




Elle en sortira avec des maux des pieds, des douleurs , des crampes. Et le pauvre cycliste!
Il faut lutter pour vivre.
En tout, aimer et servir.
LES FONDEMENTS D'UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ
Toutes les sociétés ou institutions humaines aspirent sûrement à un mieux être. Et nous savons tous que la société africaine veut aussi vivre pleinement dans sa chair et dans son esprit.
Nous voulons donc suggérer à tous ceux qui veulent que l'Afrique et le Congo changent, de naviguer autour de quatre éléments que nous considérons comme certitudes.
La première à notre avis est l'idée qu'il convient de faire de l'être humain. Que l'Afrique apprenne à considérer l'homme comme un être de valeur. Cette nouvelle idée de l'homme a directement des impacts sur tous les aspects de la vie. Toutes les sociétés qui prennent l'homme au sérieux travaillent toujours pour améliorer toutes les dimensions de sa vie : sa dignité. (Son intégrité physique et morale), son habitat, sa restauration, ses infrastructures… pourquoi y-a-t-il tant de guerres en Afrique ? Pourquoi ne paye-t-on pas bien les travailleurs dans nos pays ? Pourquoi ne construit-on pas des vrais hôpitaux dans nos pays ? Pourquoi certains dirigeants font périr des millions d'enfants ? Pourquoi y a-t-il des enfants de la rue ? pourquoi ne fait-on rien pour scolariser tous les enfants ?
On pourra facilement répondre qu'on n'a pas d'argent. Réfléchissons pour savoir pourquoi certaines sociétés s'en sortent plus au moins bien. Fuir l'oisiveté est à prendre comme objectif du Mai-Ndombe.
Au fond, il y a l'idée que l'homme n'est pas encore pris au sérieux. C'est pourquoi très peu se soucient de son sort.
Il y a sur cette planète pourtant des Etats qui n'hésitent en aucun moment à dépenser des millions de dollars pour améliorer les conditions de vie de leurs citoyens. C'est un signe que l'argent n'est pas plus important que la valeur de l'homme. On sait aussi que toutes ces grandes sociétés développent chaque jour des mécanismes de protection de la vie. Aux sociétés qui laissent crever leurs citoyens, nous lançons cet appel pathétique. Personne ne dira que les droits de l'homme sont toujours bafoués dans certaines communautés par manque d'argent.
La deuxième certitude pour que les jours nouveaux arrivent, c'est le travail. Il faut éviter de croire que la manne tombera du ciel. Elle pousse désormais de la terre. Le travail n'est pas un slogan ou un vain mot. C'est chaque homme qui doit travailler. Celui qui apprend aux autres le bien fondé du travail doit lui-même être un travailleur et non seulement un faiseur d'opinion.
Sans le travail, l'homme vivra soumis à la nature et dans les illusions. Nous devons être des vrais acteurs, des hommes et des femmes qui voient loin et projettent une grande société qui doit découler du travail. L'homme doit bien manger, bien se vêtir, bien dormir, bien voyager, bien étudier… Manger trois fois par jour n'est un luxe que pour les peuples qui ont horreur du travail.
Tout est possible à celui qui croit au Seigneur et qui travaille. Beaucoup d'hommes vivent pourtant dans la distraction. Ils ne traitent les vrais défis que de surface et vite mais passent le clair de leurs entretiens dans de questions de peu d'importance.
La troisième certitude ; c'est e courage. Aimer l'homme, s'investir pour lui, c'est aussi supporter ses caprices. Le même homme qu'on veut sauver ne comprendra que tard, il commencera d'abord par nous insulter. Les grands esprits doivent dépasser toute structure de découragement afin de ne reculer devant aucun obstacle. Avec la force du Seigneur et du travail, la terre rebelle sera renouvelle et un nouveau monde est à nos portes.
La quatrième certitude, c'est l'unité. « Force-les de bâtir ensemble, tu les changeras en frères » (St Exupéry). Un témoignage digne de foi vient de révéler que les communautés divisées sont incapables de s'organiser. Ceci se passe de tout commentaire.
Notre Seigneur Jésus n'a cessé de le dire lorsqu'il a prié pour l'unité de son peuple.
Que Dieu soutienne notre diocèse, nos travaux et transforme nos cœurs pour marcher selon un nouveau monde.
