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jeudi 18 février 2010

Porte-bagage ou porte-personne? Notre peuple acculé...

Ces photo qui vous traduisent les réalités du terrain. Les temps sont dures et difficiles. Il faut parfois faire des kilomètres et kilomètres en poussant sa bicyclette à pied.





Acculé par la manque des moyens de transport public, notre peuple voyage parfois dans des conditions inhumaines. Le vélo, conçu pour transporter des objets sur le porte-bagage devient le moyen de transport que le peuple utilise pour transporter d'autres personnes. Les plus jeunes sont mis dans des paniers.




Les photos vous montrent des jeunes qui pour avoir un peu d'argent, acceptent de transporter ceux qui veulent se déplacer. Pour 120 km, on leur paye 5000 FC (Franc congolais), l'équivalent de plus ou moins 5 dollars américains ou 3,65 euro. La location de la bicyclette s'élève à 300 Fc par jour ( soit 0, 33 dollars).

Cette grand-mère de 72 ans, sur une bicyclette. Elle va visiter sa fille malade . Elle n'a pas de choix: marcher à pied, elle ne saura pas. Louer une moto, elle manque des moyens financiers. Attendre des moyens de transport public organisé par l'Etat ou des privés, ils n'existent pas.
Elle en sortira avec des maux des pieds, des douleurs , des crampes. Et le pauvre cycliste!
Il faut lutter pour vivre.

mercredi 9 septembre 2009

LES FONDEMENTS D'UNE NOUVELLE SOCIETE

LES FONDEMENTS D'UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ

Toutes les sociétés ou institutions humaines aspirent sûrement à un mieux être. Et nous savons tous que la société africaine veut aussi vivre pleinement dans sa chair et dans son esprit.

Nous voulons donc suggérer à tous ceux qui veulent que l'Afrique et le Congo changent, de naviguer autour de quatre éléments que nous considérons comme certitudes.

La première à notre avis est l'idée qu'il convient de faire de l'être humain. Que l'Afrique apprenne à considérer l'homme comme un être de valeur. Cette nouvelle idée de l'homme a directement des impacts sur tous les aspects de la vie. Toutes les sociétés qui prennent l'homme au sérieux travaillent toujours pour améliorer toutes les dimensions de sa vie : sa dignité. (Son intégrité physique et morale), son habitat, sa restauration, ses infrastructures… pourquoi y-a-t-il tant de guerres en Afrique ? Pourquoi ne paye-t-on pas bien les travailleurs dans nos pays ? Pourquoi ne construit-on pas des vrais hôpitaux dans nos pays ? Pourquoi certains dirigeants font périr des millions d'enfants ? Pourquoi y a-t-il des enfants de la rue ? pourquoi ne fait-on rien pour scolariser tous les enfants ?

On pourra facilement répondre qu'on n'a pas d'argent. Réfléchissons pour savoir pourquoi certaines sociétés s'en sortent plus au moins bien. Fuir l'oisiveté est à prendre comme objectif du Mai-Ndombe.

Au fond, il y a l'idée que l'homme n'est pas encore pris au sérieux. C'est pourquoi très peu se soucient de son sort.

Il y a sur cette planète pourtant des Etats qui n'hésitent en aucun moment à dépenser des millions de dollars pour améliorer les conditions de vie de leurs citoyens. C'est un signe que l'argent n'est pas plus important que la valeur de l'homme. On sait aussi que toutes ces grandes sociétés développent chaque jour des mécanismes de protection de la vie. Aux sociétés qui laissent crever leurs citoyens, nous lançons cet appel pathétique. Personne ne dira que les droits de l'homme sont toujours bafoués dans certaines communautés par manque d'argent.

La deuxième certitude pour que les jours nouveaux arrivent, c'est le travail. Il faut éviter de croire que la manne tombera du ciel. Elle pousse désormais de la terre. Le travail n'est pas un slogan ou un vain mot. C'est chaque homme qui doit travailler. Celui qui apprend aux autres le bien fondé du travail doit lui-même être un travailleur et non seulement un faiseur d'opinion.
Sans le travail, l'homme vivra soumis à la nature et dans les illusions. Nous devons être des vrais acteurs, des hommes et des femmes qui voient loin et projettent une grande société qui doit découler du travail. L'homme doit bien manger, bien se vêtir, bien dormir, bien voyager, bien étudier… Manger trois fois par jour n'est un luxe que pour les peuples qui ont horreur du travail.

