samedi 30 juin 2012

30 Juin: 52ème anniversaire de l'indépendance du Congo

Seigneur Dieu, nous te prions de veiller sur le Congo; toi notre Père


DEVENIR JUSTES ET CONSTRUIRE UN ORDRE SOCIAL JUSTE


22. Il ne fait pas de doute que la construction d’un ordre social juste relève de la compétence de la sphère politique. Cependant, une des tâches de l’Église en Afrique consiste à former des consciences droites et réceptives aux exigences de la justice pour que grandissent des hommes et des femmes soucieux et capables de réaliser cet ordre social juste par leur conduite responsable. Le modèle par excellence à partir duquel l’Église pense et raisonne, et qu’elle propose à tous, c’est le Christ. Selon sa doctrine sociale, « l’Église n’a pas de solutions techniques à offrir et ne prétend “aucunement s’immiscer dans la politique des États”. Elle a toutefois une mission de vérité à remplir […] une mission impérative. Sa doctrine sociale est un aspect particulier de cette annonce : c’est un service rendu à la vérité qui libère ».Benoit XVI, Africae Munus. Exhortation apostolique post-synodale, 19 Novembre 2011

Tokosenga yo obatela ekolo, Krustu azala Mokonzi seko

Vierge Marie, mère de Dieu et des hommes, à toi notre cher Congo et l'humanité toute entière.

Dernière photo: Nos jeunes abbés ( Faustin Lebungisa, Laurent Maa et Emmanuel Nduite) offrent le Congo à la Vierge durant l’inauguration de la grotte mariale à Ibamba).

Un de nos lecteurs commente l'article sur la clôture de l'année pastorale



Blogger kalheriseku a dit...

Cette journée me rappelle mon passage dans le groupe < bilenge ya mwinda> . Pendant ce jour de clôture de l`année pastorale on dansait,chantait et buvait. Je me souviens de tous mes amis que j`ai connu dans le groupe bilenge ya mwinda ou bana mwinda dans la paroisse Ste Famille de sanga-sanga a bokoro.Combien je manque ce temps d`enfance et de jeunesse a sainte famille de sang-sanga.Plus loin ou ces genres de groupes ou l`on peut danser et chanter n`existent pas; quand je lis ce message au blog de notre cher diocèse, j`ai la nostalgie de la terre des mes ancêtres. Que dire aux filles et fils du diocèse d`Inongo en ce jour si important pour ceux qui sont au diocèse,si ce n`est que leur souhaiter bonne fête.
Que le seigneur les accompagne et bénisse le jour du premier juillet pour que tout se passe dans la paix, la joie et l`unité.


vendredi 29 juin 2012

Clôture de l’année pastorale



Ce dimanche 1er Juillet, toutes nos paroisses clôtureront l’année pastorale par une messe solennelle d'action de grâce. Généralement, après cette messe, tous les groupes apostoliques de la paroisse (caritas, légionnaires de Marie, Legio Junior, choristes, Foyer chrétien, libala mwinda, Bilenge ya mwinda, Les K.A, bana mwinda...) se réunissent et chacun d'eux présente son bilan. Tout se clôture par un repas partagé ensemble dans la salle paroissiale suivi des manifestations folkloriques (danses, jeux...).

*** Nouvelle nécrologique: nous venons d'apprendre le décès de la maman de la sr Martine Isuku. Nos sincères condoléances et recommandons l’âme de la défunte à la miséricorde du Seigneur.

mardi 26 juin 2012

Nos grands séminaristes sont déjà au diocèse

Nos grands séminaristes en philosophie et théologie sont déjà au diocèse. Cette fois-ci, tous commencent par les vacances en famille (un mois) puis ils seront affectés dans nos paroisses pour une expérience pastorale, appelée communément stage (deux mois). Le retour aux grands séminaires est prévu au mois d'Octobre.
Pour ces vacances, du grand séminaire ils sont tous arrivés à Kinshasa. De Kinshasa, l'économe leur a payé le voyage jusqu'à Nioki par véhicule. De Nioki, le diocèse a mis à leur disposition des moyens de transports (fluviaux, véhicules ou moto) pour que chacun regagne sa famille.
Il y a eu des années où, pour les faire rentrer au diocèse ou les faire voyager pour Kalonda ou Kikwit (grands séminaires), mgr l’évêque louait deux avions puisque par route le voyage était impraticable et par rivières, le voyage coutait presque le prix du vol.

lundi 25 juin 2012

Quelle transformation...!

En août 2010 le diocèse nous partageait son désir d'aider les pygmées à sortir de leur isolement.

A cette occasion on nous montrait la photo de "Brunelle Ibula " pour qui on avait organisé une petite fête.( photo ci-contre ) Oui, elle est la première pygmée qui a réussit ses examens de la session de 2009-2010.

Aujourd'hui 2 ans plus tard voilà une nouvelle photo d'elle., dans le texte parut ce matin dans le "blog". Quelle transformation! et qui reconnaitrait encore la jeune fille d'il-y-a deux ans?

Bravo pour ce magnifique résultat. Cela nous interpelle tous; quel formidable élan de vouloir aider les exclus à devenir des hommes et des femmes à part entière dans notre société d'aujourd'hui.
( les lecteurs qui veulent en savoir un peu plus peuvent lire les archives du 30 août 2010)

Amicalement

Voyageuse

Notre Eglise d'Inongo et la pastorale des exclus

L'Eglise n'exclut personne. Dans sa pastorale envers les exclus, notre diocèse fait étudier certaines filles pygmées.
Ces deux photo montrent la sœur Euphrasie Bethe avec dix filles pygmées du lycée Bondeko et Brunelle Ibula , pygmée, étudiante en 2eme Graduat à l'institut supérieur pédagogique d'Inongo. Toutes étudient aux frais du diocèse.







*** Décès encore hier à l'hopital Bondo/Kutu de Charlotte Belinga, fille de papa Belinga, ancien commandant du bateau Kutu des pères scheutistes.

dimanche 24 juin 2012

Dimanche, jour du Seigneur. Lomingo la zomi na mibale O mobu


Job 38,1-11

Psaume 106

2 Corinthiens 5,14-17




ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT Marc 4, 35-41

"Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule en paraboles. Le soir venu, il dit à ses disciples : "Passons sur l’autre rive." Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ; et d’autres barques le suivaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait d’eau. Lui dormait sur le cousin à l’arrière. Ses compagnons le réveillent et lui crient : "Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ?" Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer : "Silence, tais-toi." Le vent tomba, et il se fit un grand calme. 4 Jésus leur dit : "Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ?" Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : "Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ?" Lokumu na yo, Kristu!

La Parole de Dieu de ce jour nous invite à cultiver la confiance au Seigneur dont le vrai Visage demeure caché au cœur de l’ordinaire de nos jours, si discret qu’il semble dormir, mais qui possède pourtant la puissance de mettre des limites aux forces du mal. Essayons de comprendre le message contenu pour nous aujourd’hui dans cette page de l’Evangile.

« Passons sur l’autre rive ». Par cette invitation, Jésus amène ces disciples à faire l’expérience de la traversée de la mer de Galilée qui aussi indique celle de la vie. La mer représente notre famille, notre communauté, notre cœur lui-même : des petites mers, mais dans lesquelles, nous le savons, peuvent se déclencher à l’improviste, de grandes tempêtes. Qui n’a pas connu une de ces tempêtes, lorsque tout s’assombrit et la petite barque de notre vie commence à prendre l’eau de toutes parts, et que Dieu semble être absent ou dormir ? Une réponse alarmante du médecin et nous voilà en pleine tempête. Un fils qui prend un mauvais chemin et fait parler de lui, et voilà les parents en pleine tempête. Une crise financière, la perte d’un travail, de l’amour du fiancé, du conjoint, et nous voilà en pleine tempête.

Les tempêtes sont multiples autour de nous et en nous pour peu que nous pensions aux drames qui menacent la vie de notre entourage : divorce, chômage, accident de travail, maladie, deuil. Pour les uns ces événements seront source de révolte : lorsque la tempête se soulève et nous secoue les entrailles comme dans une zone de turbulences, il n’est pas rare que notre foi vacille à la manière de la flamme d’une bougie qui manque de s’éteindre au moindre courant d’air.

Que faire ? A quoi pouvons-nous nous rattacher, de quel côté pouvons-nous jeter l’ancre ? Jésus ne nous donne pas de recette magique pour éviter toutes les tempêtes de notre vie. Il n’a pas promis de nous épargner toutes les difficultés ; il nous a en revanche promis la force pour les surmonter, si nous la lui demandons.

Pour d’autres au contraire, le temps de la tempête est une occasion de réflexion, d’intériorisation, de conversion, d’un profond enracinement dans la foi en Dieu qui seul peut retenir la fureur de la mer. Le temps de la tempête doit donc être pour nous le lieu de la confiance en Dieu : voilà le message de l’Evangile. Ce jour-là, c’est parce qu’ils avaient pris Jésus avec eux dans la barque avant de commencer la traversée, que les disciples ont été sauvés. Et ceci est pour nous également la meilleure garantie contre les tempêtes de la vie.

