Le 9 décembre, lors des vœux des sœurs, les élèves de l’école Primaire Nong’Iboko ont présenté un jeu.
“Deux enfants, assis sur une bouteille ont tenté, en vain, pendant un quart d’heure d’écrire leur nom dans le cahier, tellement la bouteille sur laquelle ils étaient assis bougeait continuellement.
Ils ont conclu leur jeu, en interpellant les parents : “Chers parents, si vous tenez à avoir demain des gens capables d’écrire lisiblement et correctement, il faut dès aujourd’hui nous donner des bancs et des meubles convenables”
Une interpellation pour les parents. Car, le Mai Ndombe, connu pour ses forets et la qualité de ses bois, reste pourtant- paradoxe- un coin où les planches sont rares. On y scie pourtant des bois et fabrique les contreplaqués.
Il suffit de voir l’état des meubles, portes et fenêtres pour s’en convaincre. Des centaines d’écoles et classes n’ont pas de portes, des fenêtres des bancs. Et les élèves sont obligés d’amener leurs propres chaises(en plastic) s’ils ne veulent pas s’asseoir sur le pavement ou sur un petit bâton soutenu par deux fourches. On est obligé de sacrifier portes ou fenêtres pour enterrer un mort.Dans certains coins, il faut se servir des bambous pour fabriquer une porte ou des fenetres
Et “Au regard des centaines de tonnes de bois exportés chaque semaine de notre province, on est scandalisé de voir la misère criante de notre peuple” (Message des évêques de la Province de Bandundu).
Les sociétés qui exploitent le bois le font en toute quiétude à cause de certains contrats fallacieux conclus entre les autorités politico administratives, les chefs de groupement.”
Cela conduit, non seulement à la destruction de nos forets, mais portent préjudice aux populations locales. “Quand celles-ci ont réclamé elles ont été réduites au silence, incarcérées ou terrorisées.
“Deux enfants, assis sur une bouteille ont tenté, en vain, pendant un quart d’heure d’écrire leur nom dans le cahier, tellement la bouteille sur laquelle ils étaient assis bougeait continuellement.
Ils ont conclu leur jeu, en interpellant les parents : “Chers parents, si vous tenez à avoir demain des gens capables d’écrire lisiblement et correctement, il faut dès aujourd’hui nous donner des bancs et des meubles convenables”
Une interpellation pour les parents. Car, le Mai Ndombe, connu pour ses forets et la qualité de ses bois, reste pourtant- paradoxe- un coin où les planches sont rares. On y scie pourtant des bois et fabrique les contreplaqués.
Il suffit de voir l’état des meubles, portes et fenêtres pour s’en convaincre. Des centaines d’écoles et classes n’ont pas de portes, des fenêtres des bancs. Et les élèves sont obligés d’amener leurs propres chaises(en plastic) s’ils ne veulent pas s’asseoir sur le pavement ou sur un petit bâton soutenu par deux fourches. On est obligé de sacrifier portes ou fenêtres pour enterrer un mort.Dans certains coins, il faut se servir des bambous pour fabriquer une porte ou des fenetres
Et “Au regard des centaines de tonnes de bois exportés chaque semaine de notre province, on est scandalisé de voir la misère criante de notre peuple” (Message des évêques de la Province de Bandundu).
Les sociétés qui exploitent le bois le font en toute quiétude à cause de certains contrats fallacieux conclus entre les autorités politico administratives, les chefs de groupement.”
Cela conduit, non seulement à la destruction de nos forets, mais portent préjudice aux populations locales. “Quand celles-ci ont réclamé elles ont été réduites au silence, incarcérées ou terrorisées.
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