Mgr l'évêque a donné la même nouvelle, par lettre, à toutes les autorités administratives, politiques et civiles du Maindombe. Le texte se trouve sur www.cenco.cd
Hier dans la salle épiscopale d’Inongo, en présence de Mgr Léon Lesambo évêque
émérite d’Inongo, du clergé, des religieuses et des représentants du
laïcat, mgr l’évêque a porté à la connaissance de tous la décision sans appel
du Saint Père Benoit XVI de démettre de l’état clérical l’abbé Claver
Botare N’doobe. Ce décret, signé par la congrégation pour l’évangélisation des peuples, le dispense en même temps des obligations de l’état sacerdotal ( can.291).
Mgr l’évêque a tenu puis à rassurer que
la procédure canonique ad hoc a été suivie jusque dans les tous petits
détails ( can. 1342;§2; 1425§1; 1717-1719 ; Can.290,§2).
Tous
les curés, a poursuivi Mgr l’évêque, sont ténus d’en informer les
fidèles et d’en expliciter les effets canoniques (can.292). Lui-même se
charge de faire un bref rapport écrit aux instances ecclésiastiques compétentes sur la bonne exécution dudit décret.
Dans le registre du baptême du lieu où a été baptisé l’abbé Claver, on fera mention de cette décision du saint Père pendant qu'une copie du décret sera gardée dans les archives du diocèse.
En
bref, l’abbé Claver Botare a perdu la condition juridique du clerc,
c’est-à-dire les droits et les devoirs propres de ministre sacré. Il
n’est plus astreint à aucune des
obligations de l’état clérical; il lui est interdit d’exercer le
pouvoir d’ordre, restant sauves les dispositions du can.976 ; il est de
ce fait privé de tous les offices et charges, et de tout pouvoir
délégué. En termes simples, on dirait: il n'est plus prêtre (azali lisusu Nganga-Nzambe te).
Cette
perte, de même que son imposition pénale, s’appelaient respectivement
dans l’ancienne discipline" réduction à l’état laïc ou laïcisation " et "dégradation". On les appelle maintenant «perte de l’état clérical» et «renvoi de l’état clérical».
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