Que oui, ces enfants on les gardent dans son coeur !!!
Il faut avoir été au Congo pour le savoir. En regardant les photos, tout comme la photo de la petite fille de la savane tant de souvenirs remontent à la surface. Ce n'était pas à Inongo, c'était dans une autre province du Congo.. Partout les enfants sont de mêmes, partout l'accueil est de même , mais il y a aussi cette reconnaissance, ces mercis quand on leur a fait du bien, quand on a soulagé leurs souffrances.
Passez dans les villages avec une moto ou mobylette pour soigner les malades , surtout les anciens qui ne veulent pas aller à l'hôpital, car ils ont peur d'y mourir et veulent mourir dans leur petite maison entourés des leurs. Quand vous arrivez les enfants de loin entendent le bruit du moteur, et quand vous voyez bouger les hautes herbes, dites vous bien ; " Mon avant garde est là.... et effectivement vous voyez arriver les frimousses en riant, en criant car c'est pour qui peut porter la petite valise de médicaments, qui va prendre le guidon ? qui va s'asseoir sur la selle ? qui va s'asseoir sur le porte bagages? Après la promesse que la prochaine fois les restants auront leur tour, la petite procession se met en route, ils courent, ils chantent et tant bien que mal en tenant la mobylette droite, on entre au village. Là ce sont les mamans qui attendent en riant, applaudissant,et vous accompagnent jusque chez les malades, vous font part des nouveaux malades. Avant de partir encore un petit bavardage en riant, en écoutant ce que l'une ou l'autre veut confier. Au moment de partir il arrive que vous voyez arriver un ancien malade, il est bien maintenant et vient vous remercier, en vous offrant quelques oeufs. Un don très simple, mais au fond de vous, vous savez que lui n'en aura pas ce jour là. Et c'est là l'émotion, il s'est privé pour vous remercier, et vous ne pouvez refuser car cela le chagrinerai
Oui, l'accueil Africain est unique. Roulez en plein saison de pluie, sur les chemins inondés et boueuses, vous n'apercevez plus les fossés qui doivent recueillir l'eau. Glissez dans un des fossés et en une minute vous voyez arriver des hommes, qui vous aident à sortir, prennent votre mobylette et vous conduisent à une petite maison le plus proche. Là attend une mama, elle vous donnera un pagne pour vous sécher un peu et puis vous vous mettrez avec eux autour du feu pour égrener du maïs bien chaud ou quelques cacahuètes grillé. Croyez moi vous vous sentirez envahir d'une joie toute simple et vous vous sentirez heureux dans ce milieu pauvre , mais où il y a de la place pour les voyageurs en peine......Au moment de partir la mobylette vous attend bien sèche et beaucoup de monde attend pour vous saluer et là aussi les enfants vous accompagnent jusqu'à la sortie du village.
Ces petits témoignages je les fait pour dire à chacun qui lit ce "blog" N'ayez pas pas peur, venez dans ce beau pays vous ne le regretterez pas..... Aux jeunes je dis " Allez pendant les vacances vivre quelques temps parmi ce peuple, et vous comprendrez mieux les réalités de la vie et vous réapprendrez par apprécier les petites joies que chaque jour vous donne.
Au fond de mon coeur germe un petit espoir, c'est qu'un jour je puisse retourner au Congo, au diocèse d'Inongo, rencontrer ce peuple courageux et accueillant ,que j'ai appris à connaître et à aimer grâce au "blog" , y rencontrer les quelques amis que je connais déjà et aussi le lac qui m'a vraiment envoûté.
A tous bonne journée et faites des projets pour visiter ce lieu magnifique.
Voyageuse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire