Défendre l’homme au travail
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L’Eglise a
choisi le très grand saint qu’est Joseph pour en faire le patron des
travailleurs.Cette fête de saint Joseph, travailleur, a été fixée au 1er mai par le pape
Pie XII en 1955. Toute la Bible, ancien et nouveau testament, regorge d’exemples
d’hommes et de femmes attachés à leur travail, le faisant avec amour et, pour
cette raison, toujours considérés avec sympathie et admiration par les auteurs
sacrés. Cette fête de saint Joseph
est une triple fête patronale : fête de l'Église, fête de la famille et du
foyer, fête du travail.
Situation d’injustice.
La justice
consiste aussi à reconnaître la dignité de chaque acteur du travail, son droit à un
travail justement rémunéré et facteur de développement pour la personne et pour
le corps social tout entier. Le travailleur a
droit à un juste salaire et à la
sécurité. Pourtant, il y a un fort décalage entre ce qui se proclame et la
réalité des conditions de travail : absence de reconnaissance des efforts
réalisés, inhumanité des conditions d’exercice de certaines professions,
obligation faite aux travailleurs de se
contenter du peu qu’ils perçoivent…, des ouvriers qui restent des mois et des
mois sans être payés… tout cela engendre des souffrances dont les conséquences
sont parfois dramatiques. La personne humaine ne doit donc pas être déshonorée
dans le cadre du travail. Le travail doit
être au service de l’homme et non l’homme au service du travail.
Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un
esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail sanctifie l'homme.
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