? Laurent MAA NGENDE
Petit Séminaire St Louis de Gonzague
Bokoro
« Petit poisson deviendra grand,
Pourvu que Dieu lui donne vie ;
Mais le lâcher en attendant,
Je tiens pour moi que c'est folie :
Car le rattraper il n'est jamais trop certain. »
Oui, cette fable de La Fontaine se concrétise à Inongo. Depuis, quelques années, les pêcheurs du lac tiennent pour folie d'attendre que le 'carpillon devienne carpe' Dieu lui pretera vie, pas eux.. La pêche aux alevins (appelés ici 'ndakala') s'est répandue et prend des proportions inquiétantes. Et c'est toute l'année que cette pêche se pratique.
Dans le temps, ceux qui avaient pris les alevins dans leur filet, les retournaient dans l'eau. Aujourd'hui, il devient folie de le faire. Ces pécheurs utilisent les filets aux mailles si petites qu'aucun alevin n' y échappe.
Cette pêche a du succès et est encouragée par la population qui, incapables d' acheter les gros poissons qui deviennent très chers et pas à la portée de leur porte monnaie, se rabat sur les 'ndakala' coûtant beaucoup moins chers. Avec une petite quantité de ndakala qu'on mélange aux légumes, on sait nourrir toute la famille. C'est à juste titre que certains appellent ces alevins 'libota mobimba' (toute la famille).
Et pour se donner bonne conscience, ces jeunes gens pêcheurs vous disent que ces alevins ne deviennent pas assez gros et gardent cette taille. Ou tout simplement, il y en a assez et ça ne s'épuisera pas l'un de ces quatre matins. Un coup d'œil attentif suffit pour démentir leur propos.
Malheureusement, ici il n'y a pas de régulation des pêches. On pêche toute l'année sans être inquiété. Et il existe même un service de la conservation de la nature. N'allez pas demander ce que ce service fait comme travail et quelle nature il protège.…
Il est impérieux de gérer rigoureusement ce que Dieu a mis à notre disposition en pensant aux générations futures. C'est cela aussi que nous chantons dans notre option pastorale : « na misala, na bobateli biloko Nzambe apesi biso » (savoir protéger et mieux gérer la creation).
3 avril 2009 03:29
Bonjour, Mr Donatien Bile, Je viens de lire votre commentaire. C'est vrai qu'il ne suffit pas que Mgr parle pour que tout se transforme. Mais je vous conseille de lire le "blog" de l'Institut de Catéchèse d'Inongo". Vous pouvez y arriver par le biais du "Blog" d'Inongo. Vous pourrez constater que des débuts d'actions sont mis en oeuvre et que Mgr y mets aussi du sien.
De loin nous avons toujours tendance à dire ce que l'on devrait faire là-bas. Je constate cela quand je reçois les comptes rendus des réunions qui ont lieu ici. Beaucoup disent tous ce qui devraient être fait au Congo, pour le peuple et ma question ; Combien mouille leur chemise pour réaliser un 1 dizième de ces belles options?
Je ne suis pas de la contrée, je suis loin , mais ce que je sais c'est que beaucoup est mis en oeuvre pour sortir les gens de leur pauvreté. Ici je prends exemple d'un ami Abbé, qui dans sa paroisse a mis en route champs de maïs, légumes, poulailler... Aujourd'hui dans une autre paroisse il crée une palmeraie et champs de pilipi avec les gens.
Il ne suffit pas de dire de loin ce qui doit être fait, mais aussi donné des idées. Existe t'il le micro crédit ? Si oui, pourquoi ne pas créer une coopérative dirigée par des hommes et des femmes qui en veulent. Je pense spécialement aux femmes pour diriger, avec mes excuses pour les hommes, mais les femmes sont souvent meilleures gestionnaires dans ces genres d'activités. Regardez dans d'"autres pays ce sont souvent les femmes qui organisent....et cela réussit à 100%. Les gens cultivent, viennent vendre leur surplus à leur juste valeur et le trop est exporté.
Lisez le "blog" de l'Institut de catéchèse et vous verrai que les champs communautaires commencent par se créer... Petit à petit tout s'améliorera, mais il faudra du temps. Dieu a eu besoin de 7 jours pour créer le monde et il était Dieu. De combien de temps avons nous besoin pour créer un monde meilleur?.....monde qui par la faute de l'homme s'est dégradé....
