Le défi humanitaire est aussi le défi de l'Eglise ( abbé Albert Kenkfuni, l'Afrique au risque de l'humanitaire , ed. kerygme- RDcongo, 2009)
Nous sommes à Kemba, village de plus ou moins 5000 personnes, à mi chemin entre Makaw et Bokoro. De Kemba pour arriver à Semendwa, il faut parcourir 64 km. De Kemba pour arriver à Bokoro, il faut faire aussi 64 km. Ici il n'y a pas de véhicule. L'unique jeep qui passe, une fois par mois, est celle de la paroisse. Avoir une bicyclettre dans cette zone est déjà une chance.
A Kemba, on est habitué à voir des personnes courir vers Bokoro, Makaw ou Semendwa avec leurs parents malades, étalés sur une bicyclette. Les ambulances ici n'existent pas. Plusieurs femmes sont décédées pour les complications d'accouchements. Les pauvres accoucheuses , malgré toute la bonne volonté, sont parfois impuissantes devant certains cas qui se présentent à la dernière minute .... .
Cette situation mérite une attention particulière. On ne peut pas continuellement subir la nature et laisser les vies humaines périr pour des maladies qui sous 'dautres cieux méritent tout au plus une visite de courtoisie chez son médecin de confiance.
Un dispensaire et maternité de premiers soins, financés par une organisation sans but lucratif de Milan ( Italie) , sont entrain d'être construits à Kemba pour pallier à cette difficulté. Là, les médecins , infirmiers et accoucheuses pourront avoir des matériels utiles pour affronter les émergences.
Il nous faut promouvoir la dignité de la personne humaine car , comme l'a si bien dit saint Irenée, la gloire de Dieu c'est l'homme vivant.
Jean-Willy Bomoi, abbé ( mumpebomwi@yahoo.fr)
Responsable des projets du diocèse d'Inongo en Italie
A Kemba, on est habitué à voir des personnes courir vers Bokoro, Makaw ou Semendwa avec leurs parents malades, étalés sur une bicyclette. Les ambulances ici n'existent pas. Plusieurs femmes sont décédées pour les complications d'accouchements. Les pauvres accoucheuses , malgré toute la bonne volonté, sont parfois impuissantes devant certains cas qui se présentent à la dernière minute .... .
Cette situation mérite une attention particulière. On ne peut pas continuellement subir la nature et laisser les vies humaines périr pour des maladies qui sous 'dautres cieux méritent tout au plus une visite de courtoisie chez son médecin de confiance.
Un dispensaire et maternité de premiers soins, financés par une organisation sans but lucratif de Milan ( Italie) , sont entrain d'être construits à Kemba pour pallier à cette difficulté. Là, les médecins , infirmiers et accoucheuses pourront avoir des matériels utiles pour affronter les émergences.
Il nous faut promouvoir la dignité de la personne humaine car , comme l'a si bien dit saint Irenée, la gloire de Dieu c'est l'homme vivant.
Jean-Willy Bomoi, abbé ( mumpebomwi@yahoo.fr)
Responsable des projets du diocèse d'Inongo en Italie
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