La Paroisse Sacré Cœur/ Mushie a célébré avec faste le quatrième dimanche du Bon Berger. Cette messe a été célebrée pour un double événement : la recepetion des Abbés Franco Nekotjeke, Hervé Nsele, Jean Valère Nkoso et la célébration solennelle des activités de clôture de la session de mise à niveau de tous nos bakambi.
En substance la session a tourné autour du thème central : CEV COMME SOLUTION
1. à la crise de la foi
2. à la crise de relations
3. à la crise matérielle.
En effet à voir de plus près comment nous évoluons les sectes et les charlatans gagnent en espace et gèrent au quotidien les même fidèles chrétiens qui nous côtoient. Les chrétiens sont pris en sandwich. Il revient donc aux catéchistes (bakambi) de prendre à bras le corps leur responsabilité et de veiller comme des bons bergers à la foi de leurs fidèles avec qui ils partagent les mêmes conditions de vie au quartier.
En parlant du problème de la crise de relations, fort est de constater avec regret et amertume que les relations entres les personnes deviennent de plus en plus teintées de tribalisme, clanisme, chauvinisme, clientélisme au point qu'on est appelé à couvrir les bêtises des gens de sa tribu et exposer ou mieux créer des ennuis à celui qui n'est pas de sa tribu. Le chrétien est appelé à être témoin de la vérité comme sel de la terre et lumière du monde. En coonséquence, les bakambi qui sont là où la vraie chrétienté se vit sont priés d'y veiller pour extirper tous ces abus comme frein aux relations sincères entre fidèles.
Au finish, nous avons crié haut et fort pour rappeler aux bakambi l'alerte prononcée dans l'exhortation post- synodale Ecclesia in Africa du Pape Jean Paul Il, qui, reprenant une des propositions des pères synodaux, écrit : "J'adresse un appel aux églises-soeurs du monde pour qu'elles soutiennent plus généreusement les œuvres pontificales missionnaires et que, à travers leurs organismes d'aide, puissent être consentis aux diocèses dans le besoin des financements destinés à des projets d'investissement capables de produire des ressources, en vue de l'autofinancement progressif de nos églises" 131. Avec ceci, désormais tout est clair, il faut se préparer à quitter le mode perfusion pour s'autonomiser. Ce que le père Hebga appelle " émancipation des églises sous tutelle". Le temps n'est plus donc aux jerémiades mais au travail car déjà les subsides qui se sont amenuisees, sont presque coupées.
Voilà pourquoi nous avons sensibilisé les bakambi, eux qui sont des responsables directs des fidèles chrétiens aux quartiers pour qu'une prise de conscience sérieuse, profonde refasse surface et qu'on avance aujourd'hui dans le champ pastoral avec des nouveaux paradigmes.
Abbé Jean Valère Nkoso Mable, curé de la paroisse Sacré-Coeur/Mushie
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