La faiblesse des infrastructures de transport : un scandale!
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Nous avions décrit les jours passés, en voyant les conditions de voyage
fait par notre confrère l’abbé Félicien Boduka avec la dépouille mortelle de
son papa pour rejoindre Bokoro ( 2 jours par jeep pour 350 km de Kinshasa à Bokoro), la situation difficile des voyages dans notre diocèse
(Province). Chaque jour, les voyageurs qui doivent partir de Kinshasa pour
rejoindre les villages ou cités de notre diocèse (Province) doivent affronter
une «bataille ». Le voyage est un cauchemar. L’unique voie fiable est celle aérienne. Mais là, il n’y a qu’ une petite portion qui peut
se le permettre car le billet (seul
aller) coute 250 dollars. C’est trois
fois le salaire mensuel d’un enseignant.
Par voie maritime, il faut au moins
deux semaines de voyage dans des conditions extrêmement difficiles et
inhumaines.
Pire, il faut préparer l’argent pour les différents postes de contrôle
institués. L’unique option est de faire
la route mais là aussi, aucune route de notre province n’est bitumée. Même pour
partir de Kinshasa et rejoindre Bandundu qui fut, il y a quelques années, le chef -lieu de la province, la route est dans un état reluisant. Pendant la
saison de pluie, les voyageurs restent des jours et des jours dans la boue et
pendant la saison sèche, la plupart en sortent avec la toux tellement il y a la
poussière.
Somme toutes, ces fait démontrent à suffisance que notre zone accuse un grand retard en matière d’infrastructure
en général et d’infrastructures de transport en particulier. Qu’a-t-on fait pour réduire les
écarts entre les villes et les villages afin de permettre une meilleure distribution des
richesses entre les zones urbaines et rurales? L’Eglise aura toujours sa voix
prophétique pour dénoncer ces situations !
A vin nouveau, outres neuves !
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