"Le rosaire est ma prière préférée"
( Jean-Paul II, Rosaris Virgins Maria, Rome 2002)
A peine élu pape en octobre 1978, Jean Paul II a intégré la lettre "M" (Marie) dans son blason pontifical et ajouté "totus tuus" (tout à toi).
Plus tard, il a déclaré se reconnaître dans "l'évêque vêtu de blanc" décrit dans le troisième secret de Fatima, qu'il a dévoilé lors de sa visite au sanctuaire marial portugais en mars 2000.
Ce "message" transmis à trois petits bergers le 13 mai 1917, et longtemps resté secret, a été reconnu officiellement par l'Eglise comme venant de la Vierge.
Selon la vision des bergers, l'évêque "vêtu de blanc" tombait sous les coups de feu d'un groupe de militaires, tout comme Jean Paul II frappé place Saint-Pierre par le tir du turc Mehemet Ali Agca le 13 mai 1981.
Le pape a déclaré que "la main de la Vierge" avait détourné la balle, lui sauvant la vie.Il a fait sertir la balle qui avait failli le tuer dans un diadème en or qui couronne la statue de la Vierge de Fatima et a offert sa ceinture tachée de sang au sanctuaire marial polonais de Czestochowa.
En signe de sa dévotion, Jean Paul II a par ailleurs laissé à ces deux sanctuaires, ainsi qu'à ceux d'Aparecida au Brésil et de Guadalupe au Mexique, la "rose d'or" qui, dans l'iconographie chrétienne, est soit la coupe qui recueille le sang du Christ, soit le symbole des plaies de ce dernier.
Il en offrira une à la Vierge de Lourdes le 14 août, après avoir bu une gorgée de l'eau jaillissant de la source de la Grotte de Massabielle.
L'attentat de 1981 et le troisième secret de Fatima ont renforcé la dévotion de Jean Paul II à la Vierge, qui remonte à son enfance.
En évoquant les origines de sa vocation sacerdotale, Jean Paul II a tenu à citer "la vénération à la Mère de Dieu". Au cours de sa vie, Karol Wojtyla a visité des centaines de sanctuaires consacrés à la Vierge. Pas loin de quelque 500.
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