Éléments de méditation
Elembo enene ebimi o likolo; mwasi moko alati mwese, o makolo ma ye sanza engengi !
La scène se passe au ciel ; tout commence avec l’apparition de cette femme qui a le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne d’étoiles.
Dans l'Apocalypse, la Femme c'est l'Eglise persécutée par Satan, le Dragon, et finalement victorieuse... Aujourd'hui l'offensive de Satan contre l'Eglise est plus insidieuse que jamais. Dans la Tradition, cette femme victorieuse du Dragon, c'est aussi la Vierge Marie...
Aujourd'hui elle nous apparaît comme un signe d'espérance, elle nous indique comment nous nous en sortirons...
La mention des 12 étoiles fait de la femme une figure du peuple de Dieu (12 tribus d’Israël). Les textes de l’Ancien Testament nous ont habitué à cette personnification. Cette description rappelle celle du Cantique des cantiques dont Jean s’est inspiré : « Qui est celle-ci qui apparaît, belle comme la lune, resplendissante comme le soleil ? » (Ct 6,10). Le prophète Isaïe a chanté Jérusalem parée de la lumière de Dieu, il a aussi annoncé que Dieu donnerait à cette femme d’enfanter un monde nouveau (Is 60-62).
L’adversaire, « un énorme dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et sur chaque tête un diadème » apparaît. Il est redoutable de puissance et d’intelligence et revendique un statut royal exprimé par ses diadèmes. Il attend pour dévorer l’enfant que la femme est sur le point de mettre au monde.
Jean révèle l’identité de l’enfant : « un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations », selon une relecture chrétienne du Psaume 2, 7-9.
La femme s’enfuit au désert, sous la protection de Dieu et ce pour le temps que durera l’épreuve. Mais la victoire de l’enfant et sa royauté sur le monde sont assurées.
L’humanité nouvelle est née dans ce grand enfantement douloureux de la croix où le Fils de Dieu, portant en lui toute l’humanité pécheresse, a fait une fois pour toute le grand passage de la mort et de la vie ; l’enfantement de la croix s’ouvre sur le triomphe du Christ.
En Marie élevée au ciel, nous contemplons celle qui, par un singulier privilège, participe corps et âme à la victoire définitive du Christ sur la mort et, à l’exemple de Marie, chaque chrétien a un objectif bien précis de la victoire : la victoire définitive sur le péché et sur la mort et la pleine communion avec Dieu,
Dans la Vierge élevée au ciel nous contemplons le couronnement de sa foi, de ce chemin de foi qu'Elle indique à l'Eglise et à chacun de nous : Celle qui a recueilli la Parole de Dieu à chaque instant est élevée au ciel, c'est-à-dire qu'Elle est elle-même accueillie par le Fils, dans cette « demeure » qu'il nous a préparée avec sa mort et sa résurrection (cf. Jn 14, 2-3).
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