Avoir Jésus avec nous. Le moyen pour garder Jésus dans la petite barque de notre vie et de notre famille, c’est la foi, la prière et la fidélité à la Parole de vie qu’est l’Evangile.

Cependant, peut-on avoir confiance en Dieu quand nos cris semblent n’avoir pour réponse que son silence ? Comment ne pas avoir peur quand Jésus semble dormir tranquillement à l’arrière sur le coussin ? Il faut le reconnaître, le silence ou le sommeil de Dieu au moment de nos épreuves, nous plonge parfois dans le doute et la peur au point que cela soit perçue comme une non-participation de sa puissance en face de nos faiblesses : dans ces circonstances, il nous est parfois difficile de percevoir que Dieu partage notre humanité et qu’il vit à travers nous.

Cependant, même s’il nous est difficile de discerner la présence rassurante de Notre Seigneur Jésus, dans nos barques ballottées sur les flots en furie de nos vies en proie à tant de difficultés, Dieu n’a jamais abandonné l’homme. Au contraire, c’est au cœur même des tempêtes de nos vies, qu’il nous est plus que jamais présent, avec toute sa puissance qui nous tire de la détresse, nous soulage de nos peines et nous porte sur ses épaules quand nous ployons sous le poids de toutes nos souffrances.

Nous n’avons pas de raison d’avoir peur, car lui-même a déjà victorieusement traversé toutes nos tempêtes. La mer, symbole de la mort menaçante, ce sont aussi les pharisiens, scribes, sadducéens, hérodiens qui se sont acharnés contre lui, au point de l’endormir non plus sur un cousin, mais sur le bois de la croix. Mais Jésus qui a accepté la mort pour nous tous, s’est réveillé vainqueur de toutes les forces de destruction de l’homme, faisant de nous des créatures nouvelles.

Désormais nous vivons de la vie nouvelle du Ressuscité, vie faite de solidarité, de justice, de partage ; désormais nous pouvons vivre comme le Christ non pour être servis, mais pour servir ; si nous vivons greffés sur lui, nous vivons de sa vie, une vie au service des autres ; nous sommes capables, désormais, de pleurer avec ceux qui pleurent et d’affronter les mêmes combats que Jésus pour maîtriser toutes les tempêtes des hommes, le mal et la haine sous toutes ses formes. Tout chrétien peut dire comme Saint Paul « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi... » Il nous suffit comme dit la lettre aux Hébreux de « garder les regards fixés sur celui qui est l’initiateur de la foi et la mène à son accomplissement » (He 12, 2).

Puisse cette célébration eucharistique nourrir et fortifier notre foi en Dieu et notre confiance au Christ Ressuscité présent au cœur des tourments de nos vies. Et que le Christ, toujours à nos côtés dans nos barques humaines, nous donne l’audace de sortir de nos peurs, de nos réticences ou de nos indifférences pour être présents, nous aussi, aux côtés de ceux qui se débattent contre vents et marées dans leurs vies. Que le Christ nous aide tous à toujours traverser les rives de nos vies pleines de turbulences sans peur et dans une confiance totale à lui qui vit et règne maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Chant: Au plein milieu de nos tempêtes, tu es là; dans le secret de nos familles, tu es là. Dans nos cœurs tout remplis d'orages, tu es là!

Tu es là au cœur de nos vies et c'est toi qui nous fait vivre, tu es là au cœur de nos vies , bien vivant O Jésus-Christ!

Bon dimanche à tous! Lomingo elamo na bino banso!

samedi 23 juin 2012

La fête à Inongo pour Mgr Lesambo






Le 21 Juin , comme nous l'avions dit, la communauté d'Inongo d'une façon particulière a fêté Mgr Lesambo pour ses 83 ans de vie. Tout a commencé avec la messe matinale d'action de grâce et la journée, on a noté des va et vient incessant chez Mgr pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Assis chez lui au salon, on a chanté pour lui: joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire Mgr, joyeux anniversaire et le plus jeune de la communauté lui a offert un bouquet de fleur joliment confectionné par nos sœurs diocésaines.
Sous ces fleurs, il y a la reconnaissance de tout le diocèse pour ce qu'il est et a fait. Trente huit ans à la tête du diocèse, pas facile. Maintenant qu'il est en repos (évêque émérite), tous nous continuons encore à le regarder avec beaucoup d'estime et de respect. Pendant les messes solennelles ou les manifestations publiques, ya Philippe lui a toujours donné la préséance et l'honneur dus au "yaya" (l'ainé). Quand ils se retrouvent tous trois ensemble (Mgr Philippe Nkiere, Mgr Lesambo et le cardinal), c'est un allant de soi qu'il entonne la prière et fasse le discours d’entrée.
Ce fut le cas par exemple au jubilé de cent ans de la paroisse Ste Croix Bokoro, à la fête à Rome lors du cardinalat, à Inongo lors de la 1ère visite du cardinal après son élévation à la dignité cardinalice....
Au diocèse d'Inongo, on continue encore à l'appeler "grand pretre".
Ce nom en soi évoque ce que notre peuple pense de lui.
Joyeux anniversaire et merci Monseigneur Léon.

** Merci à la sr MJ Mboko pour la photo prise à Mgr Lesambo ce 21 Juin avec le bouquet des fleurs

Condoléances

Quand on ouvre le "blog" et que l'on lit le décès d'une jeune maman lors d'un accouchement; on est perplexe. On se dit comment est ce possible? Pourquoi cela arrive t'il encore. Et notre prière devient une interrogation qui s'adresse au Seigneur. Pourquoi permets tu cela encore? Pourquoi n'arrête tu pas cette tristesse? Est ce là que nous devons trouver Ton Amour? c'est quelque fois difficile "Seigneur " de voir ton désir dans ces évènements. Aujourd'hui nous disons; Tu savais combien cette jeune maman était dévoué à son peuple, combien elle était la fierté , l'exemple et la promesse pour la "femme et les jeunes filles là bas à Inongo". Pourquoi leur infliger cette souffrance? Quel est Ton dessein ? Peut être que nous le comprendrons plus tard. En attendant console nos coeurs, fais nous rester dans la "paix" du coeur et surtout suscite parmi toutes les jeunes filles des vocations qui voudront suivre ce bel exemple qu'était " Nadine Kanga".

Présentons a toute la famille nos sincères condoléances, prions pour le repos de son âme et que "Le Seigneur " prenne sous sa protection les enfants qui resteront sans maman.

Voyageuse

vendredi 22 juin 2012

L’homme propose, Dieu dispose: décès de Nadine Kanga, la radiologue/ hôpital de Kutu



Originaire de Kutu, elle travaillait à l’hôpital général d’Inongo depuis des années comme échographe et radiologue. Lors de notre passage l’année passée pour la visite de cet hôpital, nous l’avons rencontrée et là, nous lui avons parlé des appareils installés à Kutu dont une échographie et une radiologie. A Kutu, il manquait une personne pour manier ces appareils. Il fallait une habituée pour initier un autre. Elle a accepté de rentrer à Kutu avec nous pour apprendre le métier au nouveau radiologue. Elle l’a fait, en prenant le risque d’être considérée comme une déserteuse. Puis, ses autorités lui ont permis de sortir pour un temps.

Avec elle, nous avons fait un voyage difficile au lac. L’eau entrait dans notre pirogue de partout. Le ciel devenait de plus en plus sombre. Les habitués du lac savent que quand les choses sont ainsi, il ne fallait pas prendre le risque de traverser. Mais avec un courage hors paire, elle a accepté de faire le voyage avec nous.

Arrivée à Kutu, elle s’est mise directement au travail, toute contente de manier les appareils qui lui facilitent la tache. Puis, nous apprenions qu’elle a demandé à ses autorités à Inongo la permission de venir travailler à l’hôpital de Kutu. Elle s’y mettait avec cœur joie. Tous l’appelaient: jeune radiologue. Au fait , dans nos zones, il est difficile voir une jeune femme exercer un tel métier. La plupart, pour ne pas dire tous, sont des hommes. Elle était une fierté pour les jeunes filles. Elle venait au travail le matin et rentrait tard dans la nuit, notre radiologue. Ancienne élève du lycée Salongo de Bokoro, elle a fini ses études supérieures et universitaires à l'Institut supérieur des tecniques médicales de Kinshasa.

Hier, une triste nouvelle: Nadine Kanga, la radiologue de l’hôpital de Kutu, est décédée durant l’accouchement.

Que dire! Un coup dur pour nous tous. Nadine aimait bien son travail. Elle appelait souvent au téléphone pour dire combien des malades elle a visité par jour. Elle avait beaucoup de projets en tête mais voilà qu’elle meure lors de l’accouchement.

Que le Seigneur l’accueille dans son paradis.

Photo : Voyage au lac entre Inongo et Kutu l’année passée au mois de Novembre avec Nadine Kanga (en chapeau bleu), la radiologue de l’hôpital de Kutu, décédée hier lors de l’accouchement.

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj
31.03. 2018-

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm
(06.01.1954-12.06. 1967) + 18.08.16

Mgr Léon LESAMBO

Mgr Léon LESAMBO
(12.06. 1967-22.07. 2005) + 19.11.17

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm
27.07.2005-31.03. 2018

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE
BOKORO