste
5. la tuyauterie foutue
6. le peuple, acculé, se sert des bidons et des seaux pour faire des réserves d'eaux à l'hôpital d'Oshwe.


mardi 23 mars 2010

Un peu de souffle pour Bokoro: un nouveau moulin, un poste à souder et un chargeur de batteries... L'Eglise face aux pauvres du monde!






La population de Bokoro - surtout les élèves - peut se réjouir: il y a deux jours, les élèves de l'institut de Bokoro ont déchargé, au beach du petit séminaire de Bokoro, le moulin pour moudre le fufu obtenu pour Bokoro.

La population de Bokoro croit de jour au jour et cela surtout au nombre d'élèves qui fréquente les écoles de cette cité. Le lycée Salongo a 720 élèves, le petit séminaire 127, l'Institut de Bokoro 174, l'institut Totombwana 210, sans compter les élèves de l'ITM et les étudiants de l'Istm.
A Sangasanga, en trois ans, le nombre de résidents a triplé, fait du aussi à certaines situations de fait qui ont attiré pas mal de gens vers cette cité.
Cette augmentation de la population a créé une pénurie de chikwangues dans cette zone. Les élèves internes sont les premiers a en payer les frais. Les directeurs d'internats ont pris alors l'habitude d'envoyer les élèves dans les villages environnants (Nsila, Mazoko, Nsekesiri, Monsijon, Motangiri., Kempimpi.. et jusqu'à 50km) pour s'approvisionner en chikwangue. Puis quand on avait un peu de manioc, il fallait le piller dans un mortier. A Bokoro, il n 'y a aucun moulin pour moudre le fufu ou décortiquer le riz. Cette situation méritait une solution surtout pour les nombreux élèves internes.
Un financement a été obtenu à cette fin et un moulin a été acheté à Kinshasa pour permettre aux écoles et à la population de moudre leur fufu. Cela facilitera les choses étant donné que chaque élève, à la rentrée scolaire, amène avec lui un sac de fufu. Ce moulin, qui est installé là ou était l'atelier des planches de la paroisse Ste Croix, sera géré par les abbés .

Avec le moulin, étaient aussi déchargés: un poste à souder et un chargeur des batteries pour permettre aux abbés d'aider la population et d'avoir un petit rien qui les aidera dans les moments difficiles. On a aussi pensé au mazout ( 6 futs) pour initier à moudre le fufu, 45 tôles pour réparer la toiture de la salle qui va abriter le moulin et 30 sacs de ciment pour le pavement et le socle. Cette initiative est partie de Rome.

L'abbé chancelier avait tenté mais en vain de nous envoyer les photos illustratives quand il était à Bokoro mais la connexion a été lente. Il a fait plus d'une heure sans réussir à faire attacher la pièce jointe ( de 4 photo) au message! Puis, on a éteint le groupe électrogène .... Nous vous montrerons les photo quand nous les aurons.

Photo:
1. les filles du lycée ...elles sont plus de 720..
2. Le mini projet compte aussi apaiser le travail des femmes
3. Une vue du bâtiment scolaire de l'institut de Bokoro ( humanités littéraires)
4. le riz ou le manioc se pille encore à la main dans un mortier
5. A cause de la pénurie de chikwangue à Bokoro, les vendeurs voyagent par pirogues pour couler leurs produits ( chikwangues) à Bokoro.

lundi 22 mars 2010

Mgr l'éveque arrivera à Nioki aujourdh'ui vers 17h45, au coucher du soleil.

Mgr l'évêque partira de Kutu cet après midi. Il prendra le canot au beach de l'Etat (Onatra/ Kutu) pour Nioki.

Il voyage avec son secrétaire et le chauffeur.
L'arrivée à Nioki est prévue vers 17h45 au coucher du soleil. Il y va, comme annoncé précédemment, pour animer la session de formation aux abbés et laïcs de ce doyenné qui comprend les paroisses suivantes:
- Mushie ( curé : Abbé Jean-Pierre Mabruki; vicaires: Isapo J.Pierre et Jean-Michel Botoko)
- Kutu (curé: Abbé Ignace Ngara; vicaires: Valère Nkoso et Charles Mpia Nkuka)
- Ntanembelo (curé: abbé Richard Mawa)
- Nioki (curé: Mgr Evariste Mputu; vicaires Pierrot Ezoka et Marcel Nduaya).

