Diocèse d’Inongo
Bureau Diocésain Des Œuvres
Médicales/ Inongo
ETAT DES LIEUX DU BDOM/ INONGO
I. HISTORIQUE
Le Bureau Diocésain des Œuvres Médicales (BDOM) du diocèse d’Inongo comme Bureau technique du diocèse en matière de santé a existé théoriquement depuis près d’une vingtaine d’année. Depuis sa création, il était dirigé par la Révérende Sœur RITA VAN THEEMSCHE de Sej.
En 1999, avec le départ brusque de ladite Sœur, la coordination était confiée à la Demoiselle Germaine BATWANABO IPI, mais cela sans aucun document de remise et reprise.
Il faut également signalé que le BDOM n’a jamais était opérationnel au diocèse s’il faut s’en tenir à son rôle de coordination.
II. ORGANISATION
Le BDOM/Inongo a théoriquement fonctionné avec seule la responsable qui, elle-même était agent à l’Hôpital Général de Référence de Bokoro. Elle n’intervenait que de façon ponctuelle car d’abord, elle ne savait pas elle-même le rôle qu’elle devait joué compte tenu des multiples implications de certains prêtres dans la gestion des structures sanitaires ; ensuite le diocèse évitait d’engager un personnel permanent d’autant plus que le BDOM n’avait pas de compte financier, et par conséquent pas d’argent pour la prise en charge.
Le BDOM n’avait pas un bureau proprement dit, ni une structure organisée.
III. COORDINATION
Le BDOM n’a jamais joué un rôle de coordination des structures, chaque structure sanitaire ou programme fonctionnait de façon autonome. Cela a eu beaucoup de conséquences négatives :
o la confusion parfois la duplicité des responsables dans certaines structures (Hôpital de Makaw, CS Taketa, etc).
o Absence d’uniformité dans la gestion des structures ainsi que le système de rapportage.
o La forte implication, souvent maladroite, de certains clergés dans la gestion des structures sanitaires.
o La non maîtrise par le diocèse de l’évolution des structures créant parfois un véritable climat de malaise entre prêtres et religieuses (SIC) qui ont la gestion des structures.
o Certains programmes échappent pratiquement au contrôle du BDOM ; c’est le cas de FOC, du programme de réhabilitation nutritionnel, de prise en charge des diabétiques, prise en charge des indigents, etc.
IV. STRUCTURES SANITAIRES DU DIOCÈSE
En ce jour, les structures sanitaires oeuvrant au diocèse sont répertoriées de la manière suivante :
N°
Nom de la structure
Appartenance
Population couverte
1
Hôpital de Bokoro
Diocèse d’Inongo
56.536 hab
2
Hôpital de Makaw
Diocèse d’Inongo
8.563 hab
3
Hôpital de Mpenzwa
Etat cédé en gestion au Diocèse
51.031 hab
4
Centre de Santé/Taketa
Diocèse d’Inongo
24.391 hab
5
Centre de Santé/ Oshwe
Diocèse d’Inongo
8.450 hab
6
Centre de Santé/Makaw
Diocèse d’Inongo
7
Centre de Santé/Mushie
SIC
9.907 hab
8
Centre de Santé/Tolo
Diocèse d’Inongo
9.301 hab
9
Maternité/Inongo
SIC
10.307 hab
10
Poste de Santé Mpanza
Diocèse d’Inongo
2.248 hab
Tous les Hôpitaux et centres de santé ont en leur sein une maternité ainsi qu’un centre de réhabilitation nutritionnel. Les négociations sont en cour pour la session en gestion des deux hôpitaux :
o hôpital privé de Bondo couvrant près de 26 958 hab.
o hôpital général de Référence d’Inongo couvrant 73 267 hab.
V. APPROVISIONNEMENT EN MÉDICAMENTS
Le BDOM/Inongo n’a pas de dépôt pharmaceutique. Les structures sanitaires s’approvisionnaient en médicament de façon autonome. Toutefois, le BDOM/Inongo avait reçu à deux reprise un don des médicaments de la part du service pour la promotion de la santé (SPS) , le premier lot avait été distribué aux structures mais le recouvrement des coûts n’avait pas suivi. Le deuxième lot n’avait pas été distribué car les médicaments sont arrivés presque sur le point d’être périmés.Le fait que chaque structure s’approvisionnait des médicaments de façon indépendante a eu comme conséquence des multiples ruptures des stocks, les prix sont fixés à leur gré et l’aspect qualité des médicaments d’était plus pris en compte.