Bien à vous
Chers lecteurs, Vous vous rendrez compte, en consultant les photos relatives aux conditions de voyage au Maindombe, que les phots num. 4 et 6 ne reflètent pas la réalité des images annoncées.. Au fait, la photos num 4 montre les femmes d'Inongo qui traversent le lac par pirogue et la photos num 6, les malades à l'hopital de Kutu. Nous nous en excusons. Maintenant vous avez les images justes. Merci de la compréhension. 1. A la rive d'Inongo 2. Beach de Kutu |
Le moment de crise a un aspect positif: on devient ingénieux, on fait tout pour aller de l'avant. Nioki est une grande cité, elle compte au moins 15.000 habitants. Pour parcourir cette cité d'un bout à l'autre, il faut mettre au moins deux heures de marche. Autrefois, à cause de sa prospérité, cette cité était surnommée « 25ème zone » en référence à la ville de Kinshasa qui en a 24….la 25ème est donc Nioki ; il y avait la lumière 24h/24, de l'eau courante, des magasins bien fournis, des avions petits porteurs qui venaient de Kin…… Aujourd'hui, Nioki n'est pas épargné par le crise. Parlons des moyens de transports dans cette cité. Pas de bus, pas de taxi…rien et rien. Alors les jeunes gens de Nioki achètent des vélos des chinois qui coûtent 100 $ pour faire les « taximan » et gagner un peu d'argent pour étudier. Ils transportent les clients ou leurs bagages sur le porte bagage , d'un bout à l'autre de la cité, moyennant la paye de 50 FC (Cinquante franc congolais) par course. Un dollar aujourd'hui s'échange à 585 Franc congolais ( 1$=585FC) ; 1 euro à 734 Franc congolais ( 1 euro= 734 FC). Nous vous laissons le temps de calculer ce qu'ils gagnent par course… Photos :
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Mgr l'Evêque a rencontré samedi, le 11 octobre 4 pasteurs protestants, les Révérends Pasteur MPIA de la Communauté des Églises Baptistes Unies (CEBU), Donatien ETAWALE de la Communauté Baptiste du Fleuve Congo(CBFC), Paul EBENGO de la Communauté Presbytérienne de Kinshasa(CPK), Jean Christin EBENGO ( Communauté des Disciples du Christ Au Congo(CDCC) pour réfléchir ensemble sur ce qu'il convient de faire pour nos jeunes qui semblent abandonnés à eux-mêmes.
Mgr l'Evêque qui a rencontré un noyau des jeunes Mardi le 9 octobre leur en a fait un compte rendu. Lors de cette rencontre, les jeunes ont répondu à deux questions essentielles :
Les jeunes ont fait une analyse sans complaisance et se sont regardés en face avec sincérité. Et ils ont demandé et souhaité un encadrement des adultes.
Et c'est à cette demande que Mgrl' Evêque voudrait répondre en leur offrant un cadre idéal. Et le terrain de Nkosenzale (ancien centre des lépreux, situé une dizaine de km d'Inongo) serait choisi pour un centre qui aiderait les jeunes à trouver un lieu de contemplation, de prière, de travail (apprentissage des métiers), d'engagement à travers les gestes de solidarité pour les malheureux. Un centre où les jeunes apprendront à être différents. Ce sera un centre œcuménique où jeunes catholiques et protestants pourraient apprendre à travailler ensemble (comme à Taizé ?)
C'est cette idée qui a été soumise à l'appréciation des pasteurs qui l'ont encouragée. Ils vont à leur tour en parler à leurs jeunes. Ainsi, le jeudi, ensemble avec Mgr l'Evêque, ils rencontreront tous les jeunes pour les écouter et leur présenter ce projet.
« Force-les de bâtir ensemble une tour, tu les changeras en frères. Mais si tu veux qu'ils se haïssent, jette leur du grain » (Antoine de St Exupery, Citadelle IX)
Quanta mutatio ! Kutu aussi connecté par Vodacom. Je viens de parler de Rome avec la sr Wivine Mbo, préfet du Lycée Marie Reine à Kutu. Ils étaient pendant le salut au drapeau avec tous les professeurs et les élèves. J'ai pu entendre le cris des élèves quand la sur leur a dit: c'est Rome qui appelle . Jean-Willy BOMOI, abbé. |
Après Mushie, c'est Bokoro qui vient d'être couvert par Vodacom depuis hier soir. On peut dès lors entrer en contact avec Bokoro et SangaSanga quand on le veut. Notre cher Maindombe sort donc de plus en plus du désenclavement. Une très bonne nouvelle..... |