Nos religieuses travaillent de leurs propres mains
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Appelées à être témoins du Christ dans le contexte socioculturel qui est le nôtre aujourd'hui, nos religieuses diocésaines ont pris l’option de se munir des moyens pour répondre aux signes des temps. Elles valorisent le travail manuel notamment l'agriculture ( ici nous les voyons aux champs à Taketa), l’élevage et des cantines. La survie des communautés, en effet, est aussi tributaire de ces moyens. Il est nécessaire d’avoir une politique d'investissement, de gestion et de mobilisation des ressources matérielles.
Cette prise de conscience approfondie du temps qui est le nôtre aide à affronter le monde sans s’y perdre En travaillant de leurs mains, nos religieuses.outre à subvenir à leur propre nécessité, servent d’exemple à notre peuple pour qu’il ne vive pas seulement de l’attentisme. D’où la nécessité de réserver une place importante à l’éducation de la prise en charge communautaire car elle permet à chaque membre de se sentir plus responsable dans tout ce qui est entrepris. Il y a plus: cet équilibre entre vie spirituelle et vie de travail offre une palette d’orientation pour vivre dignement dans ce monde tout en espérant un monde à venir.
Il est donc impérieux d’analyser tout ce qui fait obstacle au développement intégral de l'homme notamment le manque de prévisions économiques, la peur de l'innovation et de l'action à long terme, le paternalisme et la mentalité de la dépendance. Valoriser le travail manuel est l’une des solutions au problème. Une place de choix au spirituel mais aussi au travail manuel.
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