VI. RESSOURCES HUMAINES
Au niveau du bureau, comme nous l’avons souligné ci haut, le BDOM /Inongo n’avait qu »un seul agent qui était la responsable.
Au niveau des structures et des programmes, le BDOM n’a pas une connaissance sur les effectifs et qualifications des agents qu’il employait étant donné que les recrutements se faisaient à différents niveaux, court-circuitant le parcours normal.
VII. PROGRAMMES
Au diocèse d’Inongo, il y a eu des programmes dans le secteur de santé, mais qui échappaient à l’autorité du BDOM. Il s »agit notamment :
o le foyer chrétien (FOC) qui est un programme d’encadrement des foyers.
o Les centres de réhabilitation nutritionnelle.
o Le programme de prise en charge des diabétiques attaché à l’HGR/Bokoro.
o Le programme de prise en charge des méningés attaché à l’HGR/Bokoro.
o Le programme de prise en charge des indigents attaché à l’HGR/Bokoro.
VIII. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
o Pas de définition claire des rôles à jouer avec comme conséquences : la responsable ne savait, pas ce qu’elle devait faire concrètement.
o Pas de contact avec le SPS ni avec les BDOM-frères ; parfois quand il y avait des rencontres, ce sont des personnes autres que la responsable qui s’y rendaient et cela sans même la moindre restitution à la responsable.
o Trop de chevauchement des responsables pour des fonctions pas claires (fonctions sans la définition des rôles), d’où parfois le responsable du BDD agissait comme le responsable du BDOM, tantôt c’était le représentant de l’Evêque ou même les membres du conseil d’administration de l’Hôpital de Bokoro.
o Manque d’un budget pour le fonctionnement du bureau.
o Pas de moyen de transport pour réaliser les supervisions.
o Non maîtrise du patrimoine du diocèse en matière de santé.
Fait à Inongo, le 24/07/2006
Médecin Directeur du BDOM
Dr Pascal NGARA
Bureau Diocésain Des Œuvres
Médicales/ Inongo
ETAT DES LIEUX DU BDOM/ INONGO
I. HISTORIQUE
Le Bureau Diocésain des Œuvres Médicales (BDOM) du diocèse d’Inongo comme Bureau technique du diocèse en matière de santé a existé théoriquement depuis près d’une vingtaine d’année. Depuis sa création, il était dirigé par la Révérende Sœur RITA VAN THEEMSCHE de Sej.
En 1999, avec le départ brusque de ladite Sœur, la coordination était confiée à la Demoiselle Germaine BATWANABO IPI, mais cela sans aucun document de remise et reprise.
Il faut également signalé que le BDOM n’a jamais était opérationnel au diocèse s’il faut s’en tenir à son rôle de coordination.
II. ORGANISATION
Le BDOM/Inongo a théoriquement fonctionné avec seule la responsable qui, elle-même était agent à l’Hôpital Général de Référence de Bokoro. Elle n’intervenait que de façon ponctuelle car d’abord, elle ne savait pas elle-même le rôle qu’elle devait joué compte tenu des multiples implications de certains prêtres dans la gestion des structures sanitaires ; ensuite le diocèse évitait d’engager un personnel permanent d’autant plus que le BDOM n’avait pas de compte financier, et par conséquent pas d’argent pour la prise en charge.
Le BDOM n’avait pas un bureau proprement dit, ni une structure organisée.
III. COORDINATION
Le BDOM n’a jamais joué un rôle de coordination des structures, chaque structure sanitaire ou programme fonctionnait de façon autonome. Cela a eu beaucoup de conséquences négatives :
o la confusion parfois la duplicité des responsables dans certaines structures (Hôpital de Makaw, CS Taketa, etc).
o Absence d’uniformité dans la gestion des structures ainsi que le système de rapportage.
o La forte implication, souvent maladroite, de certains clergés dans la gestion des structures sanitaires.
o La non maîtrise par le diocèse de l’évolution des structures créant parfois un véritable climat de malaise entre prêtres et religieuses (SIC) qui ont la gestion des structures.
o Certains programmes échappent pratiquement au contrôle du BDOM ; c’est le cas de FOC, du programme de réhabilitation nutritionnel, de prise en charge des diabétiques, prise en charge des indigents, etc.
