Prévu pour le 09 septembre, le voyage pastoral de Mgr n’a eu lieu que Jeudi le 10 septembre. Le lac qui n’a pas été consulté dans l’élaboration du programme s’est montré défavorable. Le 10 septembre, le voyage a eu lieu et Mgr est arrivé à Kemba à 15h00'. Un accueil chaleureux a été réservé à l’évêque par ceux de Kemba qui n’ont plus vu un évêque dans leur village il y a 23 ans. Ils avaient peine à croire que l’évêque vienne les visiter, mais aussi passer 2 jours dans leur village partageant leur vie ordinaire, de tous les jours. Et dans les villages, quand une autorité religieuse arrive, l’accueil est affaire de tous : catholiques, protestants, kimbanguistes, etc.
Le soir, les bana mwinda, Les K.A., Les chorales (4) ont animé la soirée et l’abbé curé a expliqué la parole de Dieu en partant de la parabole du bon samaritain.
Le Vendredi septembre 11, il y a eu expérience de convivence. Les conseillers pastoraux et les délégués de villages de la sous-paroisse ont été repartis en plusieurs commissions. Chaque commission devait aller sur terrain pour voir concrètement comment les malades sont-ils pris en charge ; Que faire pour réconcilier les chrétiens, que faire pour la nourrir ceux qui étaient présents là ; Parler avec les autorités pour voir comment elles peuvent être aussi instruments de paix et de réconciliation, comment leur travail peut-il être perçu comme une mission ; comment organiser les travaux d’intérêt public(amenagement de la source, champs communautaires…). Pour vivre cette expérience, les conseillers pastoraux et les délégués ont été repartis en 5 commissions :
1. Des malades
2. De réconciliation
3. De la restauration
4. Délégation pour parler avec les autorités
5. Des travaux d’intérêt communautaire
« Après la première évangélisation, nous, artisans de la 2è, devrons vivre autrement notre foi. (Après le centenaire de l’Évangélisation du diocèse en 2007, la paroisse Ste croix se prépare à fêter l’année prochaine le centenaire de son évangélisation aussi). Une foi qui ne se limite pas aux sacrements, qui ne reste pas cultuelle, une foi engagée et engageante. Notre foi doit nous inciter à vivre ensemble autrement, à changer le monde dans lequel nous vivons. « Et si nous sommes venus ici, a martelé Mgr l’Evêque, c’est parce que cette nouvelle évangélisation doit commencer dans les centres marginalisés. Commencer par les petits centres pour aller vers les grands. Faire cela, c’est suivre l’itinéraire de Jésus et faire comme lui ».
Cette deuxième évangélisation exige que la base soit impliquée dans la dynamique de la préparation. Et cette préparation ne doit pas être seulement matérielle. Elle doit aussi et surtout etre spirituelle.
Le dernier jour, Samedi, 12 septembre, il y a eu confirmation, mariage, première communion. Pendant son homélie, Mgr l’évêque a invité les chrétiens de Kemba et des environs à être constant dans la foi. Éviter d’avoir un pied dedans et un autre dehors : ne pas être de deux cotés.
C’est dans l’après midi que Mgr a pris congé de chrétiens de Kemba venus l’accompagner jusqu’ à la rive. Mgr a passé la nuit à Bokoro avant d’aller à Muntu où l’accueil fut aussi chaleureux. A Muntu, la même expérience de convivence a continué. Et c’est après deux jours qu’on est passé de Muntu à Ilombe (avec une escale de 15’ à Nsilala situé à une dizaine de km de Muntu) où nous somme arrivés à 17h30, le 15 septembre. Ceux de Nkwishien n’ont pas voulu que Mgr passe sans les bénir. On y est resté pendant un quart d’heure encore. Chaque village tenait à ce que Mgr s’arrête ne fût ce que pour quelques minutes. Certains ne l’ayant jamais vu.
A Ilombe, la même expérience de convivence a été vécue.
Dans ces trois sous paroisses, nous nous sommes rendus compte que nous ne vivons pas assez de façon convaincante notre foi. Les malades, les vieilles personnes (traitées souvent de sorciers) se plaignent qu’ils sont abandonnés par la famille et la communauté chrétienne ; les chrétiens ne sont pas encore convaincus que la foi les pousse à un engagement sérieux dans le monde, un engagement pour les travaux d’intérêt public; que l’amélioration des conditions de vie est aussi l’affaire des chrétiens . Beaucoup continuent encore à fréquenter l’église sans s’être réconciliés avec Dieu, les autres, etc.…
Le jeudi, nous sommes partis d’Ilombe pour Bokoro. Le lendemain, nous nous sommes mis en route encore pour Semendwa. (Et c’est ce même jour que l’abbé Benjamin Molasoko quittait cette vie pour la Vie à Bandundu).
Vers 16h00’, la jeep conduisant Mgr est arrivée à semendwa et les chrétiens et tous les autres conduits par le curé et les membres du protocole sont venus attendre Mgr et une équipe était prête pour le transporter sur le tipoy. Le refus de Mgr pour le tipoy n’a pas changé la donne et il a bel et bien été transporté jusqu’ à la paroisse.
