L'abbé Pierre Welo et la sr Sylvie Welo invités à "l'écart"!
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Cette simple invitation se trouve dans
l’évangile. Elle est faite par Jésus au moment du retour de mission des
disciples: «Venez à l’écart, dans un endroit désert ». C’est une
affectueuse sollicitude de Jésus. Il comprend de l’intérieur la rudesse de la
mission que les siens viennent de compléter. Cette scène est une illustration
même de l’amour compréhensif de Jésus.
Mutatis mutandis, après le décès de leur sœur,
les frères Welo (Mr l’abbé Pierre et sa sœur la relieuse Sylvie Welo)
ont été invités à prendre un temps pour
vivre à «l’écart». Nous avons tous, en effet, besoin de la
rupture pour prendre l’élan de repartir
même si le souvenir restera à jamais gravé dans le cœur. Il leur
a été proposé simplement, en douce amitié, avec tant d’affection et de
compassion : «Venez, reposez-vous un peu... ».
Un moment pour eux d’écouter
le rythme silencieux du temps, le retentissement des paroles qui
viennent de plus loin que de l’immédiat. Oui, un temps pour écouter la respiration imperceptible de Celui
qui a mis le souffle en nous et qui nous
dit dans son Fils : "Celui qui croit en moi même s’il meurt vivra, et celui qui
vit et croit en moi ne mourra jamais, ne mourra jamais (Jean 11, 25). Oui, le
temps est à l’angoisse mais il leur a
fallu cet espace de silence pour se réfugier dans le calme et écouter battre le cœur de Dieu, le cœur de la
Vie.
Nous en tirons aussi et surtout une leçon de compassion à imiter: quand Jésus et Marie,
la sœur de Lazare, se retrouvèrent, et qu’il la vit pleurer, elle, ainsi que
ceux qui l’accompagnaient, Jésus « gémit dans l’esprit et se
troubla ». Il fut si ému par leur chagrin qu’il « gémit dans
l’esprit ». Voilà pourquoi «Jésus se laissa aller aux larmes ». Voir
ses amis accablés de douleur l’a
profondément attristé. Aussi, nous ne pouvons
que remercier celui qui les
a invites à fuir le bruit, les aller et venu, afin de se retrouver dans le
calme.
En pleurant spontanément alors même qu’il
était sur le point de ressusciter Lazare, Jésus nous a laissé un bel exemple de
compassion envers les endeuillés. Il est là et il pleure. Il pleure la mort de
celui qu’il va ressusciter. Les larmes montrent l’amour, la résurrection montre
la gloire.
2 commentaires:
Molimu mwa ngai , mokumisa yo Nzambe . Nazalaki te ,yo mutu osali ngai , na bolingi bwa yo.
Bonjour frères et soeurs, je suis Fifi BAPEKE, je souhaiterai entrer en contact avec l'abbé et la soeur Welo. Quelqu'un pourrait m'aider. Merci à vous et un bon weekend d'Assomption.
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