mercredi 30 septembre 2020

Rencontre des jeunes de la paroisse de Taketa à Bosobe

La paroisse de Taketa,  avec l'abbé vicaire Steve Mpia, coordinateur de la pastorale des jeunes de la paroisse Assomption de Taketa, a organisé une session pour la formation des encadreurs des jeunes et pour la rencontre des tous les  jeunes de la paroisse à Bosobe.  Cette rencontre a commencé dimanche 27 Septembre et prendra fin dimanche le 4 Octobre à Bosobe. 

Si pour les encadreurs le thème retenu est  «comment devenir yaya », pour les jeunes, l’aumônier paroissial des jeunes a choisi le thème ci-après: « Elenge, yaka kokangema na Kristu » (1 Co 3,1-11).  Ils sont 171 participants entre jeunes et  formateurs. 

Les jeunes, en effet, ont tant de possibilités et d’initiatives dans leur vie. Nous voulons, a dit l’abbé Steve,  marcher avec eux, discerner ces possibilités et trouver Dieu au plus profond de la réalité. Accompagner les jeunes, a-t-il poursuivi, nous met sur le chemin de la conversion; cela exige une nouvelle manière de vivre en communauté, une manière plus cohérente, plus personnelle, plus ouverte et plus évangélique. 

Ensemble avec les encadreurs ( l'abbé stagiaire et la sœur Albertine Ngaa) et dans un travail d’équipe, ils ont relevé les principaux défis et les opportunités plus significatives pour les jeunes aujourd’hui tels: la pauvreté et ses conséquences, le contexte socio-politique conflictuel, les manipulations politiciennes, la prolifération des sectes, les mariages précoces surtout pour les jeunes non instruits, le chômage et ses conséquences, la toxicomanie, la dégradation des mœurs, la nouvelle éthique mondiale, l’insuffisance des centres de formation permanente pour les jeunes, la détérioration de la qualité de l’enseignement, le mauvais usage des nouvelles technologies de l’information, les violences sexuelles, la délinquance juvénile et vagabondage sexuelle, etc..

 Le travail d’équipe a fait voir que  les jeunes peuvent trouver le chemin vers l’accomplissement le plus profond dans une expérience vécue avec Jésus dans son Eglise. Pour ce, il faut être à leurs côtés, marcher avec eux,  percevoir et discerner où l'Esprit conduit notre monde et notre Église.

L’abbé Steve insiste beaucoup, durant les rencontres, pour que les œuvres apostoliques et nos maisons soient des espaces ouverts à la créativité des jeunes, dans lesquels sont encouragés la rencontre avec le Dieu de vie révélé par Jésus, et l'approfondissement de la foi chrétienne. "Nous voulons aider les jeunes à connaître Jésus Christ et à se sentir aimés, sauvés et pardonnés", a-t-il répété plus d'une fois. Le milieu ecclésial a davantage de succès parce que les jeunes y trouvent des valeurs chrétiennes, humaines, spirituelles, culturelles et sociales qui les bâtissent comme homme. En outre, ils fréquentent ces lieux parce qu’ils y trouvent des enseignements solides et durables dans le temps et dans l’espace. En plus, ils ont du succès car ils croient à l’encadrement, l’entrainement et à l’animation de l’institution qu’est l’Eglise. L’Eglise reste crédible et respectable dans notre société.

Malheureusement, les moyens de transport fort cruellement défaut dans cette zone. Pour cette rencontre, certains jeunes venus d’Ekwayolo ont du parcourir 80 km à pieds . L’abbé Steve et l’équipe de Taketa-centre ont marché à pied pour rejoindre Bosobe sur une distance de 25 Km. Son souhait le plus ardent pour  favoriser de telles initiatives est donc d’avoir des moyens de transport de groupe.

Avec son curé l’abbé  Floribert Ikamoton, ils ont invoqué le Seigneur, Lui qui est si riche en gloire, qu’il  donne à ces jeunes la puissance de son Esprit, pour que se fortifie en eux l’homme intérieur. (…) . À Celui qui peut réaliser, par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous, infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même concevoir, gloire à lui dans l’Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.

dimanche 20 septembre 2020

Un évêque africain en apostolat : cas du diocèse d’Inongo

 Voyage d’apostolat : un casse-tête.

Mgr l’évêque hier le 19 Septembre entrain de traverser un ruisseau / Route Ireko- Beronge


Les infrastructures routières, nous le savons, jouent un rôle important pour le développement  et  pour l’apostolat. Aujourd’hui alors que le monde aspire à atteindre des objectifs  ambitieux, chez nous au diocèse  comme  un peu partout au Congo, les routes font cruellement défaut.

Mgr l’évêque à pied pendant que les jeunes gens l'aident à passer sur un pont en bois

C’est ce que  vivent nos prêtres chaque jour dans leurs paroisses respectives et surtout quand ils vont visiter les fidèles  dans les sous-paroisses ; c’est ce que l’évêque est entrain de palper de ses doigts  ces jours  durant la  visite pastorale   dans le doyenné de Kiri . Pour une distance de 80 km,  son cortège a mis plus ou moins 5 heures de voyage :  routes non bitumées pleines de boues, les ponts de bois emportés par la pluie, des herbes qui envahissent  la route ... ! Bien qu’étant en moto (impossible de faire cette route avec une jeep ou un véhicule), Mgr l’évêque et sa suite sont souvent contraints de marcher à pied et pousser la moto en main car le tronçon est non praticable et  présente un grand danger. Du reste, la situation est la même dans tout le diocèse  qui s'étend sur 100.000 kilomètres carrés. De Lokolama à Oshwe, en passant par Nkaw ou encore de Taketa à Bokoro quand on fait la route ou enfin de Nioki à Ntanembelo pour ne faire que ces exemples, aucune route n'est bitumée et toutes présentent les mêmes caractéristiques.

L'état des ponts ente Ireko et Beronge. On fait passer la moto de l’évêque sur un pont

L’on peut aisément comprendre pourquoi dans leurs messages aux chrétiens et aux hommes de bonne volonté, nos évêques haussent souvent le ton à l’endroit  de ceux qui ont la gestion de la chose publique car ils font  trop de beaux discours alors que sur  terrain, le peuple est abandonné à lui-même. On ne note, en effet,  aucune volonté  qui se traduit par des effets remarquables. Et dire que ces mêmes routes abandonnées sont entretenues par la pauvre population elle-même. Où sont passés les élus du peuple? Quel projet de société  proposent-ils dans ce secteur? A quand le début d’une lueur d’espérance pour ce peuple qui n’a que trop souffert ? 

Mgr l’évêque traverse la Lutoy à bord d'une pirogue/ Voyage pastoral

Il nous faut donc un système de transport adéquat, efficace et fiable de façon à faciliter les mouvements des personnes et des biens; ce qui pourra dans la suite encourager les facteurs de développement dans nos zones.  Les zones rurales  doivent être dotées des bonnes  routes pour la mise en place d’un système efficace  de transport qui réponde aux préoccupations de la population.

Arrivé à Beronge, le peuple de Dieu dans le joie accompagne mgr l’évêque dans l'église paroissiale

Même si cette souffrance des conditions difficiles de voyage est bien souvent atténuée par la joie des fidèles de retrouver leur pasteurs ( Évêque ou prêtres), il n’en reste pas moins vrai que l’on reste marqué  par  le degré de  misère et  la situation d’abandon de la population par les gouvernants.

Beronge est à plus ou moins 300 Km d'Inongo. la paroisse se trouve dans une zone de foret

 De quoi se demander ce que valent certains slogans?  En effet, qu’est ce qu’il  y a de moderne ou mieux qu’est ce qui est révolutionné en voyant ces routes ?

L'abbé Sengor Bebe, secrétaire chancelier, a accompagné Mgr l’évêque dans son voyage pastoral

samedi 19 septembre 2020

Messe à Kinshasa pour ya Iza (sœur Isabel Correig)

Ya Iza, visage de la miséricorde 

pour les mal aimés et les plus démunis .

 

Pendant que l’on célébrait la messe des funérailles de la sœur Isabel Correig en Espagne, à Kinshasa dans l’Eglise St Vincent de Paul, Mgr Philippe Nkiere, entouré du cardinal Laurent  Monsengwo, de Mgr Edouard Kisonga et de plusieurs autres prêtres, célébrait aussi une messe pour le repos de son âme. 

 Une foule nombreuse a participé, avec émotion, à cette liturgique eucharistique. La famille Ekolo ya Bondeko était là pour « pleurer » leur ya Iza, la co-fondatrice,  mais aussi pour rendre grâce au Seigneur pour avoir suscité une femme de foi et de charité  dans leur famille Ekolo ya Bondeko.  

C’est le souvenir de Ya Iza qui nous rassemble cet après-midi, a dit Mgr Philippe Nkiere, mais c’est aussi parce qu’avec elle nous sommes unis par une communion qui transcende le temps et l’espace : la communion des saints comme nous le proclamons à chaque dimanche dans le credo.

Oui, nous pleurons ya Iza dans la foi. La miséricorde pour les pauvres, les marginés et les plus petits  brûlait son cœur. L’ensemble de sa vie et de son œuvre témoigne de la joie d’aimer entièrement sans concession et de la valeur des actes les plus insignifiants posés avec foi et amour. 

"Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli; j’étais nu, et vous m’avez habillé; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi (....). Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Matthieu (25, 31-46

 

Que le Seigneur te donne le repos éternel, ya Iza .

jeudi 17 septembre 2020

Ya Iza (sœur Isabel Correig) est décédée en Espagne

 
Ya Philippe, notre évêque émérite et fondateur du  mouvement missionnaire Ekolo ya Bondeko, a la profondeur douleur  d'annoncer à tous  le décès de la cofondatrice,  la sœur Isabel Correig, affectueusement appelée ya Isa, décès survenu hier Mercredi  en Espagne. Le groupe Ekolo ya Bondeko est un mouvement missionnaire  initié à Kinshasa en 1985 par le père Philippe Nkiere (ya Philippe) et la  défunte sœur M. Isabel Correig.  Elle sera inhumée demain à 16h00 et à cette occasion, une messe sera célébrée à la même heure à la paroisse St Vincent de Paul à Kinshasa.

EKOLO YA BONDEKO (PEUPLE DE LA FRATERNITE)

( article publié sur notre blog le 28 Mars 2008)

Ce groupe est né d’une expérience de fraternité et du défi provenant du nombre toujours croissant de personnes abandonnées à elles-mêmes et rejetées de la société. Ekolo ya Bondeko est reconnu et approuvé officiellement par l’Eglise comme une «Association de fidèles » . Depuis 1991, Ekolo ya Bondeko est reconnu aussi par l’Etat comme une A.S.B.L. 



Vie consacrée dans Ekolo Ya Bondeko 

Ceux et celles qui sont appelés à la Vie consacrée vivent de façon radicale la spiritualité du groupe. Dans un style de vie sobre, humble et transparent, les membres consacrés gagnent leur vie à la sueur de leur front en solidarité avec tout le monde. La vie consacrée est un signe prophétique au sein de ce mouvement missionnaire. Vivre et annoncer Jésus Christ en devenant frères et sœurs de ceux qui sont « loin : les marginaux, les mal aimés et ceux qui « n’ont personne ». Ces derniers sont les plus pauvres en Afrique. Créer des liens fraternels avec les rejetés, réconcilier les personnes aux liens brisés, dénoncer les causes et les structures qui empêchent la vraie fraternité.... Ekolo ya Bondeko veut susciter un mouvement de fraternité et de solidarité nouvelle entre tous. Une personne abandonnée, coupée de toute relation, n’éprouve-t-elle pas un avant goût de la mort ? Mais elle retrouve la vie quand elle rencontre des frères et des sœurs qui l’aiment. Elle peut alors se mettre debout et marcher.


C’est pour  Ekolo ya Bondeko un signe d’une nouvelle société basée sur la solidarité. Les enfants accueillis y trouvent un véritable esprit de famille qui les aide à grandir et s’épanouir.Que l’âme de ya Iza repose en paix et sincères condoléances à ya Philippe ainsi qu'à tout le mouvement Ekolo ya Bondeko.

mercredi 16 septembre 2020

Mgr l’évêque à Mpenzwa : messe, repas et réjouissances populaires

Mgr l’évêque a présidé la messe pour les fidèles de Mpenzwa puis il a participé au repas organisé au grand salon de la paroisse avec les représentants des communautés de base. Enfin,  dans les après-midi, les groupes folkloriques ont dansé pour l’accueillir.  








mardi 15 septembre 2020

Mgr l’évêque arrivé à Mpenzwa


Mgr l’évêque poursuit sa visite pastorale dans le doyenné de Kiri. Après la paroisse st Jean Marie Vianney de Kiri, il est arrivé hier à Mpenzwa, paroisse st Etienne. A son arrivée, il a été accueilli par le curé, l’abbé Jacques Mbonenklime, par le vicaire paroissial l’abbé Guillaume Keboy et tout le peuple de Dieu réuni. 
Après un moment de recueillement devant le Saint sacrement, Mgr l’évêque s’est adressé à la foule.


lundi 14 septembre 2020

Fête à Bokoro pour les 10 ans du centre fondé par le Père Maurice Nsambo


Une grande fête a eu lieu ce samedi 12 Septembre à l’occasion de la célébration des 10 ans  du centre fondé par le père Maurice Nsambo, Cicm, à Bokoro pour l’alphabétisation des enfants et la récupération des jeunes filles désœuvrées de cette zone. C’est depuis le 15 septembre 2010 que ce centre est opérationnel à Bokoro.
Commencée par une messe solennelle présidée par le père Maurice Nsambo entouré des confrères prêtres présents à Bokoro, la journée s’est achevée par un repas d’ensemble pris au salon de ce même centre. Dans la soirée, les groupes folkloriques ont animé et égayé la foule.
Ci-dessous, les photos de la cérémonie:





































Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj
31.03. 2018-

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm
(06.01.1954-12.06. 1967) + 18.08.16

Mgr Léon LESAMBO

Mgr Léon LESAMBO
(12.06. 1967-22.07. 2005) + 19.11.17

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm
27.07.2005-31.03. 2018

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE
BOKORO