Après le mot de bienvenue, Mgr a congédié la foule en la bénissant.
Le soir à 19h30’ une soirée a été animée par les chorales protestantes et catholiques jusque vers 21h00’
Le lendemain matin, la pluie est venue changer l’horaire de la messe. Prévue à 8h00, la messe a dû commencer à 10h30’ pour finir vers 15h00’.
Le repas a commencé à 16h00’ et fini vers 18h00’
Le lundi 21 septembre, les nouveaux pretres Patrick Ndwaya et Floribert Ikamoton ont célébré leur première messe. Cette dernière a commencé de 8h30.
Pendant l’homélie l’abbé a insisté sur la notion du prochain en partant de la parabole du bon samaritain (de l’Evangile de Jean) : Qui est mon prochain ? A en croire le jeune prêtre il faut considérer son prochain comme soi- même : quant il faut faire du bien il est souhaitable de le faire non en tenant compte de la tribu, langue …Car, Dieu en nous créant, il n’a pas crée un peuple plus qu’un autre. Pourquoi alors ces barrières qui rongent nos milieux de vie ?
Nous nous sommes passé de la fête au deuil, le père Evêque à la fin de la messe a annoncé de façon officielle la mort de l’abbé Molasoko.
Mardi 22 Septembre, les différents invités sont partis pour Bokoro attendre la dépouille mortelle qui devait venir de Bandundu.
Et c’est le 23 septembre vers 21h00’ que la dépouille mortelle est arrivée’. Les chrétiens attendaient déjà à l’église et la veillée mortuaire est allée jusqu’au matin.
La messe a commencé à 8h30’ et a pris fin à 11h00’. Le cortège funèbre est allé jusqu’au séminaire où un cimetière a été ouvert pour les prêtres.
A 15h00’, la délégation d’Inongo et Kutu a repris le chemin de retour.
Les curés doyens ont eu réunion le 25 septembre au couvent des SIC dans la salle de réunion.
Les chrétiens ont vu dans la visite du père Evêque un encouragement dans leur foi. Que Mgr accepte de passer deux jours dans leur village en partageant en toute simplicité leur vie quotidienne (Mgr a fait partie, à Kemba, du groupe de restauration et s’est mis au travail pour apprêter la nourriture pour les autres) les a marqués profondément.
Mgr l’Evêque les a exhortés : « Notre arrivée chez vous est signe que Dieu est venu jusqu’à vous, chez vous. Il faut donc continuer ce qui a été commencé. Chacun a donc reçu une mission. »
Il faut reconnaitre que ces chrétiens nous ont évangélisés. C’est dans toute simplicité qu’ils nous ont accueillis et dans leur pauvreté, ils ont partagé dans la joie.
Le soir, les bana mwinda, Les K.A., Les chorales (4) ont animé la soirée et l’abbé curé a expliqué la parole de Dieu en partant de la parabole du bon samaritain.
Le Vendredi septembre 11, il y a eu expérience de convivence. Les conseillers pastoraux et les délégués de villages de la sous-paroisse ont été repartis en plusieurs commissions. Chaque commission devait aller sur terrain pour voir concrètement comment les malades sont-ils pris en charge ; Que faire pour réconcilier les chrétiens, que faire pour la nourrir ceux qui étaient présents là ; Parler avec les autorités pour voir comment elles peuvent être aussi instruments de paix et de réconciliation, comment leur travail peut-il être perçu comme une mission ; comment organiser les travaux d’intérêt public(amenagement de la source, champs communautaires…). Pour vivre cette expérience, les conseillers pastoraux et les délégués ont été repartis en 5 commissions :
1. Des malades
2. De réconciliation
3. De la restauration
4. Délégation pour parler avec les autorités
5. Des travaux d’intérêt communautaire
« Après la première évangélisation, nous, artisans de la 2è, devrons vivre autrement notre foi. (Après le centenaire de l’Évangélisation du diocèse en 2007, la paroisse Ste croix se prépare à fêter l’année prochaine le centenaire de son évangélisation aussi). Une foi qui ne se limite pas aux sacrements, qui ne reste pas cultuelle, une foi engagée et engageante. Notre foi doit nous inciter à vivre ensemble autrement, à changer le monde dans lequel nous vivons. « Et si nous sommes venus ici, a martelé Mgr l’Evêque, c’est parce que cette nouvelle évangélisation doit commencer dans les centres marginalisés. Commencer par les petits centres pour aller vers les grands. Faire cela, c’est suivre l’itinéraire de Jésus et faire comme lui ».
Cette deuxième évangélisation exige que la base soit impliquée dans la dynamique de la préparation. Et cette préparation ne doit pas être seulement matérielle. Elle doit aussi et surtout etre spirituelle.
