En raison des foules, Jésus avait pris la décision de ne pas entrer publiquement dans les villes (Mc. 1. 45). Il le fait donc discrètement, mais cela ne peut rester ignoré. Aujourd'hui, nous le trouvons, sans autre précision « à la maison », une maison où il a l'habitude de venir, comme étant un peu la sienne. La foule se bouscule à l'extérieur au point que l'entrée en est obstruée. Nul ne veut laisser sa place à un autre . Chacun de nous peut imaginer tout l'effort fourni par ces quatre hommes qui cherchent à porter le paralysé au devant de Jésus. Il n'est pas facile de manœuvrer un brancard au milieu d'une foule. Il faut jouer du coude, monter le malade jusque sur le toit puis le descendre délicatement dans la pièce. Ils veulent à tout prix rejoindre Jésus : Il est le prophète, puissant en paroles et en actes. Lui seul est capable de susciter une telle confiance. Pour le rencontrer, ils ne craignent pas de traverser murs et plafonds. Les limites de l'impossible se déplacent. Leur imagination rejoint l'audace de leur foi : ils montent afin de rejoindre Jésus directement. Ils obtiennent ainsi un espace suffisant pour y faire glisser le paralysé. Il ne suffisait pas d'écoute. Il fallait agir pour que le paralysé soit guéri. Ce que le Seigneur attend de nous en réponse, ce n'est pas seulement un silence admiratif, une simple pensée de reconnaissance. Il attend que notre réponse soit une recherche pour le rejoindre dans une inlassable recherche du chemin apte à le rejoindre, avec nos frères dont nous portons le grabat et le brancard, au travers l'obstacle de la foule et de la toiture. Photos : __ !__ ! M |
dimanche 22 février 2009
Evangile de ce dimanche: Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi.
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