dimanche 30 janvier 2011

DIOCESE D'INONGO. APERCU

SITUATION GENERALE

Le diocèse d’Inongo est situé dans la partie nord de la province de Bandundu en République Démocratique du Congo. Le village le plus au nord est situé à 1° latitude Sud, le village le plus au sud à 4° 20’ L.S., celui le plus à l’est à 16° 20’ longitude est et celui le plus à l’ouest à 11° longitude est. Sa superficie est de plus ou moins 100.000 km2 et correspond pratiquement à l’ancien district du lac Léopold II, aujourd’hui divisé en district du Mai Ndombe et du Plateau.

HYDROGRAPHIE

C’est un territoire traversé par de nombreux cours d’eau. A cause sa faible altitude, de grandes surfaces sont généralement inondée pendant la saison de pluies. Sans parler d’innombrables ruisseaux qui sillonnent ce territoire, nous pouvons énumérer les grandes rivières les plus navigables : kwa, M’fimi, Molebampe, Lukenie, Lolabo, Kasaï, Lutoi, Lokoro et le lac Mai-Ndombe qui donne son nom à toute cette région. Ce lac est un lac résiduel d’une mer intérieure des temps préhistoriques, il constitue un véritable réservoir d’eau. Le lac, les rivières et d’autres cours d’eau de moindre importance non cités ici, constituent des voies d’accès les plus utilisées pour c territoire. Ce sont aussi des cours d’eau très poissonneux qui fournissent beaucoup de poissons, surtout pendant la saison sèche.

RELIEF

Le territoire du diocèse d’Inongo est en grande partie située dans la grande plaine appelée cuvette centrale. L’altitude moyenne est de 300 m. on trouve quelques collines dans la partie sud-ouest qui est le début des plateaux Batéké.

CLIMAT

Etant situé directement au sud de l’équateur, ce territoire connait un climat subéquatorial et tropicale humide caractérisée par 2 saisons : la saison des pluies et la saison sèche. La saison des pluies commence au mois de septembre t finit au mois de mai, avec une petite interruption au mois de février.

Pendant la saison des pluies, il pleut beaucoup et abondamment, et il fait chaud ; la température moyenne est autour de 30° C. les vents alizés soufflent continuellement vers l’équateur. A cause de ces pluies, une partie des terres reste inondée autour des grands cours d’eau. La saison sèche va de mai à septembre, il ne pleut pas à part quelques 3 ou 4 pluies qui marquent les étapes de cette saison. Pendant ce temps, les précipitations sont réduites à des brouillards qui rendent les matinées maussades et retiennent les températures en dessous de 25°C.

A cause de ces bouillards, les journées sont courtes, le soleil apparait souvent après 8h00’ et se couche déjà vers 16h30’. Les eaux sont basses, c’est la période de pêche où les villages sont vies au profit des campements. Les vents alizés soufflent avec plus d’intensité et plus longtemps.

VEGETATION

La végétation est composée de la forêt équatoriale et tropicale nord, et de la savane boisée au sud. La forêt est très dense et impénétrable à certains endroits, elle fait partie de la grande forêt équatoriale de l’Afrique centrale qui es t le 2e poumon d’oxygène de la planète après la forêt de l’Amazonie. Cette forêt regorge d’une grande richesse et d’une grande variété du point de vue de la flore et de la faune. On y signale des essences d’arbres rares comme le bois vert et le bois bleu, la population des bois noirs de différente espèce et des bois rouges est très abondante. Le bois constitue une des grandes et principales richesses aujourd’hui connues de cette région et offre des possibilités d’exploitation. En descendant vers le sud, on remarque une dégradation progressive de la forêt en savanes boisées. Les grandes savanes du sud offrent d’immenses possibilités pour l’agriculture et l’élevage.

La faune est aussi riche, on trouve des éléphants, des buffles, des singes, des antilopes…

POPULATION

Elle est évaluée à plus au moins un million d’habitants à majorité catholique. C’est une population composée de 2 groupes principaux : les bantous (majorité) et les pygmées. Les bantous sont constitués de plusieurs tribus ayant chacune sa propre langue et certaines coutumes particulières. Mais au-delà de ceci, il y a une conscience nette d’appartenir au Mai Ndombe. La langue de communication dans toute cette population est le lingala, une des 4 langues nationales. De façon générale, c’est une population paysanne qui a comme activité principale l’agriculture et la pêche, auxquelles il faut ajouter la chasse. Le niveau de vie est bas. Les populations du Mai-Ndombe connaissent une paupérisation progressive à cause de la difficulté qu’elles ont à couler (vendre) le produit de leur travail. En effet, les échanges dans cette région avec l’extérieur, Kinshasa surtout, se faisaient principalement par voie fluviale et par quelques axes routiers. L’infrastructure routière est quasiment inexistante en ces jours, et la voie fluviale n’est pas non plus exploitée par manque de bateau. La population est en majorité jeune. Beaucoup de ces jeunes ont été à l’école et la plupart jusqu’à l’école secondaire. Les jeunes sont confrontés à une difficulté particulière : « L’incertitude pour leur avenir. En effet, le Mai Ndombe est parmi les régions du Congo (RDC) qui n’ont pas assez d'entreprises commerciales pouvant fournir du travail aux jeunes. Ce problème du chômage des jeunes est un véritable défi à relever pour un avenir meilleur.

(photos :l'infrastructure routière est quasiment inexistante, difficulté à couler le produit du travail...)

A lire : Jacques MPIA BEKINA, L’Évangélisation de Mai-Ndombe au Congo-Kinshasa. Histoire, difficultés présentes et inculturation, L'Harmattan, 2010

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