Confiance, lève-toi, il t'appelle !
1ère lecture : Jr 31, 7-9
2ème lecture : He 5, 1-6
Évangile : Mc 10, 46-52
« Pour celui dont les yeux se
sont ouverts, la vie n’a d’intérêt et de beauté qu'aux côtés du Seigneur ».
La guérison de l’aveugle BarTimée est l’ultime miracle accompli par Jésus
avant d’entrer dans sa Passion; désormais Notre-Seigneur est proche de la fin
de son long voyage.
Il y a ceux qui le suivent en croyant le connaître, mais qui se trompent sur son identité. Nous nous souvenons de la demande de Jacques et de Jean : « Maître, permets nous de siéger à ta droite et à ta gauche dans ton Royaume ». Alors que Jésus est tout entier finalisé sur le salut du monde qu’il s’apprête à accomplir, ceux qui se disent ses disciples se préoccupent de préséance.
Le seul qui dénote au milieu de la foule, c’est précisément notre Bar Timée, dont le cri de détresse vient déranger les rêves de gloire des Apôtres. Sa détermination est à la mesure de la conscience de son impuissance.
L’ironie du sort est que Jésus passe par les ignorants qui l’entourent, pour appeler à lui le seul qui le connaisse et que ses proches veulent précisément écarter.
Bar Timée « jette son manteau » ; avec détermination, il lâche le peu qu’il possède. Contrairement au jeune homme riche, il n’hésite pas à payer le prix de sa liberté et se trouve ainsi en position de « courir vers Jésus » au lieu d’être obligé de « s’éloigner tout triste ».
Et voilà le mendiant du bord de la route. Jésus lui dit: «que veux-tu que je fasse pour toi ?» Ayant tout abandonné pour venir au Seigneur, toutes les audaces lui sont permises : «Rabbouni, que je voie». En échange de sa pauvreté consentie, Dieu lui fait le don le plus précieux : dans la foi, il lui donne de le « voir » en cet homme, Jésus, qui se tient devant lui.Aussitôt que ses yeux s’ouvrirent, Bar Timée se mit à « suivre Jésus sur la route » .
Il ne suffit pas de « voir » : il faut encore « suivre », marcher sur le chemin où Jésus nous précède. Sans la foi, nous ne pouvons diriger nos pas et nous demeurons comme l’aveugle « assis au bord de la route ». Mais une foi qui ne se met pas concrètement à la suite de Jésus, est une foi morte.
Les yeux de la foi nous permettent de reconnaître le Christ et les pieds de l’espérance nous permettent de marcher à sa suite, dans la force que nous donne la charité. Mais les trois : la foi, l’espérance et la charité, ne s’obtiennent qu’en réponse à la prière persévérante du cœur humble qui met tout son espoir en Dieu et ne se lasse pas de crier : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! ».
Aussi, cette prière devrait habiter continuellement notre cœur, la murmurant sans cesse comme l’aveu insistant de notre impuissance, la confession ininterrompue de notre amour.
Puis viendra le jour qui ne finit pas : nous "verrons" de nos yeux notre Sauveur bien-aimé, qui nous demandera à nous aussi : «Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Alors nous dirons : « que je vois le Seigneur et que je le contemple dans sa splendeur » !
Il y a ceux qui le suivent en croyant le connaître, mais qui se trompent sur son identité. Nous nous souvenons de la demande de Jacques et de Jean : « Maître, permets nous de siéger à ta droite et à ta gauche dans ton Royaume ». Alors que Jésus est tout entier finalisé sur le salut du monde qu’il s’apprête à accomplir, ceux qui se disent ses disciples se préoccupent de préséance.
Le seul qui dénote au milieu de la foule, c’est précisément notre Bar Timée, dont le cri de détresse vient déranger les rêves de gloire des Apôtres. Sa détermination est à la mesure de la conscience de son impuissance.
L’ironie du sort est que Jésus passe par les ignorants qui l’entourent, pour appeler à lui le seul qui le connaisse et que ses proches veulent précisément écarter.
Bar Timée « jette son manteau » ; avec détermination, il lâche le peu qu’il possède. Contrairement au jeune homme riche, il n’hésite pas à payer le prix de sa liberté et se trouve ainsi en position de « courir vers Jésus » au lieu d’être obligé de « s’éloigner tout triste ».
Et voilà le mendiant du bord de la route. Jésus lui dit: «que veux-tu que je fasse pour toi ?» Ayant tout abandonné pour venir au Seigneur, toutes les audaces lui sont permises : «Rabbouni, que je voie». En échange de sa pauvreté consentie, Dieu lui fait le don le plus précieux : dans la foi, il lui donne de le « voir » en cet homme, Jésus, qui se tient devant lui.Aussitôt que ses yeux s’ouvrirent, Bar Timée se mit à « suivre Jésus sur la route » .
Il ne suffit pas de « voir » : il faut encore « suivre », marcher sur le chemin où Jésus nous précède. Sans la foi, nous ne pouvons diriger nos pas et nous demeurons comme l’aveugle « assis au bord de la route ». Mais une foi qui ne se met pas concrètement à la suite de Jésus, est une foi morte.
Les yeux de la foi nous permettent de reconnaître le Christ et les pieds de l’espérance nous permettent de marcher à sa suite, dans la force que nous donne la charité. Mais les trois : la foi, l’espérance et la charité, ne s’obtiennent qu’en réponse à la prière persévérante du cœur humble qui met tout son espoir en Dieu et ne se lasse pas de crier : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! ».
Aussi, cette prière devrait habiter continuellement notre cœur, la murmurant sans cesse comme l’aveu insistant de notre impuissance, la confession ininterrompue de notre amour.
Puis viendra le jour qui ne finit pas : nous "verrons" de nos yeux notre Sauveur bien-aimé, qui nous demandera à nous aussi : «Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Alors nous dirons : « que je vois le Seigneur et que je le contemple dans sa splendeur » !
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