Voir,
s’arrêter et être proche de l’autre
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Lors de leur voyage missionnaire à la sous paroisse de
Semondane, paroisse de Makaw, nos novices
se sont arrêtées devant une vieille femme qui vendait deux portions des braises
pour pourvoir s’acheter de quoi manger. C’était une situation qui touche tout cœur
sensible. En vendant ces deux sachets de
braises, cette vieille femme gagnerait
500 Fc (0,30 dollars), pour acheter une chikwangue (200fc) et une portion de poisson
communément appelée "kamundele" (300 FC). C’est depuis le matin qu’elle n'avait pas mangé.
Il nous faut d'abord admettre que nous sommes incapables de prendre la
vraie mesure de la souffrance qu’endurent certaines personnes sur cette terre.
Nous ne pouvons baisser le niveau
d'angoisse que la souffrance de l'autre nous procure. Cette misère peut susciter un sentiment de culpabilité. Voir, s’arrêter et laisser battre son coeur fait la grandeur de l’homme.
Nos jeunes novices ont été
saisies de compassion envers cette pauvre vieille femme. Elle ne sont pas contentées de la regarder, elles se sont impliquées au plus intime d’elles-mêmes. La véritable compassion n’est pas un sentiment
mais plutôt une action qui conduit à prendre soin de l’autre.
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