Lomingo la ntuku Ibale na nsambo o Mobu
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Mokonzi, kolisa boyambi bwa biso !
1ère lecture : « Le juste vivra par sa fidélité »
( Ha 1, 2-3 ; 2, 2-4 )
Les barbares chaldéens
menaçaient Jérusalem et semaient alentour pillage et violences. Le
prophète, alors, questionne Dieu, l'accuse presque: Combien de temps,
Seigneur, vais-je t'appeler au secours, et tu n'entends pas... pourquoi
restes-tu à regarder notre misère?
C'est le problème du mal. Pourquoi
la souffrance? En plus cruel: nous qui sommes ton peuple, pourquoi nous
traites-tu ainsi ? Que va répondre
Dieu? Il lui répond par un oracle, mis par écrit bien clairement sur
des tablettes, pour qu'on puisse le lire et le relire.
Mais, précision importante, le juste n'aura la vie sauve que par sa
fidélité à Dieu. Celle-ci passera par l'épreuve, le doute : la
réalisation de l'oracle paraît tarder. Mais la vision se réalisera...
elle viendra certainement. Aussi attends-la dans la confiance en Dieu,
la fidélité.
Croire, c’est faire confiance à Dieu, lui rester fidèle, malgré toutes les apparences contraires.
2ème lecture : « N’aie pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur »
( 2 Tm 1, 6-8.13-14 )
N’est-ce pas cette épreuve que vit Timothée, ce disciple bien-aimé de
Paul ? Qui d'entre nous ne s'identifie à lui, à certaines périodes
basses de son engagement, quand la fatigue se fait sentir et qu'il faut
réveiller le don reçu de Dieu? Le disciple connaît la peur, il se sent
isolé, son maître est en prison, l'Evangile ne s'épanouit pas dans un
succès brillant, on se moque des chrétiens Il faut maintenant réveiller
le don endormi du baptême , dépasser la peur, compter sur la force de
Dieu et prendre résolument notre part de souffrance pour annoncer
l'Evangile.
Evangile : « Si vous aviez de la foi ! »
( Lc 17, 5-10 )
« Augmente en nous la foi »
demandaient les apôtres à Jésus; non simplement « croire que Dieu
existe », mais recevoir la confiance, le dynamisme, le courage.
Le Seigneur répond: La foi, si vous en aviez gros comme un
grain de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici: « Déracine-toi et va te planter dans la mer »;
il vous obéirait. L'image est volontairement forcée: l'arracher et le
planter dans la mer est chose impossible. L'impossible aura lieu dans
votre vie. Avec un peu de vraie foi, de la dimension d'un grain de
moutarde, la plus petite graine qui soit, plus petite encore qu'une
tête d'épingle.
Dieu est le maître de l'impossible, disait l'ange
Gabriel à Marie, en faisant allusion à l'impossible naissance d'Isaac
(Gn 18,14) comme à celle de Jean Baptiste (Lc 1,36-37). L'impossible,
en effet, n'a-t-il pas eu lieu ? Ces pauvres Douze, aux moyens
dérisoires, n'ont-ils pas changé le monde?
"Père du ciel,
dans ta confiance inlassable, tu nous invites à collaborer à ton œuvre
de libération. Augmente notre foi dans la puissance de ton Esprit: que
notre ferveur et notre fidélité réponde au don que tu nous fais."
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