Le noviciat, une période clef dans la formation du religieux:
Connaissons le droit de l'Eglise.
****************
Can. 646 - Le noviciat, par lequel commence la vie dans l'institut, est ordonné à ce que les novices aient une meilleure connaissance de la vocation divine telle qu'elle est propre à l’institut, qu'ils fassent l'expérience du genre de vie de l'institut, qu'ils imprègnent de son esprit leur pensée et leur cœur, et que soient éprouvées leurs propos et leur idonéité.
Arrivées au terme du temps prévu pour le postulantat, Gisèle Bilumu, Celestine Walaka et Rose Mbolokuku ont été admises au noviciat de nos sœurs de l’Immaculée Conception d’Inongo. Elle se sont préparées à ce passage important de leur vie par une retraite prêchée par l’abbé Gladdys Mongbankliji sur le thème : l’importance de l’Eucharistie dans la vie chrétienne.
Conformément au Code de Droit Canonique et aux statuts propres de cette congrégation, c’est la mère générale qui, en tant que supérieure majeure, a la responsabilité d’admettre une postulante au noviciat. Elle le fait quand elle juge, avec l’avis de la maitresse des postulantes, que la postulante est prête et quand celle-ci en a exprimé le désir. Ce dernier point n’est pas sans importance. La pleine liberté de la candidate doit toujours être respectée, et l’admission doit être une réponse à un désir exprimé. Et comme c’est normalement la maîtresse des postulantes qui accompagne la postulante, il convient évidemment que ce soit la principale personne que la mère consultera. Elle doit aussi consulter son conseil. Il s’agit d’une consultation, et non d’une demande de consentement ; mais la mère doit faire cette consultation. C’est l’occasion de rappeler que, lorsque selon le droit la mère générale doit faire une consultation, elle n’est pas liée par le résultat de cette consultation; mais son acte ne serait pas valide si elle ne fait pas cette consultation.
Quelles sont les conditions pour être admis validement au noviciat.
§1. Est admis invalidement au noviciat :
1° qui n’a pas encore dix-sept ans
accomplis ;
2° le conjoint tant que dure le
mariage ;
3° qui est actuellement attaché par un
lien sacré à un institut de vie consacrée ou incorporé à une société de vie
apostolique, restant sauves les dispositions du can. 684.
4° qui entre dans l’institut sous
l’influence de la violence, de la crainte grave ou du dol, ou que le Supérieur
reçoit sous une semblable influence ;
5° qui aurait dissimulé son
incorporation dans un institut de vie consacrée ou une société de vie
apostolique.
§2. Le droit propre peut établir d’autres empêchements
concernant même la validité de l’admission ou apposer des conditions à
celle-ci.
Quant à l’âge, la candidate doit
avoir au moins 17 ans accomplis. Quelqu’un qui est
lié par les liens du mariage ne peut entrer validement au noviciat. De même celui qui est lié par des vœux
à un autre institut de vie consacré ou quelqu’un qui appartient à une société
de vie apostolique ne peut validement
faire un noviciat. Il y a la possibilité
de « transitus » ou passage d’une autre
communauté religieuse à une autre communauté. Cela impliquera une période de
« probation », qui pourra se faire au noviciat.
Le droit prévoit deux autres cas
où le noviciat serait invalide. Le premier cas serait celui d’une personne qui
entrerait sous l’influence de la violence ou de la crainte ou que le supérieur
recevrait sous une semblable influence !
L’autre cas d’invalidité serait
si quelqu’un aurait dissimulé le fait de son incorporation antérieure à une
autre communauté religieuse ou une autre société de vie apostolique. Dans ce cas, c’est la dissimulation de cette
incorporation et non l’incorporation elle-même qui rend le noviciat invalide.
Can. 653 – § 1. Le novice peut librement quitter l’institut et
l’autorité compétente de l’institut peut le renvoyer.
§ 2. Son noviciat achevé, le novice, s’il est jugé idoine, sera
admis à la profession ; sinon il sera renvoyé ; s’il subsiste un doute sur son
idonéité, le Supérieur majeur pourra prolonger le temps de probation selon le
droit propre, mais non au-delà de six mois.
C'est à la fin du noviciat que l'on doit
ratifier l'option d'émettre les vœux et d'être ainsi intégré à la vie
religieuse ou au contraire, de ne pas faire profession et de retourner dans le
monde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire