


s a pris plus de 15 minutes, tout simplement parce que monter à l'altare de Yahvé avec des chants de joie est un moment à célébrer et à vivre. Là, on sent que l'on monte et quand on monte, il faut aller petit à petit, le regard fixé vers le "Mont Sion où trône Yavhé, le Très haut
". Que dire de la joie de la foule, des pas cadencés des acolytes, des mouvements rythmiques de la foule! On sentait que l'on était entrain de vivre un événement. Et oui, le messe est aussi une fête.C'était la Toussaint: la liturgie de la terre était unie à celle du ciel pour la gloire de l'unique Dieu.
Quelle nostalgie vivre une telle messe! Le gloria autour de l'altare, Mgr l’évêque avec l’encensoir à la main entrain de danser au rythme du tambo
ur. Alors on comprend assez facilement que Dieu est grand là haut et sur terre, paix aux hommes de bonne volonté.Les lectures, l'évangile cha
ntée par l'abbé Charles avec une mélodie très nostalgique de l'Afrique noire dont l’écho est encore vivant en nous: Esengo na bato ba motema bobola, zambi bakomona Nzambe. Esengo na bato bazali kolela, zambi bakotangema bana ba Nzambe". Ces paroles écoutées dans un monde où l'on aspire à la paix, dans une société où les larmes deviennent le pain quotidien à cause de l’injustice, prennent une autre dimension. Là, on vit avec les opprimés, on est devant eux et Jésus leur promet la vraie pai
x.La belle homélie de Mgr en dialogue avec son peuple, une homélie qui te fait voir et comprendre que l'évangile a une force libératrice, la prière des fidèles, l'offertoire où l'on offre au Seigneur les produits de notre terre ( papaye, poissons, canne à sucre, ignames...)..... la communion et la sortie après trois heures et trente de messe sans se fatiguer!

Oui, il est grand le mystère de la foi. Boyambi bwa biso bakristu , mobombamo monene!



















