La législation canonique affirme qu"au Vicaire général, en vertu de son office, revient dans le diocèse tout entier le pouvoir exécutif qui appartient de droit à l'évêque..."(can.478 §1). Le canon 478 §2 reprend le même texte mais en limitant ce pouvoir - pour les vicaires épiscopaux- à une partie déterminée du territoire ou pour une catégorie d'affaires ou pour un groupe de fidèles. Nous pouvons alors nous poser cette question : le vicaire général, vu qu'il a un pouvoir exécutif sur toute l'étendue du diocèse, peut-il intervenir dans une matière qui est de la compétence du vicaire épiscopal? Si la réponse est négative, la fonction du vicaire épiscopal ne vide -t-elle pas de son contenu la compétence générale du vicaire général? Ce canon, ne laisse t-il pas ouvert un possible "conflit latent" de compétence?
Il faut reconnaitre que les avis, sur ce point précis, dans la doctrine canonique ne concordent pas toujours.
Passons dans la pratique. Du point de vue de la bonne administration, il semble approprié de dire que la compétence du vicaire général n'est pas cumulative avec celle du vicaire épiscopal dans les matières pour lesquelles ils ont été instituées. Il est vrai qu'il faut éviter le dédoublement des instances qui peut créer une confusion dans la gestion des affaires. L'Eglise le sait, elle a une longue histoire. Ses structures sont pour le salut des âmes.
C'est pourquoi l'on propose à l'évêque diocésain, pour assurer la coordination et éviter une possible confusion- qui n'est pas à exclure- que les compétences des vicaires épiscopaux soient délimitées et définies avec précision dans le décret de nomination.
L'on peut alors comprendre pourquoi l' AS 178 précise que "dans la nomination d'un Vicaire épiscopal, l'évêque aura soin de définir clairement le domaine de ses facultés, afin d'éviter l'empiètement des compétences ou, pire encore, l'incertitude de la charge ou des fidèles" cf. Congrégation pour les évêques, Dir. Apostorum successores, 22.02.2004, Cité du Vatican, LEV, 2004.
L'Église a donc pris des dispositions utiles et a mis des structures pour concilier le juridique du pastoral.
Il faut reconnaitre que les avis, sur ce point précis, dans la doctrine canonique ne concordent pas toujours.
Passons dans la pratique. Du point de vue de la bonne administration, il semble approprié de dire que la compétence du vicaire général n'est pas cumulative avec celle du vicaire épiscopal dans les matières pour lesquelles ils ont été instituées. Il est vrai qu'il faut éviter le dédoublement des instances qui peut créer une confusion dans la gestion des affaires. L'Eglise le sait, elle a une longue histoire. Ses structures sont pour le salut des âmes.
C'est pourquoi l'on propose à l'évêque diocésain, pour assurer la coordination et éviter une possible confusion- qui n'est pas à exclure- que les compétences des vicaires épiscopaux soient délimitées et définies avec précision dans le décret de nomination.
L'on peut alors comprendre pourquoi l' AS 178 précise que "dans la nomination d'un Vicaire épiscopal, l'évêque aura soin de définir clairement le domaine de ses facultés, afin d'éviter l'empiètement des compétences ou, pire encore, l'incertitude de la charge ou des fidèles" cf. Congrégation pour les évêques, Dir. Apostorum successores, 22.02.2004, Cité du Vatican, LEV, 2004.
L'Église a donc pris des dispositions utiles et a mis des structures pour concilier le juridique du pastoral.
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