Le dernier jour, Samedi, 12 septembre, il y a eu confirmation, mariage, première communion. Pendant son homélie, Mgr l’évêque a invité les chrétiens de Kemba et des environs à être constant dans la foi. Éviter d’avoir un pied dedans et un autre dehors : ne pas être de deux cotés.
C’est dans l’après midi que Mgr a pris congé de chrétiens de Kemba venus l’accompagner jusqu’ à la rive. Mgr a passé la nuit à Bokoro avant d’aller à Muntu où l’accueil fut aussi chaleureux. A Muntu, la même expérience de convivence a continué. Et c’est après deux jours qu’on est passé de Muntu à Ilombe (avec une escale de 15’ à Nsilala situé à une dizaine de km de Muntu) où nous somme arrivés à 17h30, le 15 septembre. Ceux de Nkwishien n’ont pas voulu que Mgr passe sans les bénir. On y est resté pendant un quart d’heure encore. Chaque village tenait à ce que Mgr s’arrête ne fût ce que pour quelques minutes. Certains ne l’ayant jamais vu.
A Ilombe, la même expérience de convivence a été vécue.
Dans ces trois sous paroisses, nous nous sommes rendus compte que nous ne vivons pas assez de façon convaincante notre foi. Les malades, les vieilles personnes (traitées souvent de sorciers) se plaignent qu’ils sont abandonnés par la famille et la communauté chrétienne ; les chrétiens ne sont pas encore convaincus que la foi les pousse à un engagement sérieux dans le monde, un engagement pour les travaux d’intérêt public; que l’amélioration des conditions de vie est aussi l’affaire des chrétiens . Beaucoup continuent encore à fréquenter l’église sans s’être réconciliés avec Dieu, les autres, etc.…
Le jeudi, nous sommes partis d’Ilombe pour Bokoro. Le lendemain, nous nous sommes mis en route encore pour Semendwa. (Et c’est ce même jour que l’abbé Benjamin Molasoko quittait cette vie pour la Vie à Bandundu).
Vers 16h00’, la jeep conduisant Mgr est arrivée à semendwa et les chrétiens et tous les autres conduits par le curé et les membres du protocole sont venus attendre Mgr et une équipe était prête pour le transporter sur le tipoy. Le refus de Mgr pour le tipoy n’a pas changé la donne et il a bel et bien été transporté jusqu’ à la paroisse.
Après le mot de bienvenue, Mgr a congédié la foule en la bénissant.
Le soir à 19h30’ une soirée a été animée par les chorales protestantes et catholiques jusque vers 21h00’
Le lendemain matin, la pluie est venue changer l’horaire de la messe. Prévue à 8h00, la messe a dû commencer à 10h30’ pour finir vers 15h00’.
Le repas a commencé à 16h00’ et fini vers 18h00’
Le lundi 21 septembre, les nouveaux pretres Patrick Ndwaya et Floribert Ikamoton ont célébré leur première messe. Cette dernière a commencé de 8h30.
Pendant l’homélie l’abbé a insisté sur la notion du prochain en partant de la parabole du bon samaritain (de l’Evangile de Jean) : Qui est mon prochain ? A en croire le jeune prêtre il faut considérer son prochain comme soi- même : quant il faut faire du bien il est souhaitable de le faire non en tenant compte de la tribu, langue …Car, Dieu en nous créant, il n’a pas crée un peuple plus qu’un autre. Pourquoi alors ces barrières qui rongent nos milieux de vie ?
Nous nous sommes passé de la fête au deuil, le père Evêque à la fin de la messe a annoncé de façon officielle la mort de l’abbé Molasoko.
Mardi 22 Septembre, les différents invités sont partis pour Bokoro attendre la dépouille mortelle qui devait venir de Bandundu.
Et c’est le 23 septembre vers 21h00’ que la dépouille mortelle est arrivée’. Les chrétiens attendaient déjà à l’église et la veillée mortuaire est allée jusqu’au matin.
La messe a commencé à 8h30’ et a pris fin à 11h00’. Le cortège funèbre est allé jusqu’au séminaire où un cimetière a été ouvert pour les prêtres.
A 15h00’, la délégation d’Inongo et Kutu a repris le chemin de retour.
Les curés doyens ont eu réunion le 25 septembre au couvent des SIC dans la salle de réunion.
Les chrétiens ont vu dans la visite du père Evêque un encouragement dans leur foi. Que Mgr accepte de passer deux jours dans leur village en partageant en toute simplicité leur vie quotidienne (Mgr a fait partie, à Kemba, du groupe de restauration et s’est mis au travail pour apprêter la nourriture pour les autres) les a marqués profondément.
Mgr l’Evêque les a exhortés : « Notre arrivée chez vous est signe que Dieu est venu jusqu’à vous, chez vous. Il faut donc continuer ce qui a été commencé. Chacun a donc reçu une mission. »
Il faut reconnaitre que ces chrétiens nous ont évangélisés. C’est dans toute simplicité qu’ils nous ont accueillis et dans leur pauvreté, ils ont partagé dans la joie.
(la Photo montre Mgr ( à Kemba dans le groupe de restauration ) distribuant les arachides)
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