A Nioki, sont aussi présents les frères de la charité et les sœurs de providence divine. Ce sera la première fois, depuis qu'elles sont à Nioki, que Mgr les visitera. Lors de leur installation, Mgr était empêché mais représenté par l'abbé Ngara, curé doyen.

Le 25 Mars, solennité de l'Annonciation du Seigneur, Mgr célèbrera la messe de clôture de la session à Nioki et le 26 Mars, il regagnera Inongo où il est attendu pour la messe du dimanche des rameaux et de la semaine sainte.

Photo:
1. Une vue du coucher du soleil entre Isaka et Nioki
2. le chauffeur Jacques
3. le beach de Kutu où Mgr prendra le canot cet après- midi pour Nioki


dimanche 21 mars 2010

5ème dimanche de carême. Lomingo la itano la karezimo

Mwasi, kende kasi kosala lisusu lisumu te!



Bolingo e, bolingo e bandeko, moto azangi bolingo akomona Nzambe te, bolingo boleki e.

1ère lecture : Is 43, 16-21

Psaume: Ps 125 (126), 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6

2ème lecture : Ph 3, 8-14

Évangile : Jn 8, 1-11

Nsango elamo lokola santu Yowani akomi. Lokumu na yo Kristu!

Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ; de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre. » Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol. Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés.
Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

Lokumu na yo! Kristu

Méditation:

Si le faux dieu de la femme adultère est sa culpabilité, nous découvrons que les pharisiens sont aussi prisonniers d’un faux dieu : leur conception de la Loi. On pourrait, en effet, traduire la réponse de Jésus aux accusateurs de cette femme par ces mots : « cette femme est coupable d’adultère, au premier sens du terme, c’est entendu ; mais vous, n’êtes-vous pas en train de commettre un adultère autrement plus grave en voulant la lapider ? N’êtes-vous pas en train de vous montrer infidèles au Dieu de l’Alliance ? La loi ne serait-elle pas devenue votre idole ? »

Très souvent, les prophètes ont parlé de l’idolâtrie en termes d’adultère. Or manquer à la miséricorde, c’est être infidèle au Dieu de miséricorde. Les pharisiens et les scribes voulaient sincèrement être les fils du Très-Haut, y compris ceux qui accusaient cette femme. Alors Jésus leur dit « Ne vous trompez pas de Dieu, soyez miséricordieux ». Sur cette réponse, ils s’en vont, « l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés ». Rien d’étonnant : les plus anciens sont les plus prêts à entendre l’appel à la miséricorde. Tant de fois, ils ont expérimenté pour eux-mêmes la miséricorde de Dieu... Tant de fois, ils ont lu, chanté, médité la phrase « Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’amour » (Ex 34, 6), tant de fois ils ont chanté le psaume 51 (50) « Pitié pour moi, Seigneur, en ta bonté, dans ta grande miséricorde efface mon péché »... Jésus, le Verbe, est plein de compassion. Sois miséricordieux envers ton frère. Rappelle-toi que le Seigneur t'a toujours pardonné ton infidélité. Pourquoi être aussi dur envers le prochain?

samedi 20 mars 2010

La première collation des grades accademiques à l'ISTM de Bokoro!

Aujourdh'ui a lieu à Bokoro la première collation des grades académiques de la première promotion des étudiants qui ont fini à l'institut supérieur des techniques médicales de Bokoro.



Cet institut supérieur a les 3 options suivantes:
- Sciences infirmières ( avec l'orientation hospitalière et accoucheuse)
- Nutrition
-Gestions des institutions de santé.

La cérémonie, haute en couleur, se déroule à la cour intérieure de la paroisse Ste Croix Bokoro.

