mardi 10 novembre 2009

Les Soeurs de Calasanz à l'oeuvre....


INSERTION DES SOEURS DE JOSEPH DE CALASANZ DANS LA VIE PAROISSIALE AU DIOCESE D’INONGO
Le 2ème centenaire d’évangélisation de Mai-Ndombe s’ouvre comme une ère nouvelle pour l’évangélisation dans le diocèse d’Inongo. Alors que jusqu’à la fin du premier centenaire, après le départ des sœurs de l’enfance de Jésus, le diocèse d’Inongo ne comptait qu’une seule congrégation religieuse féminine, à savoir celle des Sœurs Congolaises de l’Immaculée Conception (SCIC) qui d’ailleurs, est une congrégation à extension diocésaine ; avec le deuxième centenaire c’est une nouvelle page de l’histoire qui s’ouvre avec ses réalités et donne un nouveau pas non moins considérable pour les nouvelles pistes d’évangélisation de ce diocèse.


En effet, si jusque à la fin du premier centenaire la porte à d’autres congrégations religieuses , pour ne parler que de celles féminines, tant interdiocésaines, nationales qu’internationales semblait demeurer étroite ; actuellement, elle se veut béante et ouverte à toute sollicitation collaboratrice pour la plus grande gloire de Dieu et le salut des hommes. C’est dans ce sens que le nombre des congrégations féminines s’est triplé dès le début du deuxième centenaire, en partant d’une seule congrégation à trois. Il s’agit précisément de deux nouvelles congrégations qui ont fait irruption dans le diocèse d’Inongo :celle des sœurs de Saint Joseph de Calasanz et celle des sœurs de la Divine Providence (DIPRO).


Alors que une installation officielle des DIPRO dans la paroisse Saint Michel de Nioki s’annonce pour le 04 septembre 2009, les Calasanziennes percent déjà à partir du 26 Octobre 2009, le cœur-même du diocèse d’Inongo à savoir la cité d’Inongo qui héberge le siège du diocèse, pour s’y installer. Mais seulement voilà, loin de bien vouloir s’installer aux parages du siège diocésain, la congrégation a choisi plutôt de faire son expérience religieuse assez particulière précisément à la Paroisse saint Jean-Baptiste de Likwangola qui est une deuxième paroisse de la cité d’Inongo en plus de la paroisse Saint Albert qui héberge la Cathédrale du diocèse.


Tout bien considéré, la présence des Sœurs de Saint Joseph de Calasanz à la paroisse Saint Jean-Baptiste confirme la certitude d’une vérité évangélique à savoir : « la moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux… » (Mt 9,37ss ). C’est dans ce sens que l’insertion des sœurs dans la vie paroissiale semble de plus en plus revêtir un caractère non moins considérable pour la propagation et l’enracinement de la parole de Dieu dans la vie concrète des paroissiens. Tout bien considéré, cette insertion des Sœurs de Saint Joseph de Calasanz dans la paroisse Saint Jean-Baptiste trouve une importance quasi bilatérale dans la mesure où d’une part les actes concrets posés dans la vie sociale et paroissiale par les Sœurs réalise la concrétisation de leur mission dans le Diocèse d’Inongo laquelle concrétisation de la mission appelle la deuxième conséquence de leur mission qui justifie donc d’autre part, l’acceptation non moins considérable des Sœurs par les chrétiens de la paroisse qui se croyaient marginalisés puisque n’hébergeant pas dans leur circonscription paroissiale une communauté religieuse. C’est dans ce sens que en plus de leurs occupations particulières, les Sœurs se sont organisées de manière à avoir un service particulier à rendre à la communauté paroissiale. Cela bien entendu avec l’aide du curé de la paroisse ,le Révérend Abbé Robert MBUMBE qui semble avoir préparé ses paroissiens à accueillir leurs nouvelles « Sœurs » disposées à servir le Seigneur, en s’occupant de l’élite de demain qu’est la jeunesse. C’est ainsi que, la Sœur Francine MASSA, supérieure de la communauté, s’occupe par exemple de la catéchèse des Catéchumènes, pendant que les aspirantes se chargent soit de l’enseignement dans les écoles de la place ( le cas pour les Sœurs Julie et Belinda), soit de la sacristie ou d’autres multiples services à l’église (le cas pour la Sœur Claudine). Tout porte à comprendre que la spécificité des Calasanziennes qui rejoint pour ainsi dire leur charisme, demeure au niveau de l’éducation de la jeunesse. Cela étant, l’on peut comprendre dès lors la chaleur avec laquelle la population de Likwangola accepte cette nouvelle expérience qui lui vient d’ailleurs. N’est-ce pas ça le climat qu’il faut aux sœurs pour mieux réaliser leur apostolat ? Voilà donc un bon départ qui s’annonce pour les Calasanziennes sur leurs pistes d’investigation. Alors que les chrétiens trouvent en elles le tremplin pour leur développement intégral et leur réservent par surcroit bon accueil, les Sœurs de leur part, ont justement besoin de ce climat pour leur permettre de réaliser leurs aspirations religieuses. On peut donc ainsi lire une attitude optimiste de la part des Chrétiens tout comme de celle des Religieuses. C’est ainsi qu’à la question de savoir si avec le peuple qu’elles ont rencontré à Likwangola, les sœurs pouvaient bien travailler et se mettre au service du Seigneur en se mettant à servir leurs frères les hommes, la Sœur Francine Supérieure de la communauté a paraphrasé OBAMA avec un ton complètement optimiste en disant : « Yes We can avec l’aide de Dieu ». Voilà donc la jeunesse de Likwangola sur une nouvelle piste qui veut reprendre en mains sa destinée. Des leur coté, les paroissiens voient en la personne des Sœurs, leurs propres « sœurs ». « Nous devons travailler la main dans la main avec elles pour rehausser le niveau de notre humanité et non leur laisser toute la charge », pensent certains paroissiens de Likwangola. Ainsi, non seulement la jeunesse de paroisse Saint Jean-Baptiste, mais aussi celle du diocèse d’Inongo tout entière qui semble voir les pistes vers ses idéaux s’ouvrir grâce à une nouvelle expérience qui désormais caractérisera l’évangélisation dans son diocèse. Cela surtout grâce à ces Pionnières d’un pas non moins considérable pour la réalisation des objectifs assignés par le diocèse d’Inongo pour rendre effectif le vécu du message évangélique en son deuxième centenaire d’évangélisation.


Tout compte fait, l’Eglise comme experte en humanité ne peut admettre en aucune façon que soit sacrifiée toute tentative d’humanisation de l’homme. Dès lors, la jeunesse étant l’élite de demain de toute société, s’occuper de sa formation, c’est promettre un avenir meilleure à la société. C’est cela que semble comprendre les Calasanziennes en se chargeant de la jeunesse du diocèse d’Inongo en général et de la paroisse Saint Jean-Baptiste en particulier. Un seul souci reste à satisfaire ; c’est celui de savoir si les sœurs pourront s’installer dans d’autres paroisses du diocèse. Cela ne semble pas être nié par la Sœur Supérieure de la communauté actuellement présente à Inongo.


Mais bien plus, loin de vouloir s’accrocher aux congrégations déjà présentes au diocèse, l’appel se veut être lancé toutes les autres congrégations tant féminines que masculines qui, d’une manière ou d’une autre, peuvent apporter leur contribution à l’édification de l’Eglise au diocèse d’Inongo ; cela surtout dans la mesure où l’ouverture du deuxième centenaire d’évangélisation du diocèse d’Inongo veut s’ouvrir comme une ouverture du diocèse aux expériences étrangères qui promeuvent d’une part l’insertion du message évangélique dans le vécu quotidien des fidèles, d’autre part leur mieux-être.


En tout état de cause, si l’insertion des Calasanziennes se veut déjà un apport positif pour le diocèse d’Inongo pourquoi pas pour les autres ? Car nous sommes encore certain d’une seule chose : « la moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux, priez donc le Maitre d’envoyer les ouvriers dans sa moisson ».(Mt 9,37-38)


Alfred MBENGE, Séminariste en Théologie

En stage à la paroisse St Jean Baptiste/Inongo

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