" Mosikoli wa biso Yezu yaka tokozila yo, ozalaka o mitema ,yaka yaya yaka" ! Nous commençons l'Avent de cette nouvelle année liturgique avec une consigne précise de la part de notre Seigneur : « Veillez ! » (Cf. Evangile). C'est une invitation à être attentif aux signes de la nouveauté chrétienne dans l'attente de son plein accomplissement lorsque notre Seigneur viendra dans la gloire et nous ressuscitera avec lui. Car c'est bien cela que nous attendons : ressusciter en Christ pour ne faire plus qu'un avec lui. Mais être tendu vers le futur ne signifie pas s'évader du présent. C'est au contraire mesurer le présent à l'aune de ce futur, c'est anticiper dans l'aujourd'hui ce futur. L'évangile nous invite à entrer dans cette attitude lorsqu'il nous dit que dans l'attente du retour de leur patron les serviteurs doivent rester fixés à leur travail. C'est dans le présent que je trouve le Seigneur qui déjà vient à moi pour me préparer à le recevoir dans toute sa plénitude lorsqu'il reviendra à la fin des temps. Veiller signifie également garder ardent et vif le désir de la venue du Seigneur. Cela implique de ne jamais se lasser de l'appeler. Mais appeler ainsi de toute son âme la venue du Seigneur présuppose que l'on en ait reconnu la nécessité, que l'on se soit rendu compte de notre besoin d'être sauvés, que l'on ait pris conscience de notre condition de pécheurs dont Dieu seul peut nous sauver : « Nous étions tous semblables à des hommes souillés, et toutes nos belles actions étaient comme des vêtements salis
» ; « tu étais irrité par notre obstination dans le péché, et pourtant nous serons sauvés » (Cf. 1ère lecture). S'endormir signifierait précisément que nous n'y croyons plus. Veiller c'est donc espérer. Espérer qu'un jour nous communierons à la vie divine pour toujours au cur d'une création toute entière transfigurée. Dès à présent, cette espérance doit demeurer le ressort de notre agir contre toute forme d'obstacle ou de découragement. En tant que chrétiens, nous devons croire en notre monde plus que quiconque parce que nous le savons destiné à l'éternité. « Seigneur, durant ce temps de l'Avent qui commence, éduque-nous à l'espérance. C'est l'unique force qu'il faille introduire urgemment dans notre société qui, ayant vu s'écrouler, les unes derrière les autres, toutes les formes d'espérances humaines, s'est résignée à l'accablement de l'homme sous le poids de la violence , de l'injustice et de la pauvreté.. ». Tokozila yo, tokoyamba Emanuele Mobikisi! Fervent temps de l'Avent à tous ! Eleko elamo ya Loya na bino banso. - Une vue de la messe dans une des paroisses du diocèse
- Les acolytes de la paroisse st Camille de Nkaw avant la messe
- Eglise de la paroisse Ste Croix/ Bokoro
- la chapelle du Petit séminaire de Bokoro
- L'abbé secrétaire chancelier devant l'Eglise Notre Dame de Fatima d'Oshwe
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire