Religion et phénomène de société
Les moyens de déplacement font défaut:
il n’y a ni route, ni bateaux !
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S'il est des défis à relever dans la province de Mai Ndombe ( Diocèse d'Inongo) et qui laissent sans paroles tout observateur qui s'y rend, il faut aussi citer celui des moyens de transport et l’état des routes. Le long de nos rivières, ce sont des baleinières appelées " Daga Daga" qui ont élu droit de cité; ces engins qui ressemblent à des moteurs "Penta" utilisés vers les années 1950 qui font des bruits infernaux et qui vous font trembler ou vibrer les muscles du corps même 3 jours après le voyage.
Ces moteurs en vogue vont tellement lent au point de parcourir 35 km pour une journée de voyage. Dessus ou dedans, vous voyez notre peuple entassé comme des sardines, sous un soleil de plomb. Par faute de mieux, ils sont obligés de les prendre. Des bateaux, on en parle plus.
Sur route, à cause des manques des véhicules en circulation, ce sont des sentiers pour moto ou bicyclettes qui sont les voies de transports.
La pauvre population fait de son mieux pour l'entretien des routes mais à l’absence des véhicules, les herbes envahissent ces sentiers. Découragés, il se sentent abandonnés et trahis. Comme conséquence, ils ont baissé les bras.
Qui voyage dans nos zones a un sentiment difficile à expliquer; un peuple abandonné, trahi par ceux qui doivent s'occuper de lui; c'est la misère et l'on se rend compte de ce que l'homme est capable de faire si Dieu n'est pas au centre de sa vie.
Dans ces conditions, l'Eglise continue à être la voix prophétique pour dénoncer ces structures qui ne respectent pas la dignité de l'homme et fait de son mieux pour accompagner la population dans l'effort vers mieux être. Elle maintient, en paroles et surtout avec des actions concrètes, l’espérance dans un monde où tout laisse croire au désespoir.
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