Tout est possible à celui qui croit au Seigneur et qui travaille. Beaucoup d'hommes vivent pourtant dans la distraction. Ils ne traitent les vrais défis que de surface et vite mais passent le clair de leurs entretiens dans de questions de peu d'importance.

La troisième certitude ; c'est e courage. Aimer l'homme, s'investir pour lui, c'est aussi supporter ses caprices. Le même homme qu'on veut sauver ne comprendra que tard, il commencera d'abord par nous insulter. Les grands esprits doivent dépasser toute structure de découragement afin de ne reculer devant aucun obstacle. Avec la force du Seigneur et du travail, la terre rebelle sera renouvelle et un nouveau monde est à nos portes.

La quatrième certitude, c'est l'unité. « Force-les de bâtir ensemble, tu les changeras en frères » (St Exupéry). Un témoignage digne de foi vient de révéler que les communautés divisées sont incapables de s'organiser. Ceci se passe de tout commentaire.

Notre Seigneur Jésus n'a cessé de le dire lorsqu'il a prié pour l'unité de son peuple.

Que Dieu soutienne notre diocèse, nos travaux et transforme nos cœurs pour marcher selon un nouveau monde.

? Laurent MAA NGENDE

Petit Séminaire St Louis de Gonzague

Bokoro





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mardi 8 septembre 2009

Ponts & Digues sur le tronçcon Kiri-Mpenzwa

PONTS ET DIGUES SUR LE TRONCON DE ROUTE KIRI – PENZWA

00. Introduction

Rien n’est plus comme avant sur le tronçon de route compris entre Kiri et Penzwa. Les voyageurs qui empruntent cette route jurent par eux-mêmes, vu le calvaire enduré pour arriver à destination. En effet, il n’y a plus véritablement parlant de route dans ce tronçon. Ponts et digues ont cédé ; la route en plusieurs endroits, devient impraticable. Même certaines branches d’arbres tombées en plein milieu de la route attendent encore d’être dégagées. Des touffes d’herbes sauvages et quelques lianes rampantes prennent d’assaut ce qui devient comme un espace sans présence humaine. Durant ce long trajet de plus de 60 Km, les 4 x 4 roulent continuellement sous traction. Une vraie aventure digne de Rallye - Dakar comme un peu partout dans tout le Territoire de Kiri!

01. Notre propre responsabilité d’abord

A la vue de cet état de choses, on s’interroge vite sur la responsabilité de nos dirigeants politiques et celle de notre population. L’entretien des routes carrossables, reliant une cité à une autre et permettant aux gens de se mouvoir librement ainsi qu’un trafic incessant des personnes et de leurs biens, nous semble la priorité des priorités. Mais on est étonné devant l’indifférence de la quasi totalité de la population face à ce qui constitue leur devoir civique. Une attitude d’attentisme semble caractériser notre population devant la détérioration de ces voies publiques. On attend toujours l’apport extérieur ou encore que les Abbés et les religieuses, des autochtones oeuvrant actuellement à l’extrême Nord du Diocèse d’Inongo, prennent le relais des missionnaires étrangers. Donc, travailler à leur tour au profit de cette même population, de plus en plus, amorphe et sans intérêt pour ce qui est bien public. Certains dirigeants, pour leur part, ne guettent que le moment favorable pour battre campagne en promettant monts et merveilles, notamment la réhabilitation des ponts et chaussées.