Photo:
1. l'ISTM de Bokoro
2. la cour intérieure de la paroisse Ste Croix/ Bokoro

Demain, la messe de clôture de la session par Mgr l'évêque à Ste Croix /Bokoro!




Demain le 21 mars, 5ème dimanche de carême, Mgr l'évêque célèbrera la messe à Ste Croix -Bokoro entourés de tous les curés du doyenné de Bokoro (Egidé Mabwana, curé de Tolo; Jean-Paul Lokutu, curé de Makaw; Augustin Wawa, curé de Semendwa et Godéfroid Ngabelo, curé de Bokoro).
A Ste Famille/ Sangasanga et au Petit séminaire, les messes sont suspendues. Tous sont invités à participer à la messe de Mgr l'évêque.
Toujours à Bokoro, sont aussi présents: les abbés Achille Bongali ( curé de Taketa), José Monsengo (économe diocésain) et Jean-Marie Ntesa (responsable du bureau diocésain de développement).
Cette messe est célébrée à l'occasion de la clôture de la session de formation tenue à Bokoro, par Mgr l'évêque, pour les ecclésiastiques et les laïcs du doyenné de Bokoro .

vendredi 19 mars 2010

19 Mars: St Joseph. Fête patronale du noviciat de nos sœurs diocésaines!


Bonne fete patronale à notre noviciat, "Noviciat St Joseph", des sœurs diocésaines de l'Immaculée Conception de Marie à Bokoro. Selon la constitution, les novices sont formées à Bokoro, au couvent de la rive.
Cette année, la maitresse des novices est la Sr Gertrude Azabo.
Bonne fête patronale aussi à tous les Joseph et Joséphine.

Photos: nos novices diocésaines.

jeudi 18 mars 2010

Nous demeurons en joyeuse famille. La communauté d'Inongo à Rome!

Inongo nous a engendrés dans la foi, Inongo nous a vus grandir. Inongo nous unit.



L'abbé Jean-Willy Bomoi, la sr Georgine Kelikwele et notre ainé l'abbé José Mamfisango. Le diacre Matthieu et la sr Agnès Kilingi ( servantes de pauvres), la sr Godé et sa provinciale durant la messe célébrée hier .... les photos de nos rencontres....


Comme il est beau pour les frères et sœurs d'être ensemble et de vivre unis. Une vue de la communauté d'Inongo à Rome.
Même si nous avions clôturé notre journée d'hier à Rome avec un ton de détresse, cette journée fut pour nous, originaires du diocèse d'Inongo à Rome, une vraie occasion de rencontre.



Nous l'avions toujours souhaité et mgr l'évêque, lors de son dernier passage à Rome, avait exhorté pour que nous soyions toujours unis. Quand il arrive à Rome, en effet, nous tous du diocèse d'Inongo à Rome le recevons. L'occasion pour lui de nous partager la vie du diocèse, les joies et les souffrances de nos frères et sœurs.
A Rome, nous les originaires du lac, nous sommes 32. Il nous arrive de retrouver lors des circonstances assez particulières . Nous avons notre caisse et nos cotisations mensuelles servent aussi à aider au diocèse nos abbés, nos sœurs ou les structures qui ont besoin d'aide, évidemment selon nos capacités.
Bien qu'étant Rome, notre cœur bat au rythme de notre diocèse d'origine, Inongo.

Maintenant, nous nous préparons à l'ordination sacerdotale du diacre Matthieu Mpampanye qui aura lieu le mois prochain. Ce sera l'occasion pour nous de nous revoir tous. Un comité d'organisation a été déjà mis sur pied.
Après cette ordination, le diacre Matthieu Mpampanye célèbrera sa première messe à Rome dans l'Eglise Ngondo Anuarite de Rome, confiée au Congolais. Ce sera une véritable fête..Tous nos abbés et pères seront là ( José Mamfisango, Joseph Nduita, Frederic Molwa, Claude Bikula, Séba Apete, Félicien Boduka, Roland Nene, Amerikani Bruno, Didier Epambale.... ). Ceux de la France pourront aussi venir ( les abbés Faustin Mputu, Jacques Mpia, Marcel Etwamena......), d'autres pourront venir de la Belgique dont le père Jean-Jacques Mbunzimi ( passioniste, de la paroisse famille Ste Famille de SangaSanga) . Et que dire de nos religieuses, des laïcs..... une occasion à ne pas perdre!

