PENTECOTE DES FAMILLES DANS LA PAROISSE ST ABLERT D’INONGO
Dimanche, 06 Novembre 2011, en cette Solennité de la Toussaint, un vent nouveau a soufflé dans la Paroisse cathédrale d’Inongo. Plus d’une centaine de couples, venus à la Messe dominicale, s’est retrouvé, après lesdites cérémonies, à la Salle paroissiale, pour un rappel des enseignements de l’Eglise sur l’engagement actuel des Époux chrétiens ; plus précisément dans leurs rôles spécifiques à la fois comme époux et comme parents au sein de l’Eglise et dans la société.
Le premier conférencier du jour, Mr Nzentolo Michel, Conseiller d’enseignement au niveau primaire, avait centré son exposé sur l’harmonie conjugale comme étant un idéal à rechercher à tout prix par les époux, gage de stabilité, de communion, de fidélité, d’entraide, de respect mutuel, de réciprocité, de complémentarité et de tolérance. La deuxième contribution du jour fut celle de l’Auxiliaire de l’apostolat, nos avons nommé la Demoiselle Valérie Ndongo qui a prôné, quant à elle, la parité « Genre » pour bannir tout complexe dans les rapports homme – femme. Aimer sa femme sans condition et/ou obéir à son mari sans condition ( Cfr Eph 5, 25 - 33 ), telle nous a semblé la seule exigence qui, sans autre alternative, apaise toute forme de tensions, bannit tous arrières – pensées dans le foyer et aide enfin les époux à évoluer et à s’épanouir dans l’estime et le respect mutuel.
Au terme des débats et après une brève évaluation des points abordés, cette initiative a été saluée comme un renouveau de la pastorale familiale, dans notre Paroisse. Nombreux sont, en effet, aujourd’hui, des défis qui se posent au foyers chrétiens : pauvreté économique, perte et effritement de valeurs religieuses, perte de sens du mariage religieux, familles monoparentales, unions libres de fait, prostitution des mineures, cas de filles-mères, instabilité conjugale, fléau du VIH/Sida et des infections sexuellement transmises, perte de l’autorité parentale et autres, corruption généralisée même dans les secteurs de l’éducation.
Il n’est pas vain de mentionner, en outre, certaines recommandations d’ordre pratique, formulées après échanges :
- Une pastorale appropriée des couples qui n’en sont restés qu’au niveau du mariage coutumier pour leur bénédiction nuptiale
- La bénédiction des bébés et de leurs mères après la période de réclusion ( le « wale »)
- L’inscription des couples jubilaires dans le registre matrimonial de la Curie diocésaine pour demander la Bénédiction apostolique
- La mise sur pied d’une commission « Mabota » opérationnelle
- La multiplication des rencontres entre époux pour se parler en toute liberté
- Organiser la « Communauté chrétienne » pour une pastorale de proximité
Tout est bien qui finit bien. Cette première rencontre s’est terminée sur une note favorable : la conscientisation des époux sur leur mission commune dans l’Eglise et dans la société. Une mission librement consentie par amour et par fidélité à l’autre et à l’Evangile du Christ.
Abbé Joseph Belepe, Curé.-
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