Ordinations diaconales et sacerdotales au diocèse d'Inongo

Au diocèse d'Inongo, l'actualité a été marquée ce dimanche 17 octobre 2021 par l'ordination diaconale de trois séminaristes (Richard-Mardochee Ekembe, Maxime Izansone et Rodin Mpamu) et l'ordination presbytérale de quatre diacres (Jonas Ipeke, Hermann Mako, Teddy Mwanza et Tristan Monsembula). 

Présidée par Son Exc. Mgr Donatien Bafuidinsoni, Évêque d'Inongo, cette eucharistie a été une occasion favorable pour Mgr l'Eveque de lancer les travaux du synode au niveau du diocèse et d'ouvrir l'année pastorale 2021-2022, sous le thème " L'église, c'est mon affaire, c'est notre affaire".

Un premier abbé docteur en médecine au diocèse d’Inongo

L’abbé Benjamin Biayi a défendu son mémoire en médecine avec succès

Toutes nos félicitations à l' abbé Benjamin Biayi qui a défendu, avec succès, son mémoire en médecine devant les membres de son jury de soutenance.

Après avoir exposé les faits marquants de son mémoire intitulé: « Fréquence du sepsis et du choc septique aux cliniques universitaires de Kinshasa », l’abbé Benjamin a su répondre aux questions qui lui ont été posées à la satisfaction du jury.

Les travaux de ses recherches ont été menés sur les maladies infectieuses dans le département de la médecine interne. Son champ d’investigation portait à connaître le nombre des malades hospitalisés en médecine interne qui  le sont pour sepsis ( une sorte de complication de l’infection qui affecte différents organes du corps) et tous les facteurs qui favorisent ou limitent cette maladie.  

Maintenant qu’il est proclamé docteur en médecine, pour exercer son métier, il ne reste plus que la prestation de serment et l’attribution du numéro d’ordre.

Nos vives félicitations à  notre premier abbé docteur en médecine pour ce beau travail réalisé et pour son mémoire défendu avec beaucoup de talent. Nous lui souhaitons bon succès pour le travail qu’il fera dans l’avenir.

Certains abbés du Diocèse l’ont accompagné et assisté pour cette soutenance. Il s’agit des abbés Pierrot Ezok, Jacques Mbonenklime, Bernadone  Mbomoyi. Gladys Mongbanklije et Gervais Mpeti. 

 Bravo sango Munganga !

Mgr Evariste Mputu et la retraite aux petits séminaristes

 "Mon identité du séminariste

 pour quelle finalité ou pour quel idéal?"

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Nos petits séminaristes ont vécu un moment de vrai  halte pour le cœur et pour l’esprit avec la retraite spirituelle de six jours prêchée par Mgr Evariste Mputu. En voici le thème:«Mon identité du séminariste pour quelle finalité ou pour quel idéal»

Ce temps dédié à la médiation et à la prière a été l’occasion de se ressourcer et de découvrir de façon claire et vivante le cœur de la foi chrétienne, pour repartir dans la vie quotidienne plus heureux.

Nos petits séminaristes en sont ressortis conquis comme le témoigne le mot de circonstance prononcé par l’un deux lors de la messe d’action de grâce qui a clôturé ce temps de méditation.

La valorisation du travail manuel: cas des sœurs de Taketa

Nos religieuses travaillent de leurs propres mains

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Appelées à être témoins du Christ dans le contexte socioculturel qui est le nôtre aujourd'hui, nos religieuses diocésaines ont pris l’option de se munir des moyens pour répondre aux signes des temps. Elles valorisent le travail manuel notamment l'agriculture ( ici nous les voyons aux champs à Taketa), l’élevage et des cantines. La survie des communautés, en effet, est aussi tributaire de ces moyens. Il est nécessaire d’avoir une politique d'investissement, de gestion et de mobilisation des ressources matérielles.

