En ce début du temps de l’Avent, d’une nouvelle année liturgique,
Jésus nous invite à la vigilance, à nous tenir prêts, à veiller! *************************************************
Jésus nous invite à la vigilance, à nous tenir prêts, à veiller! *************************************************
Nous entrons aujourd'hui dans le temps de l'Avent. L'Avent, c'est
l'avènement, la venue de Jésus. Cette période nous prépare à bien vivre Noël.
Ce jour-là, nous fêterons dans la joie la naissance et la venue du Christ
sauveur. Mais les textes de ce dimanche nous orientent plus loin. Ce Jésus dont
nous allons fêter la naissance est aussi celui qui reviendra. Ce jour-là, il
mènera l'histoire des hommes à son terme. Ce sera un événement heureux. Les
lectures de ce dimanche sont un appel à l'espérance. Notre Dieu est un Dieu
fidèle "à sa promesse de bonheur".
Cette bonne nouvelle nous rejoint dans un monde traversé par l'angoisse. Le prophète Jérémie s'adresse à un peuple qui souffre de la défaite et de la misère. Il lui annonce un avenir merveilleux. Notre Dieu est le Dieu sauveur et libérateur. Il est celui qui a vu la misère de son peuple, pas seulement la misère matérielle mais aussi la misère morale. Il invite les pécheurs à retrouver la bonne route vers lui. Il a un faible pour les plus humbles et les plus fragiles. Il veille spécialement sur eux. Cette bonne nouvelle se réalise spécialement en Jésus. Avec lui c'est le Royaume de Dieu qui est là.
Les autres lectures nous parlent bien plus de la seconde venue de Jésus. S'adressant aux Thessaloniciens, Paul les invite à s'y préparer. Ce jour-là, le Seigneur reviendra, accompagné de tous les anges et de tous les saints pour manifester à tous la venue du monde nouveau de Dieu. Nous sommes tous invités à nous y préparer activement. L'apôtre Paul nous supplie de nous conduire en conséquence. Il nous recommande de rechercher "une sainteté sans reproche devant Dieu le Père". Au jour de notre baptême, nous nous sommes engagés sur les sentiers de la foi. Il n'est plus question de s'arrêter. Il nous faut sans cesse "croître et abonder dans l'amour".
Nous n'avons donc pas à nous contenter d'un "programme minimum". L'évangile nous appelle à une vraie conversion du cœur. Il nous faut repartir chaque jour à la découverte des nouvelles exigences du Christ. Il est toujours devant nous pour nous inviter à vaincre les records de la veille dans le domaine de l'amour fraternel : "Faites de nouveaux progrès" nous dit saint Paul. Comme lui, il nous faut "oublier le chemin déjà parcouru et courir vers le but" (Phil 3. 14). Ce but, c'est le Christ, c'est son Royaume de justice, de paix et d'amour.
Dans l'évangile, Saint Luc nous dit que "Jésus parlait à ses disciples de sa venue". Il ne s'agit pas pour lui de revenir comme avant. C'est en ressuscité qu'il va venir et qu'il continue à venir. Par sa mort et sa résurrection, il nous ouvre le monde divin ; il nous offre la vie divine. Il va venir pour nous faire entrer dans le Royaume de Dieu. Il ne vient pas établir un nouveau Royaume terrestre. Lui-même nous a prévenus : "Mon Royaume n'est pas de ce monde". C'est ce que nous rappelait la fête du Christ Roi de l'univers dimanche dernier. Jésus est un roi "Berger de toute humanité". Il porte sur chacun un regard rempli de sa tendresse et de son amour.
Aujourd'hui, Jésus nous invite à "lever la tête". Il ne nous demande pas de surveiller l'horizon. Le plus important c'est que nous restions sur nos gardes pour ne pas être surpris. Le jour du Fils de l'Homme s'abattra "soudain comme un filet". Si nous voulons aller à la rencontre du Seigneur, des précautions s'imposent : la vigilance et la prière. Si nous suivons cette consigne, nous ne serons pas trouvés distraits ou endormis. Le croyant doit aussi être un "espérant". Il doit témoigner aux yeux de tous que la venue du Seigneur ne peut être qu'une bonne nouvelle. Elle seule est capable de nous renouveler radicalement.