02. Quelques exemples dans le passé

Le Rév Père Daniel Loodrior est l’un des missionnaires qui avaient intégré dans leur apostolat les travaux d’entretien des routes pour permettre aux gens de se mouvoir plus commodément d’une localité à une autre, ou mieux d’une paroisse à une autre. Si la rivière ne présente naturellement aucun inconvénient pour la navigation nuit et jour, il en va autrement des nos routes. Celles-ci, en raison des pluies diluviennes et de multiples marécages, sont à entretenir de façon régulière et avec des moyens beaucoup plus conséquents.
Pour ce faire, une palme d’or revient au P.Daniel L. pour son sacrifice dans l’entretien des routes. L’état actuel des routes est une situation impardonnable pour nous les autochtones au regard du sacrifice consenti par ce missionnaire pour assurer le développement de la contrée. Sans les routes, il n’y a véritablement pas développement. Comment atteindre chaque milieu, surtout les milieux les plus reculés, comment procéder à la libre circulation des personnes et de leurs biens, comment favoriser les échanges entre différents milieux ; Comment éviter les multiples accidents dus à l’état défectueux des routes ? comment rendre accessibles tous les coins de cette vaste étendue qu’est la Rd- Congo ? C’est autant des interrogations que nous nous posons aujourd’hui à l’heure de profonds changements dans notre pays et au regard de tant de financements du gouvernement provincial demeuré sans suite.

03. Ponts et Digues, relais pour un développement communautaire harmonieux

Au-delà des faits déplorés, Ce qui nous échappe, c’est la réalité même que signifient, pour nous, un pont, une chaussée ou une digue dans la vie d’un homme. Les routes sont faites pour relier les hommes et leurs milieux de vie, favoriser les échanges entre des personnes vivant parfois très loin ; réduire les distances, et même plus, faciliter et permettre l’accessibilité des milieux enclavés, travailler, pour ce faire, à un développement endogène d’abord. Ponts et digues signifient, dans ce sens, l’effort même de l’homme face à toute sorte d’obstacles jonchant son parcours. Plutôt que de les contourner, l’homme s’emploient soit à les dégager soit encore à les rendre moins gênant pour la circulation. Certains ponts construits à l’époque coloniale résistent encore jusqu’à nos jours. On admire sans cesse le génie propre à ce genre d’ouvrage. Bien plus, c’est le sens même d’une vie de dévouement au service des autres et de la nation tout entière.
Dans le cadre de l’apostolat des milieux défavorisés, c’est à travers ces mêmes routes que les missionnaires sont allés non seulement à la recherche des brebis perdues mais également des troupeaux sans bergers, allusion faite ici à des villages entiers vivant sans contact avec l’Evangile du Christ ou en proie au déferlement des prédicateurs ambulants. C’est à travers ces chemins perdus qu’ils se sont mis à rencontrer les peuplades pygmées. Ils ont pu nouer avec eux un dialogue d’homme à homme, ressenti ensemble avec eux le désir inaliénable de la liberté et le droit au respect, à une vie meilleure et à l’épanouissement. C’est à travers ces minorités opprimées, dépourvues et sans perspectives d’avenir que les missionnaires se sont profondément découverts comme appelés à garantir au nom du Christ et de son Evangile de la dignité à ces peuples méprisés. Les missionnaires ont entrepris par là-même le travail patient et de longue haleine pour instruire les pygmées, créer des écoles pour enfants pygmées, envoyer certains parmi eux étudier plus loin, dans des internats à Inongo, à Bokoro, à Kutu et même au Petit Séminaire de Bokoro. Ainsi ayant étudié comme les autres enfants, les enfants pygmées sortent du complexe de sous-hommes ; aussi sont-ils rendus capables de se dévouer, à leur tour, pour le développement de notre pays.

04. Conclusion

En guise de conclusion, le mauvais état actuel de nos routes condamnent une portion importante de notre population à l’enclavement tant économique que socio-politique. Des village entiers sont parfois privés du nécessaire pour vivre : sel, savon pétrole et autres soins de santé. Le pouvoir public est, dans ce sens, invité à voler au secours de cette population quasiment abandonnée à elle-même. Si tel est en effet le souci de beaucoup d’ONGD ainsi que celui de l’Eglise, la question mérite aussi d’être posée et prise en considération par les députés eux-mêmes comme élus du peuple et comme étant les premiers concernés au plan social et culturel.
Abbé Joseph Belepe.-

mardi 12 mai 2009

Inongo s'est paré pour la circonstance

La cité d'Inongo s'est faite belle ces derniers jours. Elle doit accueillir les autorités politico-administratives qui viennent pour accompagner le bac qui était en réparation à Kinshasa.
Ce bac, inauguré le 29 avril à Kinshasa arrive, sauf imprévu, demain Mercredi à Inongo.
Ce bac reparé va désenclaver tant soit peu la population riveraine du Lac Mai Ndombe en assurant la travesrsée entre Selenge et Inongo.
ce bac a une capacité de 35 tonnes et peut transporter plus de 200 passagers.
C'est un soulagement pour les populations qui peuvent traverser le lac en toute securité. car traveser le Lac avec les embarcations en bois est un risque...

vendredi 17 avril 2009

PETIT POISSON DEVIENDRA GRAND ?


« Petit poisson deviendra grand,

Pourvu que Dieu lui donne vie ;

Mais le lâcher en attendant,

Je tiens pour moi que c'est folie :

Car le rattraper il n'est jamais trop certain. »

Oui, cette fable de La Fontaine se concrétise à Inongo. Depuis, quelques années, les pêcheurs du lac tiennent pour folie d'attendre que le 'carpillon devienne carpe' Dieu lui pretera vie, pas eux.. La pêche aux alevins (appelés ici 'ndakala') s'est répandue et prend des proportions inquiétantes. Et c'est toute l'année que cette pêche se pratique.

Dans le temps, ceux qui avaient pris les alevins dans leur filet, les retournaient dans l'eau. Aujourd'hui, il devient folie de le faire. Ces pécheurs utilisent les filets aux mailles si petites qu'aucun alevin n' y échappe.

Cette pêche a du succès et est encouragée par la population qui, incapables d' acheter les gros poissons qui deviennent très chers et pas à la portée de leur porte monnaie, se rabat sur les 'ndakala' coûtant beaucoup moins chers. Avec une petite quantité de ndakala qu'on mélange aux légumes, on sait nourrir toute la famille. C'est à juste titre que certains appellent ces alevins 'libota mobimba' (toute la famille).

Et pour se donner bonne conscience, ces jeunes gens pêcheurs vous disent que ces alevins ne deviennent pas assez gros et gardent cette taille. Ou tout simplement, il y en a assez et ça ne s'épuisera pas l'un de ces quatre matins. Un coup d'œil attentif suffit pour démentir leur propos.

Malheureusement, ici il n'y a pas de régulation des pêches. On pêche toute l'année sans être inquiété. Et il existe même un service de la conservation de la nature. N'allez pas demander ce que ce service fait comme travail et quelle nature il protège.…

Il est impérieux de gérer rigoureusement ce que Dieu a mis à notre disposition en pensant aux générations futures. C'est cela aussi que nous chantons dans notre option pastorale : « na misala, na bobateli biloko Nzambe apesi biso » (savoir protéger et mieux gérer la creation).


samedi 4 avril 2009

Après Nioki, Inongo tente l'expériene



Après Nioki, Inongo tente l'expérience de toleka (vélo-taxi). Une course revient à 100 FC.

Commentaire de nos bolgueurs



Je reviens au message de notre Evêque le 24 février pour dire l'église est obligé de bien fixé les orientations à suivre pour ses fidèles il ne suffit pas que l'Evêque dise cela et au coup d'une baguette magique les gents transforme la terre. Je crois par une sensibilisation des chrétiens de tout genre.

En plus selon ma pensée il existe dans certaines confessions Religieuses où ils ont comme socle de message « la prospérité,
le voyage, le mariage » sans autant chercher à faire voir aux fidèles produire pour une réussite meilleur dans la vie.

A vous pasteurs de l'Eglise ayez aussi le courage de bien faire des orientions pour la jeunesse de notre contré. Nous qui sommes loin de notre contré parfois cela ne nous arrange pas mais tous unis nous pouvons faire des choses meilleures.

Mgr l'Evêque, en rencontrant le 24 février les chrétiens, il les avait mis en garde contre la paresse. Il avait dit : « Je ne peux dormir tranquillement en voyant ce qui arrive …ouvrons l'œil, les gens meurent de faim. Dieu nous a donné une terre fertile, des richesses naturelles. Dieu a béni le Mai Ndombe. Mais nous devons le transformer par notre travail. Si nous ne voulons pas travailler de nos mains pour transformer ce Mai Ndombe, Dieu nous condamnera »

Donatien BILE

3 avril 2009 03:29

Voyageuse a dit...

Bonjour, Mr Donatien Bile, Je viens de lire votre commentaire. C'est vrai qu'il ne suffit pas que Mgr parle pour que tout se transforme. Mais je vous conseille de lire le "blog" de l'Institut de Catéchèse d'Inongo". Vous pouvez y arriver par le biais du "Blog" d'Inongo. Vous pourrez constater que des débuts d'actions sont mis en oeuvre et que Mgr y mets aussi du sien.
De loin nous avons toujours tendance à dire ce que l'on devrait faire là-bas. Je constate cela quand je reçois les comptes rendus des réunions qui ont lieu ici. Beaucoup disent tous ce qui devraient être fait au Congo, pour le peuple et ma question ; Combien mouille leur chemise pour réaliser un 1 dizième de ces belles options?
Je ne suis pas de la contrée, je suis loin , mais ce que je sais c'est que beaucoup est mis en oeuvre pour sortir les gens de leur pauvreté. Ici je prends exemple d'un ami Abbé, qui dans sa paroisse a mis en route champs de maïs, légumes, poulailler... Aujourd'hui dans une autre paroisse il crée une palmeraie et champs de pilipi avec les gens.
Il ne suffit pas de dire de loin ce qui doit être fait, mais aussi donné des idées. Existe t'il le micro crédit ? Si oui, pourquoi ne pas créer une coopérative dirigée par des hommes et des femmes qui en veulent. Je pense spécialement aux femmes pour diriger, avec mes excuses pour les hommes, mais les femmes sont souvent meilleures gestionnaires dans ces genres d'activités. Regardez dans d'"autres pays ce sont souvent les femmes qui organisent....et cela réussit à 100%. Les gens cultivent, viennent vendre leur surplus à leur juste valeur et le trop est exporté.
Lisez le "blog" de l'Institut de catéchèse et vous verrai que les champs communautaires commencent par se créer... Petit à petit tout s'améliorera, mais il faudra du temps. Dieu a eu besoin de 7 jours pour créer le monde et il était Dieu. De combien de temps avons nous besoin pour créer un monde meilleur?.....monde qui par la faute de l'homme s'est dégradé....
Bien à vous

vendredi 27 février 2009

Ndzur Bakim. enfin publié

Pour la pemière fois, après plusieurs tentatives infructueuses, voici publié le fameux Ndzur Bakim, j'ai interrogé les vieux, de Bompere de Malibi. A vous de mettre vos mains dans les poches (Otoi ila y'okaw)... et evitez à ce que j'évoque le proverbe "Okaw y'okien, nke olepa nga uja mpa ipe...".
http://stores.lulu.com/noro
Puis, vous pourrez commander aussi :
1. Deux CDs de Moyenne et Mokia Nkoto (les fonds seront envoyés aux intéressés)
2. Un DVD Cinquantenaire Petit Séminaire de Bokoro
3. Un Cd d'interview avec Maji, le griot des Basakata (intéressant pour l'appretissage du Kisakata).

Et ne pas oubliez aussi de commander l'exemplaire de mon dernier ouvrage
http://www.lulu.com/browse/preview.php?fCID=5154233
http://www.congovision.com/livres_mputu7.html

Norbert MBU-MPUTU
NB. Vous pourrez effectuez vos commandes directement en nous envoyant votre adresse postale.
A très bientôt.
Nous publierons avant la fin d'année : Proverbes Sakata pour tout usage.

mercredi 3 décembre 2008

Erratum cfr condition de voyage, article de ce matin

Chers lecteurs,


Vous vous rendrez compte, en consultant les photos relatives aux conditions de voyage au Maindombe, que les phots num. 4 et 6 ne reflètent pas la réalité des images annoncées.. Au fait, la photos num 4 montre les femmes d'Inongo qui traversent le lac par pirogue et la photos num 6, les malades à l'hopital de Kutu. Nous nous en excusons.


Maintenant vous avez les images justes.


Merci de la compréhension.




1. A la rive d'Inongo

2. Beach de Kutu




mercredi 26 novembre 2008

Système "Toleka" à Nioki: les "taximan"


Le moment de crise a un aspect positif: on devient ingénieux, on fait tout pour aller de l'avant. Nioki est une grande cité, elle compte au moins 15.000 habitants. Pour parcourir cette cité d'un bout à l'autre, il faut mettre au moins deux heures de marche. Autrefois, à cause de sa prospérité, cette cité était surnommée « 25ème zone » en référence à la ville de Kinshasa qui en a 24….la 25ème est donc Nioki ; il y avait la lumière 24h/24, de l'eau courante, des magasins bien fournis, des avions petits porteurs qui venaient de Kin……la Forescom, société d'exploitation forestière...


Aujourd'hui, Nioki n'est pas épargné par le crise. Parlons des moyens de transports dans cette cité. Pas de bus, pas de taxi…rien et rien.


Alors les jeunes gens de Nioki achètent des vélos des chinois qui coûtent 100 $ pour faire les « taximan » et gagner un peu d'argent pour étudier. Ils transportent les clients ou leurs bagages sur le porte bagage , d'un bout à l'autre de la cité, moyennant la paye de 50 FC (Cinquante franc congolais) par course. Un dollar aujourd'hui s'échange à 585 Franc congolais ( 1$=585FC) ; 1 euro à 734 Franc congolais ( 1 euro= 734 FC). Nous vous laissons le temps de calculer ce qu'ils gagnent par course…


Photos :


  1. Les « taximan » de Nioki transportent les bagages d'un client
  2. la soeur Kula Christine, transportée par un « taximan » à Nioki
  3. un jour quand vous serez à Nioki, il est facile de reconnaissable la station des « taximan », un hangar avec une chose bleue et un vélo libre qui vous attend…..



lundi 13 octobre 2008

NOS JEUNES

Mgr l'Evêque a rencontré samedi, le 11 octobre 4 pasteurs protestants, les Révérends Pasteur MPIA de la Communauté des Églises Baptistes Unies (CEBU), Donatien ETAWALE de la Communauté Baptiste du Fleuve Congo(CBFC), Paul EBENGO de la Communauté Presbytérienne de Kinshasa(CPK), Jean Christin EBENGO ( Communauté des Disciples du Christ Au Congo(CDCC) pour réfléchir ensemble sur ce qu'il convient de faire pour nos jeunes qui semblent abandonnés à eux-mêmes.

Mgr l'Evêque qui a rencontré un noyau des jeunes Mardi le 9 octobre leur en a fait un compte rendu. Lors de cette rencontre, les jeunes ont répondu à deux questions essentielles :

  • Comment vous voyez-vous comme jeunes d'Inongo ?
  1. Positivement
  2. Négativement
  • Que faire ?

Les jeunes ont fait une analyse sans complaisance et se sont regardés en face avec sincérité. Et ils ont demandé et souhaité un encadrement des adultes.

Et c'est à cette demande que Mgrl' Evêque voudrait répondre en leur offrant un cadre idéal. Et le terrain de Nkosenzale (ancien centre des lépreux, situé une dizaine de km d'Inongo) serait choisi pour un centre qui aiderait les jeunes à trouver un lieu de contemplation, de prière, de travail (apprentissage des métiers), d'engagement à travers les gestes de solidarité pour les malheureux. Un centre où les jeunes apprendront à être différents. Ce sera un centre œcuménique où jeunes catholiques et protestants pourraient apprendre à travailler ensemble (comme à Taizé ?)

C'est cette idée qui a été soumise à l'appréciation des pasteurs qui l'ont encouragée. Ils vont à leur tour en parler à leurs jeunes. Ainsi, le jeudi, ensemble avec Mgr l'Evêque, ils rencontreront tous les jeunes pour les écouter et leur présenter ce projet.

« Force-les de bâtir ensemble une tour, tu les changeras en frères. Mais si tu veux qu'ils se haïssent, jette leur du grain » (Antoine de St Exupery, Citadelle IX)

mercredi 1 octobre 2008

A CAUSE DU VENT...

Le vent du 28 septembre 2008 ,qui a détruit une trentaine de maisons , n'a pas épargné la Cathédrale St Albert. Il lui fait perdre sa beauté en lui arrachant quelques tuiles. Les chrétiens se sont mobilisés pour prendre les tuiles d'un vieux toit appartenant à l'école primaire Nong'Iboko pour remplacer en attendant. En attendant ,car c'est tout le toit qui doit être remplacé à l'avenir.



samedi 27 septembre 2008

L'ETAT DE ROUTE

Le Pays ne se limite pas aux villes. Et les cinq chantiers ne concernent pas que les villes. Les paysans ont droit aux mêmes attentions que les citadins. Comment évacuer des produits sur de telles routes?


L'ETAT DE ROUTE




Ils vont parcourir plus de 400km à pied pour aller vendre leur produit à Kikwit.
Et ils viennent de plus de 60 km de Nkaw



Ces élèves(venus de la Paroisse de Nkaw) vont parcourir plus de 100 km à pied, pendant trois jours pour atteindre Oshwe et attendre une occasion pour rejoindre Bokoro (situé à une centaine de km d'Oshwe)où ils étudient. Ils n'ont pas de choix
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L'ETAT DE ROUTE


"Les richesses de Bandundu ne seront d'aucun profit pour la population de cette province tant qu'il n'y aura pas de véritables réseaux de communications."(Message des Évêques de Bandundu, Janvier 2008)
Pont Mokaw sur la route Bokoro-Makaw

mercredi 17 septembre 2008

ATELIER CARITAS

Monsieur Blaise Mbo Mosemolongo, chargé des projets aux urgences et Martin Dinkala, comptable à la Caritas- Développement Congo, sont arrivés aujourd'hui à Inongo pour animer un atelier de trois jours sur "Les éléments des procédures administratives, financières et comptables dans une organisation sans but lucratif"

jeudi 5 juin 2008

Le transport, une des priorités pour le Mai Ndombe?


oui, une priorité. Le curé de Ibamba et les autres sont obligés de passer ce pont pour aller à l'apostolat,.... Et c'est celui que Monseigneur l'évêque a emprunté pour aller visiter les chrétiens d'Ibamba. Ceux d'Ibamba et des environs n'ont pas d'autre alternative.

mercredi 4 juin 2008

Un petit clin d'oeil.....

Aprés ce grand bonheur des nouvelles connections à Vodacom, j'aimerais faire un petit clin d'oeil à tous ceux qui vivent au loin, et qui maintenant peuvent communiquer avec les leurs. De ce bonheur, j'en suis témoin . Un jeune originaire de Kutu, a bondit de joie. Maintenant il va pouvoir téléphoner à sa maman, faire entendre au téléphone la voix de sa compagne et le gazouillement et les premiers mots de son bébé. Son cher Maindombe qui se désenclave, son très cher Kutu couvert par le téléphone. C'est plus qu'il n'osait espérer. Cette joie là beaucoup de ressortisssants vont vivre et cela fait très très chaud au coeur et que je suis heureuse de pouvoir partager.

Voyageuse

Kutu aussi Couvert par Vadocom

Quanta mutatio ! Kutu aussi connecté par Vodacom. Je viens de parler de Rome avec la sr Wivine Mbo, préfet du Lycée Marie Reine à Kutu. Ils étaient pendant le salut au drapeau avec tous les professeurs et les élèves. J'ai pu entendre le cris des élèves quand la sœur leur a dit: c'est Rome qui appelle….

Jean-Willy BOMOI, abbé.




Bokoro couvert par Vodacom depuis hier


Après Mushie, c'est Bokoro qui vient d'être couvert par Vodacom depuis hier soir. On peut dès lors entrer en contact avec Bokoro et SangaSanga quand on le veut. Notre cher Maindombe sort donc de plus en plus du désenclavement. Une très bonne nouvelle.....



Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj
31.03. 2018-

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm
(06.01.1954-12.06. 1967) + 18.08.16

Mgr Léon LESAMBO

Mgr Léon LESAMBO
(12.06. 1967-22.07. 2005) + 19.11.17

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm
27.07.2005-31.03. 2018

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE
BOKORO