Et vive l'amitié,
et vive le bondeko,
et vive le diocèse d'Inongo.

Abbé Jean-Willy Bomoi.
Service de la rédaction du blog / Rome

mercredi 17 mars 2010

Une journée de joie qui finit avec douleur pour la communauté d'Inongo à Rome!

la sr Godé Ilanga au centre de notre rencontre hier à Rome.


La communauté d'Inongo à Rome s'est réunie hier Mardi le 16 Mars pour partager une journée de joie et de remerciement au Seigneur. Au centre de la rencontre, il y avait l'action de grâce pour la sr Godé Ilanga qui commémorait un évènement important de sa vie.


Tout était mis en place pour que la communauté d'Inongo se retrouve vers 10h00. La veille, certaines d'entre nous se sont mobilisées pour les préparatifs.
La sr Georgine Kelikwele a fait la présidente du comité en organisant tout jusqu'au plus petits détails.

La sr Godé Ilanga, en effet, méritait d'être fêtée. Toute sa congrégation était mobilisée. Certaines de ses consœurs ont fait plus de 350 Km de voiture pour venir partager sa joie.






A 10h30, c'est l'heure prévue pour la messe. Une messe bien préparée qui devait être chantée et en italien et en lingala. Le texte était imprimé. Toutes les consœurs de la sr Godélive, italiennes et congolaises étaient présentes.
Quand la sr Godé qui était en honneur est sortie de sa chambre pour rejoindre la longue procession du début de la messe, il y a eu de longs applaudissements.
Puis, il fallait attendre un peu. D'abord puisque le diacre Matthieu Mpampanye et le père Sébastien Apete nous disent qu'ils ont perdu le train à la gare de Rome Puis parce qu' un de nous reçoit un coup de fil de Kinshasa. Nous l'attendons et il nous revient tout malheureux. Il souffle à l'oreille: dommage, le grand frère de la sr Godé , Jean, est décédé cette nuit à Kinshasa et la famille est en deuil. Ils n'arrivent pas à joindre la sr au téléphone pour l'en informer! La nouvelle passe d'une oreille à une autre. Que faire!
Il a été alors décidé de ne rien dire à la sr Godé et surtout de la tenir, toute cette journée, loin du téléphone. En effet, les consœurs de la sr Godé avaient mobilisé tant de monde que lui donner cette nouvelle signifie troubler la fête. Le moment de la messe était un acquis car là, on ne touche pas le téléphone. Il nous fallait commencer la messe dans ce climat là.

Avec le chant Bandeko boyakani e, tolakisa mokonzi esengo, esengo ya biso, nous avions initié la messe. La petite chorale était tenue par la sr Georgine Kelikwele, la sr Noel Kaniki, la sr Agnès Kilingi et les autres religieuses du Congo.
La messe s'est bien déroulée dans un climat de fête et de recueillement. La sr Godé était aux anges. On l' entendait pousser des cris de joie pendant le gloria . Lors de l'offertoire, elle a offert une colombe blanche. Après la messe, ce fut le repas et le moment de danses.

A la fin de la journée , sa provinciale l'a appelée pour lui annoncer la triste nouvelle: le décès de son grand frère Jean. De la fête, on est passé au deuil. La sr se prépare à aller au Congo pour le deuil.
Une liturgie célébrée entre joie et douleurs!

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj
31.03. 2018-

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm
(06.01.1954-12.06. 1967) + 18.08.16

Mgr Léon LESAMBO

Mgr Léon LESAMBO
(12.06. 1967-22.07. 2005) + 19.11.17

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm
27.07.2005-31.03. 2018

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE
BOKORO