La viande du gibier se fait de plus en plus rare, même dans la région forestière de Taketa. Devant la menace de la faim, même le prêtre ne peut plus croiser le bras.
A la paroisse (cure), ce qui était autrefois la grande salle de l’atelier du bois avec scierie et raboteuse sert actuellement de porcherie après aménagement.
En fait, les abbés de Taketa s’engagent à présent à élever des porcs dans l’enceinte de la cure en profitant ainsi des vieux bâtiments de l’atelier du bois, du garage et de leurs clôtures.
Tout semble marcher à bon train, à moins de douze mois de l’année, avec des nouvelles naissances attendues, on comptera une dizaine des porcs.
Pourquoi s’en étonner, le fourrage est facile dans cette riche forêt des environs de la cure paroissiale, et la cueillette des papayes enfouies dans cette forêt sert d’aliments de base à ce gourmands omnivores, surtout à l’engraissement des porcins.
Toutefois, le grand effort reste encore à faire pour arriver à une porcherie moderne avec race améliorée. En outre, après la culture des porcs suivra celle du caprin encore en projet.
L’on pourra alors remplacer sans regret l’abondante viande du gibier de jadis par la délicieuse viande du porc domestique.
AbbéTeddy Iyemebwi
Vicaire/Taketa
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