Mon chant de reconnaissance à la femme à l’occasion de la journée dédiée aux femmes

Je te remercie femme parce que tu donnes apaisement et sérénité. Tu apportes calme et réconfort. Femme belle. Femme douce. Femme mystérieuse.

Toi la flamme de la maison. La rose généreuse de la famille. Toi qui as plus offert que tu n’as reçu. J’ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux! Femme, tu es l’avenir de l’homme !

Toi qui me portas sur le dos. Toi qui avec beaucoup de patience et de joie m’a vu grandir. Je me rappellerai toujours de ton pagne qui fit pour moi tour à tour : mon drap, mon mouchoir, mon essuie-main, mon coussin et ma sacoche quand j’allais laver les habits à Iboko, le ruisseau du village! Cette chaleur de ton dos m’accompagnera toujours !

Femme–mère

, comment ne pas

imaginer la gymnastique que tu as faite, sans électricité mais avec juste une petite lampe tempête, tu t’occupais de ton petit enfant, Désiré, la nuit.

Tôt le matin, au chant du coq, tu étais déjà debout pour préparer la journée de tes fils: la première à te lever et la dernière à aller au lit, sans jamais te plaindre. Femme forte, brave femme, femme de cœur!

Toi la bibliothèque de la culture. Ta vie entière est une leçon pour moi, ton fils. Dans la cour intérieure de la parcelle, sous la lune et aux côtés du feu où bouillit la marmite de «pondu», j’ai assisté avec joie à tes leçons qui ont aussi fait de moi ce que je suis.

Que dire de tes longues prières la nuit quand le hibou venait se percher sur le manguier non loin de ta fenêtre. Tu priais en invoquant Dieu et tes ancêtres pour qu’ils protègent tes enfants en te laissant aller dans une sorte de syncrétisme sans nom. Qui devait t’assister: tes ancêtres ou ton Dieu! L’essentiel était pour toi que tes enfants soient toujours hors danger !

Femme-mère, ô toi ma mère chérie, merci pour tout ce que tu fis pour moi, ton fils. Si loin, si loin, si près de toi !

Ta voix restera le chant spirituel qui accompagne ma vie.