Evangéliser nos relations
Evangéliser nos relations. C’est le thème de la recollection que Mgr l’évêque a prêchée ce lundi 23 novembre aux grands séminaristes en régence à Inongo au centre d’accueil.
L’homme vit des relations (cfr Levinas). Et l’africain est dans ce contexte très situé dans les relations humaines (mwana ya…, mama ya…, yaya ya…..).
Dans ce contexte de crise multiforme, il y a aussi crise dans les relations humaines. Et la plupart de crises dans nos communautés de vie sont de crise au niveau relationnel.
Défi dans les relations humaines
1. Relation avec les autres (relation sociale)
2. Relation avec soi même (relation historique)
3. Relation avec la nature (relation cosmique)
4. Relation avec Dieu (relation théologique).
1. La relation avec les autres
On est à la fois identiques et différents. Tout en ayant une identification commune, il ya une différence. Chacun a quelque chose de différents.Il faut d’abord reconnaître que l’autre est différent et reconnaître en lui son propre visage. Le regarder avec respect (respect vient du latin rescipere : regard). L’aspect premier dans la relation sociale, c’est connaître son vis-à-vis comme un autre semblable. Ce semblable sans lequel on ne vit pas. Personne n’est donc méprisable.
Chacun a un visage spécifique. Il faut donc respecter cette différence. Vouloir rendre tout uniformes, c’est diminuer la richesse de la diversité.
Accepter cette différence, c’est refuser de traiter l’autre à sa propre image, refuser de le réduire.
2. La relation avec soi-même (historique)
Chacun a une histoire et dans cette histoire, il vit de choses qu’il doit assumer, accepter.
Cette relation, c’est l’acceptation de soi même ; s’accepter comme merveille de Dieu et comme don.
Cette acceptation implique l’acceptation des ses limites. Quand on refuse de s’accepter, on fait de son histoire seulement une histoire de succès où on se glorifie et on s’exalte. . La peur de se regarder en face conduit de vivre dans un monde imaginaire et un monde clos.
Voir ce qui est bien en moi et aussi ce qui ne va pas en moi.
3. Relation avec la nature (cosmique)
Il faut savoir apprécier la beauté de choses naturelles. Mais il faut éviter une double tentation : mettre trop d’importance sur des choses matérielles au risque de les déifier et négliger les choses matérielles.
4. Relation avec Dieu (Théologique)
Chacun souvent se fait un Dieu à son image, au lieu de vivre avec Dieu comme quelqu’un d’absolu. Ne pas traiter Dieu come un autre absolu. Il ne faut pas fabriquer un Dieu semblable à moi. Ne pas réduire Dieu à mon image.
Il faut reconnaître que Dieu est différent. C’est Lui qui m’apprend comment l’approcher. Et C’est lui qui s’approche de moi gratuitement. Il se donne gratuitement.
Comment refaire nos relations à la lumière de l’Evangile.
· Baptême de jésus Mt 3, 13-17
· Tentation au désert Mt 4,1-11
Jésus entre dans le rang des pécheurs pour recevoir le baptême.
Au moment de recevoir le baptême, les cieux s’ouvrent. Une relation entre le ciel et la terre. La voix qui s’entend et sur lui l’esprit descend sous forme de la colombe. Cet esprit qui descend pour toujours est signe de fidélité. Cette expérience montre que Jésus vit une relation épanouie avec son Père, avec l’Esprit. L’esprit relie le Père au Fils et le Fils au Père.
Jésus vit aussi une relation épanouie avec la nature (Le Jourdain), avec les autres (Jean Baptiste et ceux qui étaient présents).
Après avoir vécu ces relations très épanouissantes, le démon vient pour le mettre à l’épreuve, no n pas pour le séparer du Père, mais il le met en crise dabs sa façon d’être messie, dans sa façon d’exercer le ministère.
» . Ce pain, ce n’est pas pour les autres mais pour que Jésus lui-même satisfasse sa faim. Un peu pour dire : « toi, tu ne peux pas mourir de faim, parce que tu n’es pas comme les autres, tu n’es pas de condition humaine comme eux. Qu’eux meurent de faim ne doit pas être ta préoccupation »
Alors que Jésus en acceptant de devenir homme, a accepté aussi de partager la condition humaine, avoir faim.
Vivre ma condition comme Dieu me le demande en ce temps ici, c’est la réponse que Jésus apporte. La référence, c’st la parole de Dieu.
La relation essentielle qui pousse Jésus à agir est sa relation avec le Père.
Chacun de nous a une relation de base qui le constitue. Quelle est la relation de base qui me constitue ? En quoi cela m’aide-t-elle à vivre les autres relations.
La parabole du bon samaritain (Lc 10, 30-36) nous montre clairement que le prêtre et le lévite qui sont passés à coté du chemin de l’homme agressé ont cru faire plaisir à Dieu en allant lui offrir le sacrifice. Mais de quel Dieu s’agit-il ? À quel Dieu allaient –ils offrir le sacrifice quand un frère a besoin de leur aide ?