Cette bonne nouvelle nous rejoint dans un monde traversé par l'angoisse. Le prophète Jérémie s'adresse à un peuple qui souffre de la défaite et de la misère. Il lui annonce un avenir merveilleux. Notre Dieu est le Dieu sauveur et libérateur. Il est celui qui a vu la misère de son peuple, pas seulement la misère matérielle mais aussi la misère morale. Il invite les pécheurs à retrouver la bonne route vers lui. Il a un faible pour les plus humbles et les plus fragiles. Il veille spécialement sur eux. Cette bonne nouvelle se réalise spécialement en Jésus. Avec lui c'est le Royaume de Dieu qui est là.
Les autres lectures nous parlent bien plus de la seconde venue de Jésus. S'adressant aux Thessaloniciens, Paul les invite à s'y préparer. Ce jour-là, le Seigneur reviendra, accompagné de tous les anges et de tous les saints pour manifester à tous la venue du monde nouveau de Dieu. Nous sommes tous invités à nous y préparer activement. L'apôtre Paul nous supplie de nous conduire en conséquence. Il nous recommande de rechercher "une sainteté sans reproche devant Dieu le Père". Au jour de notre baptême, nous nous sommes engagés sur les sentiers de la foi. Il n'est plus question de s'arrêter. Il nous faut sans cesse "croître et abonder dans l'amour".
Nous n'avons donc pas à nous contenter d'un "programme minimum". L'évangile nous appelle à une vraie conversion du cœur. Il nous faut repartir chaque jour à la découverte des nouvelles exigences du Christ. Il est toujours devant nous pour nous inviter à vaincre les records de la veille dans le domaine de l'amour fraternel : "Faites de nouveaux progrès" nous dit saint Paul. Comme lui, il nous faut "oublier le chemin déjà parcouru et courir vers le but" (Phil 3. 14). Ce but, c'est le Christ, c'est son Royaume de justice, de paix et d'amour.
Dans l'évangile, Saint Luc nous dit que "Jésus parlait à ses disciples de sa venue". Il ne s'agit pas pour lui de revenir comme avant. C'est en ressuscité qu'il va venir et qu'il continue à venir. Par sa mort et sa résurrection, il nous ouvre le monde divin ; il nous offre la vie divine. Il va venir pour nous faire entrer dans le Royaume de Dieu. Il ne vient pas établir un nouveau Royaume terrestre. Lui-même nous a prévenus : "Mon Royaume n'est pas de ce monde". C'est ce que nous rappelait la fête du Christ Roi de l'univers dimanche dernier. Jésus est un roi "Berger de toute humanité". Il porte sur chacun un regard rempli de sa tendresse et de son amour.
Aujourd'hui, Jésus nous invite à "lever la tête". Il ne nous demande pas de surveiller l'horizon. Le plus important c'est que nous restions sur nos gardes pour ne pas être surpris. Le jour du Fils de l'Homme s'abattra "soudain comme un filet". Si nous voulons aller à la rencontre du Seigneur, des précautions s'imposent : la vigilance et la prière. Si nous suivons cette consigne, nous ne serons pas trouvés distraits ou endormis. Le croyant doit aussi être un "espérant". Il doit témoigner aux yeux de tous que la venue du Seigneur ne peut être qu'une bonne nouvelle. Elle seule est capable de nous renouveler radicalement.
En ce temps de l'Avent, la Parole de Dieu nous interpelle : "Ne laissez pas vos cœurs s'appesantir dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie". L'Evangile nous appelle à vivre chaque jour de manière généreuse dans l'amour. Cela ne sera possible que si nous sommes unis au cœur de Jésus, lui qui est rempli d'un amour universel. C'est ainsi que Noël nous fera entrer dans une grande joie.
Sur ce chemin de l'Avent, le Seigneur est là. Il se fait notre compagnon de route et notre nourriture. Il est Celui qui nous annonce notre délivrance. C'est pour cette raison qu'il nous recommande de rester éveillés et de prier. On reprend la résolution d'être attentifs à Dieu, à notre tâche et aux personnes que nous allons rencontrer.
Oui, Seigneur, fais-nous connaître ce bonheur de tenir debout en ta présence. Amen
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