Pour prolonger notre réflexion sur la journée mondiale du malade et apprécier les paroles du pape à cette occasion, je voudrais partager avec vous le fait suivant. La fille que vous voyez dans cette photos s'appelle ( s'appelait, je voulais dire) Nancy. Elle avait 24 ans, mère d'un petit garçon ( la photos la montre avec son enfant). Elle est venue me trouver pendant ces vacances pour me dire qu'elle voudrait poursuivre ses études au niveau supérieur; son enfant, elle va le confier à sa maman qui avait déjà donné son accord pour s'occuper de lui pendant qu'elle se rendrait au cours. Un jour, je reçois un coup de téléphone de sa mère: « Nancy est malade, le médecin pense qu'elle a un problème au cœur et nous a demandé d'aller rencontrer un cardiologue. Nous nous préparons pour aller à Kinshasa, le temps d'apprêter un peu de mais et manioc à vendre quand nous arriverons à Kinshasa… pour payer ses soins médicaux ». Le temps d'y réfléchir, quelques jours après, un autre coup de téléphone. Je m'attendais à ce qu'elle m'annonce le voyage pour Kinshasa mais j'ai directement deviné qu'il y a quelque chose qui n'allait pas… vous pouvez imaginer la suite. C'était pour m'annoncer que Nancy est morte… Et ceux qui meurent dans ces mêmes conditions, c'est-à-dire les « Nancy » qui nous laissent alors que leurs visages reflètent le désir de vivre sont nombreux….Que faire ? Ecoutons cet autre extrait des paroles du pape à l'occasion de cette journée du malade: "La communauté chrétienne ne peut rester indifférente face à ces situations aussi dramatiques et a le devoir d'intervenir... En conséquence, je souhaite que Le bureau diocésain pour les oeuvres médicales a du pain sur la planche. Aucun de nos hôpitaux au diocèse n'a un service de cardiologie… ! __ !__ ! M |
Ne pleurez pas si votre Webmail ferme. Récupérez votre historique sur Yahoo! Mail
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire