L’hymne
à la charité
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"Quand
je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la
charité, je ne suis plus qu’airain qui sonne ou cymbale qui
retentit.
Quand j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais
tous les mystères et toute la science, quand j’aurais la plénitude
de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n’ai pas la
charité, je ne suis rien.
Quand je distribuerais tous mes biens en
aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n’ai pas
la charité, cela ne me sert de rien." 1
Co 12, 31-13, 13).
« La
charité est patiente ; la charité est serviable ; elle
n’est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, elle ne se
gonfle pas ; elle ne fait rien d’inconvenant, ne cherche pas
son intérêt, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal ;
elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans
la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte
tout ! » (1Co
13, 4-7)
Peu
importe qu’il soit pour moi un fardeau, qu’il contrarie mes
plans, qu’il me dérange par sa manière d’être ou par ses
idées, qu’il ne soit pas tout ce que j’espérais. L’amour a
toujours un sens de profonde compassion qui porte à accepter l’autre
comme une partie de ce monde, même quand il agit autrement que je
l’aurais désiré.
Le
véritable amour valorise les succès d’autrui, il ne les sent pas
comme une menace, et il se libère du goût amer de l’envie. Il
accepte que chacun ait des dons différents et divers chemins dans la
vie.
Il permet donc de découvrir son propre chemin pour être
heureux, permettant que les autres trouvent le leur.
Sans
faire étalage ni fanfaronner...Celui qui aime, non seulement évite de parler trop de lui-même,
mais en plus parce qu’il est centré sur les autres, il sait se
mettre à sa place sans prétendre être au centre.
Soki bokolingana ya solo, bato banso bakoyeba 'te bozali bayekoli ba ngai.
Bolingana bolinganaka lokola nalobi !
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