Mgr l’évêque a tenu puis à rassurer que la procédure canonique ad hoc a été suivie jusque dans les tous petits détails ( can. 1342;§2; 1425§1; 1717-1719 ; Can.290,§2).
Tous les curés, a poursuivi Mgr l’évêque, sont ténus d’en informer les fidèles et d’en expliciter les effets canoniques (can.292). Lui-même se charge de faire un bref rapport écrit aux instances ecclésiastiques compétentes sur la bonne exécution dudit décret.
Dans le registre du baptême du lieu où a été baptisé l’abbé Claver, on fera mention de cette décision du saint Père pendant qu'une copie du décret sera gardée dans les archives du diocèse.
En bref, l’abbé Claver Botare a perdu la condition juridique du clerc, c’est-à-dire les droits et les devoirs propres de ministre sacré. Il n’est plus astreint à aucune des obligations de l’état clérical; il lui est interdit d’exercer le pouvoir d’ordre, restant sauves les dispositions du can.976 ; il est de ce fait privé de tous les offices et charges, et de tout pouvoir délégué. En termes simples, on dirait: il n'est plus prêtre (azali lisusu Nganga-Nzambe te).
3 commentaires:
Salut ! Est-ce que pourrions-nous savoir ce qu'il a fait ?
Salut ! Est-ce que pourrions-nous savoir ce qu'il a fait ?
Comment on est arrivé là?
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