Evangéliser nos relations. C’est le thème de la recollection que Mgr l’évêque a prêchée ce lundi 23 novembre aux grands séminaristes en régence à Inongo au centre d’accueil.
L’homme vit des relations (cfr Levinas). Et l’africain est dans ce contexte très situé dans les relations humaines (mwana ya…, mama ya…, yaya ya…..).
Dans ce contexte de crise multiforme, il y a aussi crise dans les relations humaines. Et la plupart de crises dans nos communautés de vie sont de crise au niveau relationnel.
Défi dans les relations humaines
1. Relation avec les autres (relation sociale)
2. Relation avec soi même (relation historique)
3. Relation avec la nature (relation cosmique)
4. Relation avec Dieu (relation théologique).
1. La relation avec les autres
On est à la fois identiques et différents. Tout en ayant une identification commune, il ya une différence. Chacun a quelque chose de différents.Il faut d’abord reconnaître que l’autre est différent et reconnaître en lui son propre visage. Le regarder avec respect (respect vient du latin rescipere : regard). L’aspect premier dans la relation sociale, c’est connaître son vis-à-vis comme un autre semblable. Ce semblable sans lequel on ne vit pas. Personne n’est donc méprisable.
Chacun a un visage spécifique. Il faut donc respecter cette différence. Vouloir rendre tout uniformes, c’est diminuer la richesse de la diversité.
Accepter cette différence, c’est refuser de traiter l’autre à sa propre image, refuser de le réduire.
2. La relation avec soi-même (historique)
Chacun a une histoire et dans cette histoire, il vit de choses qu’il doit assumer, accepter.
Cette relation, c’est l’acceptation de soi même ; s’accepter comme merveille de Dieu et comme don.
Cette acceptation implique l’acceptation des ses limites. Quand on refuse de s’accepter, on fait de son histoire seulement une histoire de succès où on se glorifie et on s’exalte. . La peur de se regarder en face conduit de vivre dans un monde imaginaire et un monde clos.
Voir ce qui est bien en moi et aussi ce qui ne va pas en moi.
3. Relation avec la nature (cosmique)
Il faut savoir apprécier la beauté de choses naturelles. Mais il faut éviter une double tentation : mettre trop d’importance sur des choses matérielles au risque de les déifier et négliger les choses matérielles.
4. Relation avec Dieu (Théologique)
Chacun souvent se fait un Dieu à son image, au lieu de vivre avec Dieu comme quelqu’un d’absolu. Ne pas traiter Dieu come un autre absolu. Il ne faut pas fabriquer un Dieu semblable à moi. Ne pas réduire Dieu à mon image.
Il faut reconnaître que Dieu est différent. C’est Lui qui m’apprend comment l’approcher. Et C’est lui qui s’approche de moi gratuitement. Il se donne gratuitement.
Comment refaire nos relations à la lumière de l’Evangile.
· Baptême de jésus Mt 3, 13-17
· Tentation au désert Mt 4,1-11
Jésus entre dans le rang des pécheurs pour recevoir le baptême.
Au moment de recevoir le baptême, les cieux s’ouvrent. Une relation entre le ciel et la terre. La voix qui s’entend et sur lui l’esprit descend sous forme de la colombe. Cet esprit qui descend pour toujours est signe de fidélité. Cette expérience montre que Jésus vit une relation épanouie avec son Père, avec l’Esprit. L’esprit relie le Père au Fils et le Fils au Père.
Jésus vit aussi une relation épanouie avec la nature (Le Jourdain), avec les autres (Jean Baptiste et ceux qui étaient présents).
Après avoir vécu ces relations très épanouissantes, le démon vient pour le mettre à l’épreuve, no n pas pour le séparer du Père, mais il le met en crise dabs sa façon d’être messie, dans sa façon d’exercer le ministère.
» . Ce pain, ce n’est pas pour les autres mais pour que Jésus lui-même satisfasse sa faim. Un peu pour dire : « toi, tu ne peux pas mourir de faim, parce que tu n’es pas comme les autres, tu n’es pas de condition humaine comme eux. Qu’eux meurent de faim ne doit pas être ta préoccupation »
Alors que Jésus en acceptant de devenir homme, a accepté aussi de partager la condition humaine, avoir faim.
Vivre ma condition comme Dieu me le demande en ce temps ici, c’est la réponse que Jésus apporte. La référence, c’st la parole de Dieu.
La relation essentielle qui pousse Jésus à agir est sa relation avec le Père.
Chacun de nous a une relation de base qui le constitue. Quelle est la relation de base qui me constitue ? En quoi cela m’aide-t-elle à vivre les autres relations.
La parabole du bon samaritain (Lc 10, 30-36) nous montre clairement que le prêtre et le lévite qui sont passés à coté du chemin de l’homme agressé ont cru faire plaisir à Dieu en allant lui offrir le sacrifice. Mais de quel Dieu s’agit-il ? À quel Dieu allaient –ils offrir le sacrifice quand un frère a besoin de leur aide ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire