Redonner au travail manuel sa valeur et son vrai sens en mettant l’accent sur la dimension éducative, tel est le défi que s’est donnée la coordination diocésaine pour cette année scolaire dans les écoles catholiques. En cela elle ne fait qu’aller dans le sens de l’option pastorale du diocèse qui recommande le travail comme une voie pour transformer et améliorer ce monde qui nous a été confié par le Seigneur.
Le travail manuel n’est plus ce qu’il était dans nos écoles.
Les anciens savent qu’à leur époque, chaque élève avait un potager et devait l’entretenir. Et le fruit de son travail, qu’il présentait avec fierté aux responsables, servait à tous. Ceux qui ont étudié au séminaire du temps du Père Jules de Boeck en savent quelque chose. Ainsi, les élèves avaient un contact avec la terre et ne méprisaient pas le travail des mains. Au contraire !
Actuellement, dans nos écoles le travail a pris le sens d’une corvée et d'une humiliation. L’élève désobéissant, récalcitrant, celui qui ne respectait pas le règlement d’ordre intérieur n’avait pas d’autre choix que de travailler manuellement (couper du bois, sarcler, tondre le gazon) pour purger sa peine.
La conséquence est nette. Dès qu’on finit les études secondaires (dans certaines écoles, dès qu’on arrive en année terminale (6è), on ne travaille plus manuellement), on met fin au travail manuel et on ne veut plus en parler. Et certains élèves (internes) à la fin des études secondaires vendent carrément leurs outils de travail (comme ils en font d’ailleurs avec leur uniforme). Donc, finies les études, fini le travail manuel, finie la corvée. Et quand on est nommé chef de classe ou commandant, le premier réflexe, c’est abandonner la machette. On devient chef et on commande les autres, on ne peut donc tenir la machette et se rabaisser au rang de tout le monde. Le travail manuel est pour les subalternes.
En effet, le risque est grand dès lors que la considération du travail manuel entre dans la ligne de la corvée ; cela dans la mesure où l’on pense passer de l’esclavage à la noblesse alors qu’on fait juste le contraire. Le dédain avec le quel l’on regarde le travail aujourd’hui ne s’appliquera-t-il pas demain sur l’élite de sa société qui, actuellement considère le travail comme avilissant. Les conséquences relatives à une situation du mépris du travail ont toutes pour finalité la « mort » de l’homme. On préfère aller vivre en ville sans emploi et refuse catégoriquement de rester au village pour travailler la terre. On y va remplir le rang des chômeurs.
C’est tout cela qui a poussé la coordination diocésaine des écoles conventionnées catholiques à redonner au travail manuel ses titres de noblesse. Elle a donc décrété que chaque école fasse un jardin, en expliquant aux élèves le bien fondé du travail manuel. Ainsi, les élèves apprennent qu’ils ne doivent pas rougir du travail manuel. Le travail et le travail manuel ennoblit l’homme.
Il faut donc commencer dès l'école à lui restituer sa valeur si on ne veut pas que, demain, le travail manuel soit méprisé. Il n’est pas encore trop tard.
Le travail manuel n’est plus ce qu’il était dans nos écoles.
Les anciens savent qu’à leur époque, chaque élève avait un potager et devait l’entretenir. Et le fruit de son travail, qu’il présentait avec fierté aux responsables, servait à tous. Ceux qui ont étudié au séminaire du temps du Père Jules de Boeck en savent quelque chose. Ainsi, les élèves avaient un contact avec la terre et ne méprisaient pas le travail des mains. Au contraire !
Actuellement, dans nos écoles le travail a pris le sens d’une corvée et d'une humiliation. L’élève désobéissant, récalcitrant, celui qui ne respectait pas le règlement d’ordre intérieur n’avait pas d’autre choix que de travailler manuellement (couper du bois, sarcler, tondre le gazon) pour purger sa peine.
La conséquence est nette. Dès qu’on finit les études secondaires (dans certaines écoles, dès qu’on arrive en année terminale (6è), on ne travaille plus manuellement), on met fin au travail manuel et on ne veut plus en parler. Et certains élèves (internes) à la fin des études secondaires vendent carrément leurs outils de travail (comme ils en font d’ailleurs avec leur uniforme). Donc, finies les études, fini le travail manuel, finie la corvée. Et quand on est nommé chef de classe ou commandant, le premier réflexe, c’est abandonner la machette. On devient chef et on commande les autres, on ne peut donc tenir la machette et se rabaisser au rang de tout le monde. Le travail manuel est pour les subalternes.
En effet, le risque est grand dès lors que la considération du travail manuel entre dans la ligne de la corvée ; cela dans la mesure où l’on pense passer de l’esclavage à la noblesse alors qu’on fait juste le contraire. Le dédain avec le quel l’on regarde le travail aujourd’hui ne s’appliquera-t-il pas demain sur l’élite de sa société qui, actuellement considère le travail comme avilissant. Les conséquences relatives à une situation du mépris du travail ont toutes pour finalité la « mort » de l’homme. On préfère aller vivre en ville sans emploi et refuse catégoriquement de rester au village pour travailler la terre. On y va remplir le rang des chômeurs.
C’est tout cela qui a poussé la coordination diocésaine des écoles conventionnées catholiques à redonner au travail manuel ses titres de noblesse. Elle a donc décrété que chaque école fasse un jardin, en expliquant aux élèves le bien fondé du travail manuel. Ainsi, les élèves apprennent qu’ils ne doivent pas rougir du travail manuel. Le travail et le travail manuel ennoblit l’homme.
Il faut donc commencer dès l'école à lui restituer sa valeur si on ne veut pas que, demain, le travail manuel soit méprisé. Il n’est pas encore trop tard.
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