C’est le 01/08, aux parents de fêter.A Inongo,
cette fête fut célébrée en compagnie d'une marche.
Venus des quatre coins de la cité d’Inongo, les différents
groupes des femmes chrétiennes, soutenus et accompagnés
par les jeunes filles et les hommes de bonne volonté, se dirigent
vers le lieu de rencontre pré-indiqué en vue de débuter une marche,
une marche pacifique.
Cette dernière eut pour but la protestation de la loi sur
l’avortement sous condition du protocole de MAPUTO
en voie d’être ratifié par le gouvernement congolais.
Il est 10h35, sous un soleil doux, le cortège part de la
Cathédrale d’Inongo, calicots hissés avec mention :
« non à l’avortement, oui à la vie ».
Hommes, femmes, jeunes filles prennent le boulevard et
se dirigent vers le bureau de District, tournant vers l’Hôpital général
et rentrent au bureau de la cité.On les voit comme un seul homme,
chantant en chœur jusqu’au lieu prévu,Bureau de la cité,
où la première Dame du District a tenu le discours ci-dessous.
DECLARATION DE LA DYNAMIQUE FEMME POUR LA
PAIX/INONGO SUR LE PROTOCOLE DE MAPUTO EN VOIE DE
RATIFICATION PAR LA R.D.C
Nous, femmes chrétiennes catholiques et personnes
de bonne volonté de la cité d’Inongo, avons accueilli avec
amertume et larmes aux yeux la signature du protocole
de MAPUTO, en voie de ratification par la République
Démocratique du Congo,notre pays.
Ce protocole contient des dispositions tendant notamment :
à autoriser l’avortement médicalisé ou mieux à vouloir
légaliser l’avortement sous condition (Cfr 14ème point du protocole).
C’est un protocole qui écarte la femme de son rôle naturel de mère
en opposant ses droits à ceux de l’enfant de ses entrailles,
un protocole de mort et de destruction de la valeur sacrée de la vie
humaine, car toute personne est créée à l’image de Dieu.
Considérant notre rôle de femme et mère qui donne la vie et
qui doit la protéger, l’épanouir dans l’unité au sein de la famille
et de la communauté ;considérant que ce rôle nous a été assigné
par le Créateur lui-même qui nous a associé à son œuvre de
création en vertu du pouvoir incomparable de la procréation ;
constatant que ce protocole de MAPUTO, relatif aux droits des femmes,
malgré des éléments positifs indéniables qu’il contient, ne prends pas
suffisamment en compte les valeurs fondamentales de notre
foi chrétienne et de notre culture africaine.
Conformément à l’article 16 de la Constitution qui déclare
la personne humaine sacrée et fait à l’Etat l’obligation de
la respecter et de la protéger,
Disons :
1. Non, à la ratification du protocole de MAPUTO par le parlement ;
2. Non, à la légalisation de l’avortement en RDC ;
3. L’avortement est un crime ;
4. Le ventre de la femme n’est pas un lieu de sacrifice humain ;
5. Oui, à la vie ; la vie vient de Dieu, la vie est un droit ;
6. La vie humaine est sacrée ;
7 .L’Etat a l’obligation de protéger et de respecter la vie humaine ;
8. La vie commence dès la conception ;
9. Toute personne humaine est créée ;
10.Le protocole de MAPUTO : c’est un protocole de mort
et de destruction humaine.
Recommandons :
A). AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ,garant de la
Constitution et des valeurs républicaines et congolaises,
nous demandons de ne pas engager le pays sur la voie de
la ratification du protocole de MAPUTO qui est un protocole
de mort et de destructions des valeurs fondamentales de
notre identité africaine ;
B).AU PARLEMENT, nous demandons de ne pas voter en
faveur de la ratification de ce protocole contraire à l’Ethique
et aux valeurs séculaires de la société congolaise, mais de
mettre en place un autre cadre juridique plus apte à promouvoir
les droits et la dignité de la femme. La ratification de ce
protocole aura des conséquences incalculables sur la société
et la nation si pas présentement mais dans le futur ;
C).AU GOUVERNEMENT , et en particulier au Ministère
de la Santé,nous recommandons le renforcement du service
d’inspection médicale et de contrôle des importations
des produits pharmaceutiques,spécialement les pilules contraceptives
et abortives commercialisées aujourd’hui sans le moindre contrôle
du gouvernement ;
D).AUX COURS ET TRIBUNAUX :nous exigeons des sanctions
exemplaires contre les auteurs et les complices des avortements
et de toute autres formes d’atteinte à la vie humaine conformément
aux dispositions de la Constitution et du code pénal congolais ;
E). AUX MEDECINS, nous exigeons le strict respect du serment
d’Hippocrate qui les lie dans l’exercice de leur métier et que l’ordre
des médecins retire le numéro d’ordre à ceux d’entre eux qui ne
respecteraient pas les principes déontologiques centrés sur la
protection de la vie ;
F).AUX RESPONSABLES DES CONFESSIONS RELIGIEUSES,
nous demandons de toujours promouvoir le respect de la vie par
une catéchèse adaptée dans la défense des valeurs évangéliques ;
G).AUX FAMILLES, nous lançons un vibrant appel à un sursaut
d’élan patriotique et chrétien pour sauver les vraies valeurs de la
famille africaine aujourd’hui mis en péril par la « nouvelle éthique mondiale »,
une éthique de la déconstruction basée sur le droit du libre choix absolu ;
H). A LA FEMME CONGOLAISE, nous rappelons le rôle primordial
de la femme dans le respect de la vie et nous lui demandons de dire
non aux avortements et à toutes les pratiques portant atteinte à la
vie et à la dignité de la femme : elle doit résister aux faux mouvements
de libération de la femme qui éloignent celle-ci de son vrai rôle lui assigné
par le créateur. C’est pourquoi elle doit se lever contre le vote de ratification
du protocole de MAPUTO ;
I). A LA SOCIETE CIVILE CONGOLAISE, nous demandons de
se lever comme un seul homme pour dire NON au protocole de
MAPUTO qui risque de déstructurer en profondeur les bases de
notre société ;
Nous nous engageons à :
1) défendre la vie de la conception jusqu’à son terme naturel ;
2) promouvoir la famille, cellule de base de la société ;
3) agir auprès des pouvoirs publics pour favoriser une culture
de la vie et combattre la culture de la mort, conformément aux
priorités du gouvernement qui s’est engagé à promouvoir la famille
et les valeurs morales authentiques ;
4) mener les actions de sensibilisation à tous les niveaux sur
les méfaits du protocole de MAPUTO ;
5) à dénoncer et décourager les avorteurs et leurs complices.
Fait à Inongo, le 01aôut2007
Les femmes de la dynamique femme pour la paix
de la CDJP /INONGO.
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