A Inongo: Conclusion de l’année dédiée aux consacrés
Pour conclure cette année de la vie consacrée, Mgr l’évêque a organisé une session et des moments de prières pendant trois jours à Inongo. Tous les consacrés présents à Inongo y ont participé. Hier à 16h30, dans la cathédrale St Albert d'Inongo, Mgr l’évêque a célébré une messe solennelle pour le don de la vie consacrée .
Photo archives: vœux des sœurs à Bokoro: Nzambe tindela biso basaleli ba yo |
Voici de larges extraits du
discours improvisé hier par le Pape devant les participants à la clôture
du Jubilé de la vie consacrée:
''Les
religieux, femmes et hommes consacrés au service du Seigneur...dans
l'Eglise, vivent en pauvreté et avec un amour chaste qui les conduit à
une paternité et une maternité spirituelle universelle. Ils vivent dans
l'obéissance...qui n'a rien de militaire, car la discipline est une
autre chose car il s'agit d'une soumission du cœur à l'obéissance".(....).
Les hommes et femmes consacrées ne doivent pas vivre loin des gens en toute commodité, mais s'en approcher pour comprendre la vie des chrétiens comme des non-chrétiens, leurs souffrances et leurs problèmes... La vie consacrée, qui ne signifie pas se contenter de regarder les autres avec détachement, doit conduire les consacrés à la proximité avec les gens, qu'elle soit spirituelle ou physique... Donc à les comprendre. Il faut aussi pour cela sortir de la rumeur...du terrorisme des ragots...qui fait comme jeter une bombe''.
Les hommes et femmes consacrées ne doivent pas vivre loin des gens en toute commodité, mais s'en approcher pour comprendre la vie des chrétiens comme des non-chrétiens, leurs souffrances et leurs problèmes... La vie consacrée, qui ne signifie pas se contenter de regarder les autres avec détachement, doit conduire les consacrés à la proximité avec les gens, qu'elle soit spirituelle ou physique... Donc à les comprendre. Il faut aussi pour cela sortir de la rumeur...du terrorisme des ragots...qui fait comme jeter une bombe''.
Quel
espoir ? Je vous avouerais que j'ai du mal à voir le déclin des
vocations. Quand je reçois les évêques et leur demande: Combien
avez-vous de séminaristes? Souvent la réponse est, quatre ou cinq! Et
lorsque, dans vos communautés religieuses, vous avez un ou
deux novices, il est clair qu'on ne fait pas front au vieillissement
communautaire... Lorsque on voit les monastères, et de grands monastères
...où il n'y a plus que quatre ou cinq nonnes âgées...on est tenté de
perdre espoir:
Seigneur, que se passe-t-il? Pourquoi le ventre de la vie
consacrée est-il devenu tellement stérile? Certaines congrégations font
l'expérience d'une sorte d'insémination artificielle en accueillant un
peu n'importe qui: Bienvenue, venez, venez...mais ce n'est pas un
recrutement sérieux. Il faut pouvoir discerner si on se trouve devant
une véritable vocation qu'il faudra aider à grandir...
Le Seigneur qui est si généreux ne saurait briser sa promesse. Alors nous devons aller frapper à la porte de son cœur, car il y a danger... Lorsqu'une congrégation religieuse voit fondre ses effectifs et diminuer ses candidats, elle est souvent tentée de se cramponner à l'argent, à l'argent qui est la fiente du Diable. Quand manque la grâce d'avoir des vocations, n'allons pas penser que l'argent va sauver la situation".
Le Seigneur qui est si généreux ne saurait briser sa promesse. Alors nous devons aller frapper à la porte de son cœur, car il y a danger... Lorsqu'une congrégation religieuse voit fondre ses effectifs et diminuer ses candidats, elle est souvent tentée de se cramponner à l'argent, à l'argent qui est la fiente du Diable. Quand manque la grâce d'avoir des vocations, n'allons pas penser que l'argent va sauver la situation".
''Je
vous remercie beaucoup pour ce que vous faites tous, personnes
consacrées chacune avec son propre charisme... "
Comment ferait l'Eglise
si il n'y avait pas de religieuses? Quand on va à l'hôpital, dans les
écoles, les paroisses, les quartiers, les missions, on rencontre encore
tant d'hommes et de femmes qui ont donné leur vie au service d'autrui...
Et lorsqu'on visite des cimetières on remarque qu'il y a beaucoup de
missionnaires religieux morts à quarante ans des maladies contractées
dans ces pays où ils ont brûlé leur vie... Ce sont des saints, ce sont
des graines jetées en terre! Nous devrions donc demander au Seigneur de
se pencher un peu sur ces cimetières, voir ce qu'ont accompli nos
prédécesseurs et nous donner plus de vocations. Car nous en avons
grand besoin''.(Source VIS news 2 Février 2016, Cité du Vatican).
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