Cette prise de conscience approfondie du temps qui est le nôtre aide à affronter le monde sans s’y perdre En travaillant de leurs mains, nos religieuses.outre à subvenir à leur propre nécessité, servent d’exemple à notre peuple pour qu’il ne vive pas seulement de l’attentisme. D’où la nécessité de réserver une place importante à l’éducation de la prise en charge communautaire car elle permet à chaque membre de se sentir plus responsable dans tout ce qui est entrepris. Il y a plus: cet équilibre entre vie spirituelle et vie de travail offre une palette d’orientation pour vivre dignement dans ce monde tout en espérant un monde à venir.

Il est donc impérieux d’analyser tout ce qui fait obstacle au développement intégral de l'homme notamment le manque de prévisions économiques, la peur de l'innovation et de l'action à long terme, le paternalisme et la mentalité de la dépendance. Valoriser le travail manuel est l’une des solutions au problème. Une place de choix au spirituel mais aussi au travail manuel.

Longonya ba nyango ba biso!

Jubilé de 25 ans de sacerdoce des abbés Pascal LEMENE et Augustin WAWA

Le dimanche 19 septembre 2021 a été marqué dans le village de Ndojimi par la célébration solennelle de la messe du jubilé d'argent de l'ordination sacerdotale des abbés Pascal Lemene et Augustin Wawa. Dans ce coin perdu du Territoire de Kutu, plus précisément dans la contrée des Batere, c'est la première fois qu'une fête religieuse est organisée pour rendre grâce au Seigneur dans le cadre d'un jubilé sacerdotal. C'est bien cela que l'abbé Augustin Wawa a souligné dès le début de son homélie. 

Ordonnés le 04 février 1996 à Tolo, dans un groupe de 9 prêtres, l'abbé Pascal Lemene et l'abbé Augustin Wawa ont voulu chanter les merveilles du Très Haut dans leur terre natale. Pour rappel, Ndojimi village de Pascal et Keshishie, village d'Augustin sont voisins. Ils ont en outre la particularité d'être très éloignés de centres paroissiaux. C'est ce genre de milieux où on voit le prêtre qu'à de très rares occasions. Autant dire que la célébration du jubilé a été la première fois pour les habitants de ces villages proches de voir du coup, plusieurs prêtes, des religieuses, de hautes personnes politiques et bien plus, la personne de l'évêque. 

 

Malgré la forte pluie qui a chamboulé tous les programmes, Pascal et Augustin ont tenu leur pari. Comme à leur ordination à Tolo, la pluie n'a plus été une surprise désagréable. C'est même signe d'abondantes bénédictions de Dieu et des ancêtres. L' abbé Pascal a appuyé les dires de son compagnon de route en implorant le Créateur pour qu'il y ait beaucoup de vocations sacerdotales et religieuses dans l'avenir. Revenu du Canada pour cette circonstance, l'abbé Pascal n'a pas manqué d'inviter les uns et les autres au développement de nos contrées éloignées. Le manque de routes, le sous-développement et la pauvreté retardent encore le progrès de nos peuples et l'avenir de notre pays.

 Prenant la Parole à son tour, l'officiant du jour, Mgr Donat Bafuidinsoni a éveillé la population à plus de responsabilités même dans le contexte de nos villages. Le Congo étant grand, il y a de coins négligés et laissés pour compte. Cela étant, a poursuivi l'évêque, il est impérieux que ceux qui ont reçu des moyens financiers pour arranger les routes, puissent s'acquitter sans délai de cette tâche. Last but not least, Il ne nous reste plus qu'à remercier les habitants de Ndojimi et les villages environnants pour leur accueil chaleureux. Leur sérieux s'est montré dans l'organisation impeccable d'un tel évènement. 

 Malgré le nombre des invités et la présence des cadres de l'Eglise et des autres confessions religieuses, malgré aussi la présence des autorités politico-administrative et leur fortes délégations, tout a été organisé au peigne fin. Le jubilé de Ndojimi, pourrait-on dire, ouvre pour le groupe de 9 (1996), la longue série des autres jubilés en cours, qui se célébreront très bientôt à Ntandembelo, à Kiri ou ailleurs dans notre cher diocèse d'Inongo. Puisse le Seigneur renouveler notre ardeur pour la mission et pour un nouveau Mai-Ndombe. 

 

Abbé Joseph Belepe. 

Recteur de la propédeutique Bon Pasteur

Inongo