C’est en 2006 que commençait comme un petit jeu, le
blogspot du Diocèse d’Inongo. Ekiaka Julien, ancien séminariste d’Inongo, parle
à l’A. Henri-godé, ex secrétaire-chancelier du diocèse de la possibilité de la
création d’un blog personnel. Ce dernier va faire son premier essai par un hokwanem.blogspot.com. Mais plus tard, l’abbé Jean-Willy Bomoi étant
au courant de ce cybercanet personnel, l’encourage pour qu’il l’élargisse au
niveau diocésain, surtout que le diocèse n’avait rien jusque là en terme du
miroir médiatique. A partir de ce moment, sans trop savoir comment bloguer
sérieusement, l’A. Henri Godé entreprend l’ouverture de ce que nous avons
aujourd’hui www.evecheinongo.blogspot.com avec son tout premier article « les
affectations de 2006», en date du 10 juin.
Au début, ne voyant pas des réactions positives des lecteurs, le
webmaster voulait se décourager. C’est avec le concours et
l’encouragement de certaines personnes telles que la belge Marie de Grove, la
voyageuse, que ce blog va bien évoluer. Avec le temps, et surtout avec le
loisir qu’offre le cybercanet de mélanger les textes, les hypertextes et
éléments multimédias (son, image, vidéo), ce petit blog a su impressionner ses
visiteurs par ses images de voyage, du paysage, des événements et ses articles. Il a su créer une affinité avec son public; c’est pourquoi aujourd’hui
il scotche plus de 1000 personnes devant leurs écrans d’ordinateur ou de
téléphone.
En effet, dans ce souci de faire quelque chose
pour son diocèse, ce blog est devenu un espace qui partage la vie quotidienne
de l’Église particulière d’Inongo, qui montre comment l’évangélisation se fait
dans le concret de la vie d’Inongo. Grâce à ses publications périodiques et
régulières d’articles concrets, succincts sur le diocèse d’Inongo, sur la vie
des gens au Maindombe, sur les différents événements, les plus joyeux comme les
plus tristes de la vie du diocèse, le diocèse s’est vu porté d’une nouvelle
corporéité. Car ce site est devenu ce lieu où le diocèse d’Inongo répond à
l’impératif du Christ d’aller annoncer la bonne nouvelle au-delà de toute
frontière. Avec ce petit geste dans ce vaste monde numérique, il a su lui aussi
rejoindre l’homme d’aujourd’hui dans sa profonde mutation ; il s’est
reconnu solidaire au genre humain, par conséquent s’est ouvert au monde.
Fabrice Iyanza
Grand séminariste d'Inongo en théologie
St Cyprien / Kikwit
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