IV. STRUCTURES SANITAIRES DU DIOCÈSE
En ce jour, les structures sanitaires oeuvrant au diocèse sont répertoriées de la manière suivante :
N°
Nom de la structure
Appartenance
Population couverte
1
Hôpital de Bokoro
Diocèse d’Inongo
56.536 hab
2
Hôpital de Makaw
Diocèse d’Inongo
8.563 hab
3
Hôpital de Mpenzwa
Etat cédé en gestion au Diocèse
51.031 hab
4
Centre de Santé/Taketa
Diocèse d’Inongo
24.391 hab
5
Centre de Santé/ Oshwe
Diocèse d’Inongo
8.450 hab
6
Centre de Santé/Makaw
Diocèse d’Inongo
7
Centre de Santé/Mushie
SIC
9.907 hab
8
Centre de Santé/Tolo
Diocèse d’Inongo
9.301 hab
9
Maternité/Inongo
SIC
10.307 hab
10
Poste de Santé Mpanza
Diocèse d’Inongo
2.248 hab
Tous les Hôpitaux et centres de santé ont en leur sein une maternité ainsi qu’un centre de réhabilitation nutritionnel. Les négociations sont en cour pour la session en gestion des deux hôpitaux :
o hôpital privé de Bondo couvrant près de 26 958 hab.
o hôpital général de Référence d’Inongo couvrant 73 267 hab.
V. APPROVISIONNEMENT EN MÉDICAMENTS
Le BDOM/Inongo n’a pas de dépôt pharmaceutique. Les structures sanitaires s’approvisionnaient en médicament de façon autonome. Toutefois, le BDOM/Inongo avait reçu à deux reprise un don des médicaments de la part du service pour la promotion de la santé (SPS) , le premier lot avait été distribué aux structures mais le recouvrement des coûts n’avait pas suivi. Le deuxième lot n’avait pas été distribué car les médicaments sont arrivés presque sur le point d’être périmés.Le fait que chaque structure s’approvisionnait des médicaments de façon indépendante a eu comme conséquence des multiples ruptures des stocks, les prix sont fixés à leur gré et l’aspect qualité des médicaments d’était plus pris en compte.
VI. RESSOURCES HUMAINES
Au niveau du bureau, comme nous l’avons souligné ci haut, le BDOM /Inongo n’avait qu »un seul agent qui était la responsable.
Au niveau des structures et des programmes, le BDOM n’a pas une connaissance sur les effectifs et qualifications des agents qu’il employait étant donné que les recrutements se faisaient à différents niveaux, court-circuitant le parcours normal.
VII. PROGRAMMES
Au diocèse d’Inongo, il y a eu des programmes dans le secteur de santé, mais qui échappaient à l’autorité du BDOM. Il s »agit notamment :
o le foyer chrétien (FOC) qui est un programme d’encadrement des foyers.
o Les centres de réhabilitation nutritionnelle.
o Le programme de prise en charge des diabétiques attaché à l’HGR/Bokoro.
o Le programme de prise en charge des méningés attaché à l’HGR/Bokoro.
o Le programme de prise en charge des indigents attaché à l’HGR/Bokoro.
VIII. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
o Pas de définition claire des rôles à jouer avec comme conséquences : la responsable ne savait, pas ce qu’elle devait faire concrètement.
o Pas de contact avec le SPS ni avec les BDOM-frères ; parfois quand il y avait des rencontres, ce sont des personnes autres que la responsable qui s’y rendaient et cela sans même la moindre restitution à la responsable.
o Trop de chevauchement des responsables pour des fonctions pas claires (fonctions sans la définition des rôles), d’où parfois le responsable du BDD agissait comme le responsable du BDOM, tantôt c’était le représentant de l’Evêque ou même les membres du conseil d’administration de l’Hôpital de Bokoro.
o Manque d’un budget pour le fonctionnement du bureau.
o Pas de moyen de transport pour réaliser les supervisions.
o Non maîtrise du patrimoine du diocèse en matière de santé.
Fait à Inongo, le 24/07/2006
Médecin Directeur du BDOM
Dr Pascal NGARA
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