« DIEU VOUS AIME… »

"DIEU VOUS AIME, C'EST CE QUE NOUS SOMMES VENUS VOUS ANNONCER".

C'est le samedi 10 janvier à 12h30' que l'embarcation amenant Mgr l'évêque et la délégation a quitté la rive de l'évêché pour Nkolobeke. Et c'est vers 15h00', grâce aussi à un lac complice, que nous sommes arrivés à Nkolobeke où l'attendaient les chrétiens et la population encadrées par l'Assistant Pastoral et le comité. L'accueil a été chaleureux .Nkolobeke accueillait pour la première fois de son histoire un évêque. Et les villages environnants ont aussi fait le déplacement.

Après que l'assistant Pastoral ait prononcé le mot de bienvenue et présenter ceux qui constituaient la délégation, Mgr a remercié les chrétiens en leur disant : " Dieu vous aime. Et c'est cela que nous sommes venus vous annoncer. "

Le lendemain lors de la messe, Mgr a expliqué que le baptême de Jésus est signe que Dieu qui veut nous sauver s'est mis dans les rangs des humains. "On ne peut sauver quelque un qui se noie en restant sur le rivage, il faut plonger dans l'eau et le sauver. C'est-ce que Jésus a fait en acceptant de devenir homme comme nous, en revêtant notre humanité"

Dieu s'est abaissé et est devenu homme pour nous. Nous devons nous aussi être signe de vie et de salut pour les autres. Nous sommes enseignants, prêtres, religieux et religieuses, policiers, pères et mères de famille, etc. pour les autres. On n'est pas mari pour être au-dessus de l'épouse, prêtre pour être « maître » du laïc, policier pour faire du civil un esclave. Malheureusement dans notre pays, malgré le nombre de chrétiens et croyants, notre façon de considérer les autres n'est pas très chrétienne et pleine de mépris. La plupart se croient supérieurs aux autres et les considèrent comme quantité négligeable.

Nous sommes tous frères. Tout passera sauf la fraternité. Sentons-nous frères, car fils d'un meme père.Après la messe, Mgr s'est entretenu avec l'assistant pastoral et les conseillers pastoraux de l'Eglise qu'il a encouragés.

Et à 14h30', nous avons du quitter Nkolobeke pour rentrer à Inongo.Et le lac était plat comme un miroir.